Billets qui ont 'art' comme mot-clé.

MOOC

En novembre 2020, lors du deuxième confinement, j'avais entrepris un régime express (perdre les kilos du premier confinement) à base de protéines en poudre.
Je vais recommencer demain (cette fois, ce sont les kilos de l'arrêt de l'aviron — et la gourmandise). Cela devient nécessaire car ma garde-robe rétrécit: il y a un certain nombre de vêtements adorés que je ne peux plus mettre.
Le carton est arrivé vendredi, je classe et pointe les boîtes. Il en manque quatre, l'équivalent de tous les dîners. Zut, il va falloir faire une réclamation.

(Longue) vaisselle devant Slow Horses saison 3. Ai-je déjà dit que depuis Venise (le voyage à Venise d'octobre dernier) nous faisons la vaisselle à la main si nous ne sommes que deux?

Pour le reste je ne sais pas exactement ce que j'ai fait. Je devais repasser mais de toute évidence je ne l'ai pas fait. J'ai mis à jour le site Renaissance 77 (une sorte de Wordpress bridé). Les explications de Macron sont insuffisantes, parler de troupes au sol donne l'impression qu'il veut la guerre — alors que c'est une façon de la tenir à distance.
Explication de H. (qui passe tout son temps libre à se documenter sur le sujet): «il faut sept ans pour former un utilisateur de xxx (ici mettre le nom d'une arme hyper moderne et sophistiquée). Il est plus rapide d'envoyer quelqu'un qui sait s'en servir.»

Ah si, je viens de me souvenir: devant le début de Slow Horses saison 2, j'ai fait une recherche sur des cours d'art contemporain en ligne. J'ai trouvé
Par ailleurs, sur un sujet bien différent, voici un MOOC gratuit sur les finances locales qui commence bientôt (pour ceux qui veulent se présenter aux prochaines municipales).

Tweets retrouvés (6 octobre)

J'avais copié le 2 novembre ces tweets datant des environs du 6 octobre. Aujourd'hui 25 novembre je prends le temps de les commenter et de les mettre en ligne.


Le cheval blanc vu par Jean-Marc Geslot : un génial et très pratique résumé par l'exemple des courants historiographiques depuis le XIXe siècle

Des incipits réécrits par des mathématiciens signalés par Eris Lepoil

Une explication de la nécessité des compteurs électriques intelligents signalés sur Twiter par CPCHardware : en résumé, si vous ne voulez des voitures électriques sans nucléaire, vous avez intérêt à accepter ce compteur. Dans le cas contraire, la fourniture d'électricité sera erratique.

Philippe signale les cours au collège de France de Bénédicte Savoy sur le patrimoine artistique européen.

Différentes versions de Ford

Les vêtements traditionels des femmes en Islam (de toute beauté)

Un goéland sur une vitre

Un texte de 1986 rappelle comment l'Italie a triomphé des Brigades rouges : la sociologie et la psychologie plutôt que la répression (à bon entendeur, salut)

et pour Guillaume Ecclésiaste 3, 5

Faites le mur !

Stupéfaction et ravissement.

Je ne sais que dire sur ce film qui n'en dise pas trop. Au début j'ai pensé que c'était "simplement" un film sur des barges, des fin gelés, des obsessionnels qui à force d'obsession avaient réussi à faire quelque chose, selon le principe que n'importe quoi beaucoup et longtemps répété finit par devenir quelque chose.
Shepard Fairey était sympathique, Banksy carrément bon, c'était du street art, un film intéressant.
Et puis, à vingt minutes de la fin, le film se met à déraper sévère.

C'est l'histoire d'un type qui achetait des ballots de vêtements usagés pour cinquante dollars et revendait les pièces taillées un peu différemment quatre cents. Aujourd'hui il en fait autant avec "de l'art".
C'est l'histoire d'un type qui du jour où il eut une caméra entre les mains ne la lâcha plus («I respect passion»: je ne sais plus qui prononce cette phrase, peut-être Shepard Fairey ou Obey).
C'est l'histoire d'un type qui découvrit le street art grâce à son cousin, Space Invader, qui se trouva là au bon moment et qui... (no spoiler).

Je n'arrive pas à me souvenir du mythe dans lequel le créateur est de toute part dépassé par sa créature: pas Pygmalion, pas Frankenstein, mais quelque chose de ce genre, sachant que la créature, c'est O'Reilly, de La Conjuration des imbéciles.

Il faut aller voir ce film, pour l'accent frenchy de Thierry Guetta, pour l'histoire du street art (il est plus dangereux d'évoquer Guantanamo à Disneyland que de peindre des îles de rêve sur le mur israelien)... et pour la dernière partie.

Rien n'est très clair dans la conception de ce film: qui l'a fait (qui filme à partir du moment où ce n'est plus Guetta, s'agit-il de reconstitution après coup, "après l'histoire, quand on sait comment elle s'est terminée, ou tout a-t-il était filmé sur le vif?), pourquoi, qui sont les voix narratrices... Thierry Guetta, dans son rôle d'O'Reilly, semble y participer de tout son cœur. C'est la dernière étape (en date) de l'art contemporain.

Et Banksy est un extraordinaire artiste.



ajout le 31 décembre : Bon, zut, en y réfléchissant un peu, ce n'est pas tout à fait ce que je pensais (il suffirait de faire quelques vérifications Google mais je n'en ai pas envie). D'un point artistique c'est sans doute encore mieux, un film ayant plus de portée, mais je ne peux m'empêcher d'être un peu déçue: c'est moins méchant ainsi.

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