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Lars von Trier : le nouveau Paco Rabanne

Ce que je savais de Lars von Trier, dans l'ordre de mes vues / visions / visionnages (quel est le mot adéquat?) avant de voir ce film:
Breaking the Waves fascinant, Element of crime le meilleur, Dancer in the Dark exaspérant dans son pathos larmoyant et ses erreurs de logique.

La première partie de Mélancholia m'a amusée (le personnage de Charlotte Rampling m'évoque quelques souvenirs personnels: communauté de folie), mais plus le temps passait plus il ralentissait, et le film devenait franchement ennuyeux (un beau verger avec des pommes, une balançoire, que c'est beau, et le cheval qui ne passe pas le pont, et le contraste entre la blonde et la brune,…: un catalogue de clichés), je n'arrivais pas à voir ma montre, j'hésitais à sortir quand j'ai eu envie de rire en voyant Kirsten Dunst allongée à poil près de l'eau (je vous l'ai dit: cliché sur cliché, dans tous les sens du terme) (s'est-elle fait refaire les seins?)

Imaginez à peu près ça (mais nue) :







Et ça continue, d'illogisme en invraisemblances (et pendant ce temps je pense à Pournelle), pour finir comme un mauvais tee-shirt.





Arrghhh.

Inception

C'est bon: je ne supporte plus la voix d'Edith Piaf, et encore moins La Vie en rose.

Qu'on me rende Jumandji et Blade Runner. Et La mort dans la peau. De l'action ET de la poésie.
(En tout cas maintenant, on sait à peu près ce que donnera une adaptation des Neuf Princes d'Ambre.)


Ah si quand même: un instant je me suis dit que cela aurait pu faire un intéressant Alice au pays des Merveilles (sur le pont, les miroirs, les mondes doubles). Mais ces secondes ont été vite oubliées. Quel navet.

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