Je poursuis la lecture des derniers Langelot, Langelot et le général kidnappé et Langelot aux arrêts de rigueur.

Côté planeur, ça évolue : du fait de restrictions de vol (exercices militaires en cours), nous ne pourrons pas partir d'Episy jeudi; rendez-vous au bout de la ligne 8 à Créteil pour décoller à Coulommiers. Cela signifie que je vais partir directement du bureau, ils vont faire une drôle de tête quand ils vont voir mon acoutrement et mes bagages.

Journée peu palpitante (comme souvent, mais c'est sans doute bon signe). Le soir j'oublie que je suis venue à la gare en voiture et je rentre à pied, ce qui est couillon vu les bagages demain, cf. ci-dessus.

Premier repas en terrasse le soir. Les martinets sont revenus. Leurs cris dans le ciel sont l'un de mes ravissements des beaux jours (sens quasi propre: ils me transportent ailleurs — ou nulle part, avec eux).
Un couple de tourterelles peu farouches songe à se poser à quelques mètres.

Je vais chercher ma tente au fond d'une malle, elle n'a pas servi depuis la rando d'aviron à l'île de Bréhat. Je devrais la déplier pour vérifier que je sais toujours la monter, mais il est tard. Tente, sac de couchage, sac à viande, ostrich pillow, tapis de sol, protections urinaires adultes (c'est le fun du planeur, j'en parlerai un jour).

Repassage. Je ne peux tout de même pas abandonner mon mari dix jours sans chemise repassée, il y a des limites à l'inconvenance. Je regarde Léon. Je ne m'attendais pas à ce que soit si bon. Nathalie Portman est excellente, elle qui joue toujours comme une cruche.