Journée creuse : pas osé continuer à bricoler de peur de faire du bruit un dimanche (visseuse éléctrique). H. regarde les maisons sur le Bon coin pour se faire une idée des prix.
Par nature je suis toujours défaitiste: ça va être trop cher, ce qui nous plaîra ne sera pas dans nos prix et on finira de guerre lasse par prendre quelque chose qui ne correspondra pas à nos envies, etc.

C'est terrible d'être comme ça. Heureusement que le sachant, il est possible de se regarder faire et de ne pas s'écouter, mais la petite voix du doute est là, toujours. L'optimisme marseillais de H. ne la contrebalance pas, au contraire: son estimation de notre maison actuelle (avec son terrain de 980 mètres carré (c'est précis)) ne me rassure pas mais me paraît mirobolante.
Il faut dire que la vente de notre appartement en 1999 pour acheter la maison actuelle me reste comme un cauchemar. Je pense que nous l'avions mis à un mauvais prix, trop bas; nous n'avions pas les bons visiteurs qui essayaient de faire baisser le prix alors que c'était un prix définitif; les visites avaient d'abord eu lieu dans un appartement trop plein (trois enfants en bas âge dans un appartement avec deux chambres), puis dans un appartement vide: deux erreurs.

Cela n'ébranle l'évidence de notre conviction: il faut partir.