Levée à six heures pour prendre à sept heures moins dix un bus qui ne passera jamais. J'étais pourtant arrivée tôt à l'arrêt en me doutant qu'il aurait de l'avance un dimanche matin si tôt, mais las, il a dû passer avec dix minutes d'avance.
Bus suivant, train pour Cassis, petit déjeuner avec E. (Chaque fois que je m'embarque dans trop d'initiales je pense à Matoo. (Chez moi tout est mémorial, c'est grave docteur?))

Pas de photo : toutes les photos de mer bleue sont bleues, avec le même défaut d'avoir un cadre en deux dimensions alors que ce que l'on voudrait photographier, c'est l'absence de cadre, l'horizon, le zénith, la sphère.

Baignade dans une calanque, retour salé, l'eau attaque les plaies que l'on a toujours à l'aviron (une ampoule, une écorchure, etc). Cela ne fait pas vraiment mal mais ça creuse la chair.
Sortie de seize kilomètres, sans effort.

Douche, déjeuner, pastis, récit autour d'Havas et Bolloré (redouter un patron tout en aimant une boîte, terrible dilemme: que faire?), potins du club.

Bus encore, folklorique (tout le monde pourra-t-il y monter? Serons-nous à l'heure pour le train de retour à Marseille?), TER, TGV, RER. La terre tangue.