Billets qui ont '2017-02-11' comme date.

Flocons

Double canoë avec Nadine. La neige commence à tomber. Les yolettes font la course. La dernière ne nous a pas rattrapées (yes!!).
Je n'aurais peut-être pas dû sortir sur l'eau, je crois que je suis malade. L'émotion des derniers jours qui retombe, peut-être (j'ai souvent un rhume après un gros coup de stress.)

Le fauteuil-club qu'on avait prévu d'installer au dernier étage ne passe pas dans l'escalier.

119/365 RAS

RER D à 8h52
Départ à 17h15 pour tenter en vain de me coordonner avec H. qui rentre de Tours (ce qui sera un échec).
Une semaine sans problème : les transports sont plus fiables pendant les vacances, quand nous sommes moins nombreux, CQFD.

Cinquante ans

Sortie en quatre, aller-retour dans le petit bras parce qu'il y a beaucoup de courant. Je suis à la nage (puis Gilles, Olivier, Alexandre).
Il me semble désormais être soit à la barre soit à la nage. Prendre le petit bras à l'envers donne l'impression de ramer dans un miroir, tous les repères sont inversés (comme à l'aviron on recule, il faut se retourner pour la direction — d'où l'importance et la difficulté de la barre. On prend des repères sur le bassin, tout droit à partir de cet arbre, à partir de cette péniche il faut légèment modifier le cap, etc.: soudain tout est inversé.)
Il fait froid, temps à neige.
J'ai cinquante ans, je regarde la Seine courir sous la coque et je rame comme à quatorze ans sur la Loire. Où est passé tout ce temps?

Nocturnal Animals. Je ne veux pas spoiler mais c'est un film sans rédemption. Faire les mauvais choix et s'en apercevoir (toujours) trop tard. Irréversible.

Le soir dîner en famille à l'opportun. Conversations à bâtons rompus et éclats de rire as usual. Nous ne sommes pas sortables, je note quelques regards étonnés.

Et deux histoires drôles que je ne pensais pas raconter, surtout la deuxième (que les lecteurs pudiques s'abstiennent), mais qu'un ultime ajout de ma fille me fait noter ici.

La première est de H: Un père, son fils et ses deux filles dînent ensemble. L'une des filles annonce: «Papa, je suis lesbienne». Bon très bien, pourquoi pas. Mais la deuxième ajoute: «moi aussi» et le père s'exclame: «mais c'est pas possible, il n'y a personne qui aime la bite, ici? — Si, moi», dit le fils.

La deuxième est plus hardcore. C'est un caniche et un doberman qui discutent dans la salle d'attente d'un vétérinaire:
— Pourquoi tu es là, toi?
Le caniche répond: — Ma maîtresse faisait du yoga à poil, j'ai pas pu résister, et…
— Et?
— Ben on va me couper les coucougnettes. Et toi?
— Un peu pareil: ma maîtresse faisait sa sieste à poil, j'ai pas pu résister, et…
— Ah, toi aussi, les coucougnettes?
— Non, moi on va me couper les ongles.

C'est alors que la voix de A. s'élève: «Ne me demandez pas comment je sais ça, mais on ne leur coupe pas les ongles, on leur met des chaussettes.»
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