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Le pied bleu

Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est (presque) le titre d'un album de Lucky Luke.

Bon, rien à raconter sur cette journée. Je pourrais vous mettre une photo de mon pied jaune violacé, mais il paraît que c'est moche. (C'est moche).

Donc rien. Je continue Döblin, Voyage en Pologne.

Ah si : j'ai peut-être fait un coup de p*** à quelqu'un de la boîte: ayant reçu un message de la logistique me disant que ma commande serait honorée entre une et quatre semaines et qu'il était inutile de les relancer durant cet intervalle (c'est surtout cette phrase qui m'a agacée), j'ai fait suivre le message à mon chef en commentant que quatre semaines était envisageable, mais que c'était la limite. J'ai mis l'émetteur du message en copie.
J'ai reçu un mail dans la journée pour me dire que ma commande était passée.
Je ne sais pas si je suis contente ou embarrassée. Je ne souhaitais pas spécialement passer devant tout le monde, mais je ne pouvais pas me permettre de prendre du retard. Je ne pensais pas que cela aurait un tel effet.

Selfie en pied

Mon pied dégonfle bien, je suis contente de l'évolution. Je porte une attelle (le mot moderne semble être orthèse) ce qui pose quelques problèmes au niveau des chaussures.
Mais c'est bien, c'est les vacances, il n'y a pas grand monde dans les bureaux et cela me donne un prétexte pour me promener en jean et basketts.

Sauf évidemment qu'elles commencent à être un peu vieilles (printemps 2002) et que cela commence à se voir.


Entorse ou presque

Tombée dans la rue en allant prendre le RER. Entorse ou quasi. Je passe à la pharmacie à La Défense. Voltarène en compresse autocollante, c'est tout de même fantastique.
Je boîte si bas que je me laisse convaincre d'aller déclarer un accident de trajet à l'infirmerie (important si je devais être arrêtée plus tard, paraît-il). A quatre heures et demie, radio (les cabinets de radiologie sont toujours aussi désagréables).
Rien de cassé — je gambade presque de soulagement en sortant.

Deux heures à tuer en attendant le dîner des anciens : My Sweet Pepper Land. Chic, il est encore possible de faire des westerns (des easterns), avec un shérif, une institutrice, une bande de malfrats locale, des chevaux et des montagnes déchiquetées (je ne me moque pas: ça fait plaisir de voir ressuscité ce genre éculé). Il me semble même avoir détecté un hommage à la musique de Dead Man dans les moments cruciaux.

Dîner entre anciens Scienses-Po sur le thème de la littérature allemande (sur le principe du bookcrossing, si vous vous souvenez). Les gens ne se donnent même plus la peine de donner le change:
— Et c'est facile à lire?
— Ce n'est pas le terme. C'est austère. Moi j'aime bien.
350 pages. Trop gros. (Il s'agit de Voyage en Pologne de Döblin).
Sur les six personnes à table, je suis la seule à jouer le jeu (il faut dire que je viens pour ça (les livres), pas pour copiner ou enrichir le sacro-saint "carnet d'adresse") et à repartir avec Remarque en omnibus (les autres ne prennent rien, ne "cross" rien). Je ne lirai sans doute pas les quatre romans — mais un, je vais au moins essayer.

J'ai les chevilles qui enflent

Ou plutôt j'ai les chevilles enflées. C'est hideux, douloureux, c'est la conséquence inattendue de mon coup de soleil sur les jambes.

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