Billets qui ont 'restaurant' comme autre lieu.

Week-end en Touraine

(Je n'ai pas dit que je suis à Tours pour le week-end où j'ai rejoins Hervé plutôt que ce soit lui qui rentre.)

Après la radieuse journée d'hier, temps de saison ce matin. Nous nous cassons le nez sur la maison de Descartes (fermeture de novembre à avril) et obliquons vers Loches que je n'ai jamais vu: dans mon enfance, j'ai visité toujours les mêmes châteaux, Chambord, Blois, Cheverny et Chaumont, que ce soit par l'école ou quand des amis venaient à la maison et désiraient "visiter".

Ville isolée et blanche, silencieuse et tranquille. Les prix de l'immobilier me paraissent cependant élevés, est-ce la proximité de l'autoroute, puis du TGV (Tours) qui les maintient à ce niveau? Ou alors, ma notion des prix en banlieue parisienne est-elle très fausse? (je veux dire que la question que je me pose est toujours: "que pourrais-je acheter pour le prix de ma maison?")
Quoi qu'il en soit, la pierre de taille n'est pas "mon genre", j'aime les demeures plus humbles du côté de la Sologne.

Loches est une sorte de concentré d'histoire :
- un donjon médiéval, vaste tour comportant trois étages, qui a vu Philippe Auguste, Richard Cœur de Lion et Ludovic Sforza (là, au milieu de la plaine, au milieu de nulle part. Comme c'est étrange);
- un château pré-Renaissance et Renaissance, où Jeanne d'Arc est venu convaincre Charles VII de se faire couronner à Reims, où Louis XI a vécu enfant, où Anne de Bretagne chassait au faucon sur la plaine;
- la collégiale Saint-Ours où est revenu après un long détour le tombeau d'Agnès Sorel.

Nous arrivons presque en retard pour prendre le thé chez Guillaume. Je souris de nous voir procéder à l'échange de livres peu épais choisis avec soin (Lento 1 pour sa part).
Nous passons deux heures à échanger sur l'état du monde, ou plus exactement de l'école (ça va mal, ma pauv' dame, et le pire est encore à venir!). Guillaume estime que 80% des professeurs en collège et en lycée sont heureux, ou pas plus malheureux que n'importe lequel d'entre nous en entreprise. C'est rassurant (je le note ici parce que ça me rassure).

Restaurant le Bistrot de la Tranchée, ouvert 7j/7 (pas facile de trouver un restaurant le dimanche soir à Tours Nord !).
Vendredi soir, pour mémoire: l'excellent restaurant Mao.




1 : l'éditeur Christophe Lucquin fait appel au crossfounding pour desserrer les contraintes de trésorerie, avoir accès à un "vrai" diffuseur et payer son stand au salon du Livre (allez voir: pour un don de 50€ vous recevrez trois livres et une invitation au salon du Livre).

Un dimanche entre amis

Expendables 3 que j'ai envie de qualifier d'émouvant. (Il faut avoir grandi avec les acteurs pour penser cela, je suppose).

Déjeuner au Au pied de cochon.

Promenade aux Tuileries où nous observons diverses attractions: une bulle qui flotte sur l'eau dans laquelle la victime est enfermée et tente désespérément d'avancer (mais la bulle tourne sur place, supplice du hamster dans sa roue), deux sièges montés sur un ressort puissamment armé qui une fois libéré les projette vers le ciel (bon entraînement de cosmonautes). Nous arrivons trop tard devant le Jeu de Paume pour visiter les expositions.

Au retour nous passons par le centre des Tuileries, puis la pyramide du Louvre, la place carrée, ma préférée. Nous émergeons de l'autre côté.
— Quelle est cette église ?
— C'est St Germain l'Auxerrois.
— Celle qui a donné le signal de la Saint-Barthélémy.

Ce n'est que tard le soir que je me rendrai compte que nous sommes le jour de la Saint-Barthélémy.

Formation au management

Entendu en terrasse à côté de moi:

— Dans cette formation au management, j'ai bien aimé la différence entre impliqué et concerné: si l'on prend les œufs au bacon, la poule est concernée, le cochon est impliqué.

Lapin

Danièle tarde, et pour une fois je n'ai pas de livre. Pour ne pas avoir l'air trop louche à fixer le mur pendant des exercices de méditation, je ferme les yeux.

Aux remarques du serveur plus tard, j'ai compris qu'il n'avait pas l'habitude de voir dormir ses clients vingt minutes droit sur leur chaise.

(Danièle est arrivée avec une demi-heure de retard. J'allais passer commande.)

Mulhouse

Restaurant La Fourchette[1] (des ours en peluche à foison et des fourchettes pendues au plafond, épées de Damoclès pour de faux un peu effrayantes malgré tout — excellente cuisine), collection d'Anne Sclumberger actuellement exposée à la fondation Fernet-Branca à Saint-Louis, il y a de la neige dans les champs, un passage dans un "magasin de livres" à Mulhouse (un magnifique tout petit Lettres de mon moulin relié de cuir noir et Léonie d'Aunet, Voyage d'une femme au Spitzberg (je feuillette au passage deux tomes de souvenirs de d'Orgeix datant des années 50)).

Nous sortons trop tard de la librairie, trop tard pour acheter des œufs, samedi soir 18h30, tout est fermé.

Lincoln : être obligé de faire voter un amendement sur l'esclavage avant de négocier la fin de la guerre, car la déclaration d'émancipation des esclaves de 1863 ne faisait qu'opérer une sorte d'expropriation des "rebelles" — et donc n'ôtait pas leur qualification de "biens" aux esclaves, qui le seraient redevenus avec la fin de la guerre. Emanciper les esclaves avant de terminer la guerre, terminer la guerre pour éviter des morts inutiles, deux exigences contradictoires (car si la paix était signée, l'urgence de reconnaître l'égalité des droits des Noirs s'évaporait, ne serait-ce que par peur de l'inconnu, de cette société à construire — voter la fin de l'esclavage, c'était aussi espérer mettre fin à la guerre) mises en tension par le film.

Notes

[1] 1 rue de Landser à Schlierbach

Sainte Chapelle

Que c'est dur de faire lever les enfants à neuf heures du matin. Des zombies.

Il faut être au lycée avant onze heures pour que A. rende ses livres de français et géographie (une fois de plus son sac pèse une tonne (au moins un pack d'eau de six bouteilles qu'elle trimballe toute la journée) car elle a tenu mordicus à emmener les livres qu'elle présente en "œuvre intégrale" pour son oral l'après-midi, bien qu'elle ait les extraits étudiés en photocopie (on ne discute pas avec A. On ne convainc pas A. Va pour le pack d'eau.)

Nous l'abandonnons. Direction la Sainte-Chapelle — à Vélib. Seul défaut, je ne peux pas commenter à Félix les rues de la ville qui défilent.

Trop de monde devant Notre-Dame que j'espérais visiter aussi: moi, je ne fais pas une heure de queue pour visiter un monument, je n'y tiens pas à ce point-là (et je suis incrédule: tous ces gens là devant moi y tiennent à ce point-là? Mais pourquoi? Qu'est-ce qui compte pour eux, qu'est-ce qui est si important pour eux dans Notre-Dame?)
J'explique à Félix que si vraiment il veut visiter Notre-Dame, il faut venir à la messe de huit heures, puis déambuler dans l'église. Alors il n'y a personne ou presque. Les journées de ces jeunes gens commencent vraiment trop tard.

Sainte Chapelle. Malgré le temps gris, toujours le même miracle. Je remarque avec amusement que la restauration dees vitraux est financée en partie par Velux (c'est idiot à dire, mais ça me touche. Je ne pensais pas que l'entreprise Velux était suffisamment importante pour faire ce type de mécénat, et je n'aurais pas imaginé une entreprise que j'associe aux constructions contemporaines de moyenne gamme investir dans la Sainte Chapelle. Oui, ça me touche.)
J'aime cet endroit. Je me souviens du choc la première fois que j'y suis entrée, les peintutres de la salle basse, les vitraux de la salle haute. Je ne savais pas que cela existait. J'en connaissais le nom, une ou deux photos. Mais je ne savais que cela ressemblerait à cela. (Dix-huit ans, interne à Versailles, ou dix-neuf, à Paris, je ne sais plus: je visite systématiquement tous les monuments, tous les musées, indiqués par un guide que j'ai perdu depuis.)

Vélib, dossier carte imagin'R àla Bourse (au Châtelet il n'y en avait plus), japonais sur un vœu exprimé par O. (le meilleur japonais de Paris (Hokkaido, 14 rue Chabanais). J'y suis venue par hasard en 1996 quand je travaillais rue Pillet-Will. J'ai l'impression qu'il est devenu très connu, il ne désemplit pas, mais il n'a pas changé: le même cuisinier, les mêmes serveurs, quelques cheveux gris en plus. En goûtant les gyozas, je me dis que non seulement ça n'a pas changé, mais leur cuisine est devenue encore meilleure), Vélib, ICP pour m'inscrire en allemand (deux heures l'année prochaine. "Université du milieu de vie", brrrr!), A. nous a prévenus qu'elle ne passait pas son oral avant 15 heures, Vélib, Décatlon près de la grande bibliothèque, tongs et t-shirts, A. a fini, nous en avons pour une heure pour rentrer, je suis rattrapée par la fatigue, pas sûre de tenir sur un vélo et je pense aux kilomètres qui m'attendent: nous prenons le bus. Je dors.

Sortie de Paris épouvantable. Nous arrivons à neuf heures à Blois. J'abandonne mon projet de rejoindre mes parents sur les bords de Loire où ils vont observer les castors.

Lundi

Midi : Louvre, les acquisitions du département d’Arts graphiques. Un William Blake (qui illustre l’affiche de l’exposition), un Füssli, une magnifique miniature/enluminure dont je ne me souviens plus si les séraphins sont d’un rouge ou d’un bleu profond. Etrangement mon esprit a enregistré les deux. En sortant, je passe devant mon deuxième tableau préféré (le premier restant La Solana de Goya), une Circoncision du Baroche, qui me rappelle les couleurs du Greco ou de Marie Laurencin (oui je sais, c’est un peu contradictoire, peut-être).
A quoi servent les tableaux ? A me perdre. Plaisir onirique pur.

Soir. R. Problèmes de santé, problèmes vitaux, erreur médicale. Je glâne quelques explications qui alimentent ma culture générale et ma compréhension du monde.
Le parc immobilier suisse est la propriété des banques, ce qui explique qu’il soit si difficile d’y acheter un appartement ou une maison. Les loyers garantissent les retraites (ceci très rapidement résumé).
Autre résumé rapide : si les Américains attaquent si souvent les médecins, c’est que les assurances santé ne couvrent qu’une partie des frais d’hospitalisation. Avoir un membre de la famille en soins intensifs, c’est être ruiné. Attaquer en justice est l’une des manières d’espérer pouvoir subvenir aux besoins de la personne dépendante.

Un très bon restaurant, et des gens charmants : L'Assiette aveyronnaise, à côté du Pied de cochon

Et boire de la Guinness à New York

Après Paris, New York.

''Voilà vraiment des posts de feignasse, même pas une vraie traduction mais un résumé. Billet original ici, via un contact FB.


Steve Rushin a écrit un roman, The Pint Man, L'homme à la pinte ou L'homme aux pintes. L'action de son roman se situe dans le pub Emerald Inn (la taverne Emeraude) et le New York daily News en a profité pour lui demander ses bonnes adresses :

- l'Emerald Inn, 205 Columbus Ave., à côté de la 69th, pas loin de chez lui (et nous apprenons que Gandolfini, l'acteur des Sopranos, boit de la Guinness: pas très italien!)

- le Dublin House, 225 W. 79th St. Malheureusement le quartier a changé. Ce pub résiste, parmi les derniers témoins de l?ancien quartier.

- l'Old Town Bar, 45 E. 18th St. dans Union Square. Les murs sont chargés de livres, un héritage irlandais? Les toilettes favourites de Rushin parmi toutes les toilettes du monde, elles auront cent ans cette année.

- l'Irish Haven, 5721 Fourth Ave. dans Sunset Park, Brooklyn. C?est ici que fut tournée la scène des Infiltrés où Leonardo DiCaprio commande un jus d'airelles.

- le Rocky Sullivan's a déménagé à Red Hook, 34 Van Dyke St. en 2007. Le co-propriétaire en est Chris Byrne, l'un des fondateurs de l'orchestre irlandais new-yorkais Black 47. Il joue ici régulièrement dans son orchestre de hip-hop influencé par la musique celtique, Seanchaí.

- l'Irish Rover à Long Island City, 37-18 28th Ave. . Un verre sur trois est gratuit. Ils ne font pas restaurant mais on peut se faire livrer des plats.

- le Quays à Long Island City, aussi, 45-02 30th Ave. Avec un escalier capitonné menant aux toilettes: si vous avez trop bu et que vous tombez, ce ne sera pas grave.

Quelques lieux

Pas d'andouille à Guéméné le lundi.

Belle église de Kernascléden. Admirable vue de la place, peu haute et ouvragée. A l'intérieur, des fresques, dont un chaudron contenant les damnés et l'une des six danses macabres connues en France.

Redon. Eglise Saint Sauveur. Etonnante. Nef aveugle, plafond coffré à bois, partie romane, pas de lumière. Belles sculptures des chapiteaux, tour en trompe-l'œil, je veux dire destinée à contenir aucune cloche. Une affiche à l'entrée explique que Redon fut le berceau de la Bretagne...
Pas de carte postale, rien.

Restaurant chaudement recommandé: Le Saint-Martin à Sablé-sur-Sarthe, à deux pas de la place principale. Visiblement le chef s'y connaît en vin, la cave est impressionnante.

Boire de la Guinness à Paris

Je n'arrive pas à trouver un site qui récapitule les bars qui servent de la Guinness à Paris.

Je vais commencer une liste, toute petite, que j'enrichirai.
1e arrondissement
Quigley's Point, 5 rue du Jour - 01 45 08 17 04 A disparu en 2018.
Un endroit pour une paix royale (je ne parle pas de silence, mais de serveurs absolument non-envahissants). Pratique pour donner des rendez-vous près des Halles (à condition d'aimer la Guinness): c'est juste en face de l'entrée de St-Eustache. Permet de grignoter, pas de prendre un vrai repas.

Carpe diem, 21 rue des Halles - 01 42 21 02 01 Toujours un très bon restaurant mais ne sert plus de Guinness depuis des années (2010?).
bar et restaurant
à essayer : le camembert au sirop d'érable. De façon générale, bonne cuisine. Musique souvent trop forte. Jeux d'échec.

Carr's, 1 rue du Mont Thabor - 01 42 60 60 26
bar et restaurant
Une déception. C'était autrefois un endroit irlandais "typique", avec feu de bois dans la cheminée l'hiver. Il est désormais tenu par un asiatique (marié à une Irlandaise? je n'ai pas très bien compris) Ils sont très gentils, mais la carte y a perdu, et le charme aussi.

Hall's Beer, 68 rue Saint-Denis, 75001 Paris - 01 42 36 92 72
bar et restaurant
Honnête.

2e arrondissement
Kitty O'Shea's, 10 rue des Capucines - 01 40 15 08 08
brasserie restaurant
fabriquait autrefois un excellent pain, malheureusement abandonné. Cuisine en baisse.

4e arrondissement
The Auld Alliance Pub, 80 rue François Miron - 01 48 04 30 40
pub écossais fermé le midi en semaine. Les murs racontent l'histoire de l'alliance franco-écossaise depuis plusieurs siècles (je ne me souviens plus des dates…)
Mon deuxième préféré.

5e arrondissement
La Taverne de Cluny, 51 rue de la Harpe - 01 43 54 28 88
étonnant de trouver un bar d'habitués à deux pas de la folie touristique.

Connolly's Corner, 12 rue Mirbel - 01 43 36 55 40
Petit, décoration à base de cravates et de tonneaux, balades irlandaises.

8e arrondissement
Le Bugsy's, 15 rue Montalivet - 01 42 68 18 44
bar et restaurant
à essayer : les beignets de brie. Photos des années 30 (prohibition), géniale photo dans les toilettes des femmes (un homme en costume et cravate sur la plage vérifiant avec un double centimètre la conformité de la distance entre le bas du maillot de bain et le genou dénudé d'une baigneuse).
Celui que je fréquente le plus régulièrement actuellement.

Le Week End, 3 rue Washington - 01 45 63 45 49
bar et restaurant
à trente mètres des Champs-Elysées, une ambiance de café de quartier le matin, une cuisine simple et soignée. Chaudement recommandé pour déjeuner simplement quand on est sur les Champs.

9e arrondissement
Au General La Fayette, 52 rue La Fayette - 01 47 70 59 08
brasserie

Molly Malone Lounge Bar, 21 rue Godot de Mauroy - 01 47 42 07 77
bar café
tout petit, une façade de bar à putes (d'ailleurs il y en a encore quelques unes dans la rue). Idéal pour rendez-vous discret.

13e arrondissement
Le Bistrot Irlandais, 15 rue de la Santé - 01 47 07 07 45 N'existe plus depuis 2012, 2014?
restaurant
excellent restaurant, et patrons adorables (au début de leur installation, ne prenant pas la carte bleue, ils vous donnaient une enveloppe pour leur envoyer un chèque quand vous n'aviez pas d'autre moyen de paiement).

17e arrondissement
The James Joyce Pub, 71 Boulevard Gouvion-Saint-Cyr - 01 44 09 70 32


Boire de la Guinness en banlieue
Neuilly
St John 's Pub, 188, avenue Charles de Gaulles à Neuilly/Seine - 01 46 24 59 90
Un intérieur comme je les aime, sombre avec du parquet et des maillots de rugby. Ompniprésence d'écrans de télévision tous branchés sur la même chaîne de sport. Cuisine irlandaise.


Boire de la Guinness en province
Loire Atlantique
Café Le Transat, 7 rue Keroman à Piriac-sur-Mer (44420) - 02 40 23 62 10

Une valeur sûre

— Le meilleur ami de la femme, eh bien, j'vais vous dire, moi, c'est Picard ! D' toute façon maintenant y sont divorcés au bout de six mois, mais vingt ans après, Picard il est toujours là !

(François du Saint Pourçain, rue Servandoni)

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Agenda
Ne manquez pas cette info.

PS : Ce soir un immortel m'a fait la bise, vous croyez que c'est contagieux ?

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quelques explications ajoutées le 20 septembre 2016.
Ce soir-là, Paul et moi avons pris un verre avec René de Obaldia, qui était un élève du beau-père de Paul.
Paul se souvenait les avoir vus tous les deux dans le salon de son beau-père, et des virées à Chartres (il était également question de Jacques Laurent, mais je ne me souviens plus de l'embranchement vers cette histoire-là.)
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