Billets qui ont '2016-03-30' comme date.

Mardi

Rien. C'est ce que j'ai envie d'écrire tous les jours: rien.

Suite de la rédaction du rapport de gestion pour l'arrêté des comptes lors du conseil d'administration du 6 avril. Je me bats avec la définition des prestations (quatre façons différentes d'y intégrer les frais.)
Bibliothèque. Grec III (est-ce une méthode pédagogique italienne (finalement la prof est italienne et non grecque) de toujours reprendre la traduction depuis le début tant qu'une traduction n'est pas terminée? puis dans sa totalité quand nous avons fini? ou la prof est-elle juste feignante?) et cours sur Grégoire de Nysse, très vivant.

Grève

Grève, ça faisait longtemps.
C'est le jour que je choisis pour oublier ma carte Navigo. Je rachète donc un carnet de tickets, car c'est aussi le jour que j'ai choisi pour aller chercher des livres à la bibliothèque de l'ICP (c'est la lecture de Sur les psaumes qui m'a donnée des indications bibliographiques).

J'emprunte:
- Epektasis, mélanges offert au cardinal Daniélou (je vois arriver avec stupéfaction un livre de la taille d'un petit Larousse. Chapeau les éditions Beauchesne!)
- M.Canévet, Grégoire de Nysse et l'herméneutique biblique (je découvre la beauté physique des éditions augustiennes, l'encre et le papier)
- Balthasar, Présence et pensée, sur Grégoire de Nysse, un Balthasar qui paraît accessible.

Grève, donc.
Le matin, pas beaucoup plus de monde qu'un jour où deux trains ont été supprimés.

Le soir, ce fut plus comique. J'arrive en courant (pfff pfff) avec deux minutes d'avance sur le quai gare de Lyon pour attraper le dernier train qui part ce soir (21h45). Comme je l'avais anticipé (car c'est habituel mais attention, ce ne doit pas être considéré comme acquis, cela reste aléatoire, arbitraire, dans la grande tradition ératépéessencéef), le train ne part pas aussitôt.
Finalement, il partira avec quarante-cinq minutes de retard. J'aurais pu manger tranquillement mon dessert.

Car ce soir, il y avait bookcrossing, heureusement à deux pas de la gare de Lyon, sur le thème de l'humour et l'ironie chez les auteurs contemporains (l'organisatrice adore ajouter "contemporain". Impossible de creuser les sillons de la littérature classique, toujours elle nous impose les "contemporains".) J'ai présenté Hervé Le Tellier, Les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable. Dommage que cette rencontre n'ait pas lieu un peu plus tard, après la parution de Moi et François Mitterrand, à venir dans les prochaines semaines.
Je l'ai présenté en courant et la première car il était déjà neuf heures, nous avions pris beaucoup de retard. Gentiment, le restaurateur m'a amené tous les plats quasi ensemble et je me suis brûlée avec mon crumble aux pêches. J'ai tout avalé et suis partie en courant (sens littéral).
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