Billets qui ont '2020-12-07' comme date.

Les gens qu’on aime : #7 quelqu’un qu’on voit souvent

En lisant Matoo, j'ai découvert le défi du Dr CaSo: «quelqu'un qui…»

Aujourd'hui, quelqu'un qu’on voit souvent.
Là c'est la tuile. Evidemment à cause du confinement. Mais même sans cela: la boulangère? le pharmacien? le vendeur du Relais H?
En fait les gens que je voyais le plus souvent avant le confinement, le premier confinement, jusqu'en mars, c'était les rameuses du huit. Une, deux, trois fois par semaine, c'est en fait l'un des buts du huit: devenir inséparables, ce que nous avions bien du mal à réaliser.

L'étonnement c'est que nous ne savons finalement que peu de choses les unes des autres. J'ai ainsi été désarçonnée d'apprendre que Clarisse était veuve depuis deux ans: certes elle a toujours été très discrète, mais comment avions-nous pu ne nous douter de rien? Quel manque d'attention de notre part (elle a souri et m'a dit: «vous ne pouviez pas savoir»).

Nathalie affairée, Isabel serviable, Pascale coupante, Anne perfectionniste, Clarisse rigoureuse, Marine revêche et Caroline Betty Boop: c'est la liste des rameuses de la coupe de Noël il y a un an à Tours.

huit rameuses et leur barreur


Chaque rencontre hors du huit est (était) importante, car c'est le moment de nous découvrir.
C'est pourquoi j'étais heureuse que nous ayons passé une excellente soirée à quatre juste avant le couvre-feu; j'attends maintenant le déconfinement pour inviter celles qui ne pouvaient être là ce soir-là.

Meilleure amie

— Tu peux compter sur la gravité. Elle ne te laissera jamais tomber.

Traces du temps - 5

Il manque mercredi 2.
Les feuilles sont tombées entre jeudi et vendredi. Mais il en reste.

arbres en automne vus de la fenêtre arbres en automne vus de la fenêtre arbres en automne vus de la fenêtre
arbres en automne vus de la fenêtre arbres en automne vus de la fenêtre arbres en automne vus de la fenêtre



Déconfinement progressif : nous avons le droit de ramer, mais en bateau individuel (en double pour les personnes vivant sous le même toit). L'hiver il faut être sûr de soi: trois rameurs se sont retournés samedi, deux dimanche.
Je constate à quel point mes cinq kilos de trop étaient en trop cet été quand j'ai repris après le premier confinement: quel plaisir de pouvoir à nouveau bouger avec fluidité.
En revanche j'ai beaucoup perdu en forces. Dès que je recommencerai à manger quasi normalement, il va falloir que je suive des programmes de muscu (disons: de gymnastique au sol). Ça va être compliqué d'adapter la quantité de nourriture au sport effectué. Aujourd'hui j'ai l'impression que je peux vivre en ne mangeant presque rien. C'est impressionnant et très peu contentant.

la Seine à Avon - ciel d'automne

Cocktail entre amies

Ayant désormais abandonné l'idée de fêter un jour nos noces de perle, il ne nous reste plus qu'à boire les arrhes que nous avions versées. Nous avons donc prévu d'inviter nos amis par petits groupes.
Le premier était les rameuses du huit mais toutes n'ont pas pu se libérer. Nous étions donc quatre ce soir pour un cours de cocktail, dont j'ai retenu qu'il faut deux doses d'alcool pour une dose de sucre et une d'acidité. Un mojito n'est jamais qu'un daïkiri allongé d'eau gazeuse. (Je goûterais bien un daïkiri).

Concours de préparation de cocktails, gagné haut la main par Clarisse et Caroline.



Nous avons ri et papoté. La fille de Caroline a eu le covid récemment et Caroline m'a donné une adresse pour O. qui n'arrive pas à se faire tester. Anne qui a une grande famille bretonne nous a raconté des mariages hallucinants: «mais la belle-famille n'avait pas assez d'argent et nous étions trois cents. Or la tente ne contenait que cent cinquante places, nous avons donc joué aux chaises musicales entre chaque plat…»

Chose appréciable et curieuse, ces cocktails ne donnent pas mal à la tête. Sans doute une question d'équilibre.
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