Nous avons fait quatre allers-retours à la déchetterie, trois pour jeter les cartons de déménagement, un pour donner les trois meubles minces destinés aux CD. C'était une erreur de les acheter, c'est un remords de les donner quasi neufs.

Le rez-de-chaussée paraît immense maintenant.

Pas d'aviron ce week-end : trop de courant. J'ai eu raison d'y aller jeudi.
Les culs gelés, Bruges, un an maintenant. Les dernières sorties libres.

Le variant anglais (sud africain, brésilien — mais l'anglais est le plus proche, évidemment) du virus suscite beaucoup d'inquiétude car il est très contagieux. On évoque un reconfinement en février, c'est une question de jours (nous somme déjà en couvre-feu à 18 heures depuis une semaine, ce qui complique singulièrement la vie quotidienne) — d'où les voyages immédiats à la déchetterie, pendant que c'est possible, d'où notre réponse à des amis qui voulaient voir le loft: «venez dimanche, pendant que c'est possible». Plus d'écart entre la décision et le passage à l'acte, car qui sait ce qui demain sera possible.

Une amie rapporte les paroles de son député rencontré lors d'une réunion de parti : pas de réouverture des cafés et restaurants avant juin — avant une vaccination à 60%, en fait. Je ne sais pas si c'est vrai, mais ça m'a fichu un coup au moral. Les restaurants me manquent, les cafés, la liberté de s'assoir pour perdre quarante minutes à ne rien faire d'utile, la liberté de ne rien planifier, de ne pas prévoir ses déplacements au chronomètre.
Et la peur, aussi, la peur pour tous les lieux qu'on aimait qu'on n'est pas bien sûr de revoir.



Humour du Gamm vert d'Ecuelles: le panier Covid