Mon plus grand problème c'est la procrastination. Je crois que cela a commencé en sixième avec les rédactions à la maison: trop de perfectionnisme, la peur de ne pas être à la hauteur. Bien plus tard j'ai trouvé une remarque: «la première qualité d'un travail, c'est d'être terminé» (ça m'avait plu: la phrase d'un père à son fils qui peaufinait sa thèse).

Bref, mon plus grand problème en confinement (comme en vacances, comme à chaque fois que le temps s'étend devant moi) c'est de m'y mettre.

Quelque chose pour la maison/le jardin, quelque chose pour le boulot, quelque chose pour l'ICP.
Et puis les blogs, le sport, l'arrosage.
Lire un peu, regarder un film (en entier).
Peut-être que ça fait trop. Peut-être que ça ne peut entrer dans aucune journée. Peut-être que je suis trop ambitieuse, trop affamée.

Quelque chose pour la maison/le jardin: taillé l'herbe de la pampa,
quelque chose pour le boulot: réécrit le PCA (plan de continuité d'activité),
quelque chose pour l'ICP: le début de Clément d'Alexandrie (§4/27).

Ma journée a ressemblé à une journée d'école primaire, avec des pauses récré dans le jardin. Il fait beau. Comme chaque fois que je travaille dans le jardin, je m'émerveille que les plantes transforment le soleil, la terre et l'eau en matière. Sans elles nous ne sommes rien.

J'ai oublié de tailler l'herbe de la pampa en mars. J'espère de ne pas la faire crever en la taillant maintenant. J'ai pensé à maman qui disait qu'en avril il n'était pas trop tard pour tailler les rosiers.
Mais l'herbe de la pampa, ce n'est pas des rosiers.
A priori cependant, ça devrait être plus résistant.
J'espère que ça ira.




Deux blogs grâce à Gilda : entre café et journal et au fond du galetas.
Un film étrange sur Mubi : Répertoire des villes disparues. Je commence Aux frontières de l'aube.