Billets qui ont 'Kozlika' comme nom propre.

Le mariage le plus attendu et le plus inattendu de l'année

Inattendu… En fait je n'en sais rien, peut-être que l'entourage avait senti des frémissements. C'est un retour aux fondamentaux, la protection de la famille et du patrimoine (le mariage d'amûûûrrr date d'un siècle, peut-être moins).
J'apprends que le texte lu à la mairie a changé, qu'on parle désormais de violences psychologiques et physiques. Mazette, nous nous éloignons (enfin) de saint Paul.

Parc Montsouris. Je suis venue pour le plaisir de voir des gens heureux, des gens qui comptent pour moi même si nous nous connaissons peu et avons peu d'opinions communes. De l'humour, la volonté de s'entraider et la capacité à parler d'autre chose que des sujets qui fâchent suffisent à vivre ensemble, ou tout au moins à se lire et à se rencontrer de temps en temps.

Comme prévu je ne connais pas grand monde à part Gilda et les mariés. Je découvre IRL trois blogueurs, Orpheus, Satmandi et Noé cendrier. Je reconnais Padawan (en train de raconter une anecdote, «Moi je suis monsieur "ah mais en fait, quand on te connaît, t'es sympa») et Sacrip'Anne, déjà vus en photo ou en visio. Archéologie, cela fait quinze ans, seize ans que je les ai lus? je confonds un peu les histoires, je me souviens mais je mélange, Fuligineuse, Virgile, Tarvalanion, il y avait un pompier à Toulouse, je n'ose pas poser de questions car je ne sais pas qui est ami de qui, tout cela est trop loin maintenant.

Je déguste les célèbres maamouls: plaisir d'expérimenter la légende.

Durant une semaine la météo a prévu des orages pour aujourd'hui, mais il fait magnifiquement beau. Des gens très organisés ont amené d'énormes poufs (qu'on gonfle en de grands mouvements de bras, m'a-t-on dit) qui donnent le mal de mer (il faut de la cohésion pour s'assoir dessus à deux ou trois) et ravissent les enfants. Il y a des chips, des tourtes, des tartes. Les gens prennent des nouvelles, pour certains cela fait dix ou quinze ans qu'ils ne se sont pas vus. Les plaids et poufs se déplacent au fur à mesure que tourne le soleil, la pelouse est verte et soyeuse, les arbres majestueux. Satmandi nous raconte une histoire de harcèlement (et le peu de mesures prises), la dernière année avant la retraite est difficile. Les conversations tournent autour des projets immobiliers, Le Guillevinec en tête (le Godrick's Hollow des blogueurs).

Je rentre. C'est difficile de se dire que demain il faut y retourner. Photo de pieds car l'un des participants ne veut pas apparaître sur internet.

mariage Anne et Franck. Parc Monsouris. Des pieds


N'oublions pas la page de pub: les livres de Sylvie Lassalle, amie de la mariée.

Le bonheur du jour

Les blogueurs historiques convolent.

Mais que cela fait plaisir. Je les lis depuis si longtemps, ils font partie de mon univers alors que je les connais si peu (ou très bien, mais pas — si vous comprenez ce que je veux dire), c'est comme si Yoko Tsuno épousait Lucky Luke.

Et dans ta face (dans vos faces), tous les rageux qui m'expliquent que les écrans/internet c'est le mal, et qu'eux, ils préfèrent la vraie vie.

New York sous la pluie

H. a très mal dormi («Il ramasse les poubelles à trois heures du matin avec un camion antédiluvien, c'est comme si on dormait dans la rue») et moi comme une masse (aidée de ma boule quiès fétiche). Petit déjeuner à deux pas, chez Pax. Cinq pancakes, j'ai mangé pour la journée.

Nous avons le choix entre retourner au Met ou suivre la High Line. Evidemment, toujours logiques, comme il bruine, nous avons choisi la High Line. C'est au bout de la rue ou presque, nous sommes sur la W 35th st, ça commence au bout de la 34th.

Je repère le nom de Richelieu sur un immense bâtiment qui paraît être une ou la poste. Mais pourquoi?


(Nous achetons des timbres au passage.)
Tout le quartier vers les docks est en travaux, les hommes en bleu de travail et casques de chantier vont déjeuner (il est presque midi), un building est quasi fini, un autre sorti de terre, deux autres n'en sont qu'aux fondations. Cette ville dégage une énergie folle.


Près de l'Hudson se trouvent les parkings de bus et les voies de garage de Penn Station. Il bruine.
Comme de juste, de détours en diverticules nous arrivons par la 33th et non la 34th. H. refuse de faire demi-tour («il y a des escaliers, je les ai vus sur le plan») et nous suivons la High Line… d'en bas, ce qui me fait rire (une atmosphère de casses automobiles et de monde qui se dissout dans la brume de l'Hudson).
Sur la photo, le but, c'est la voie suspendue, interdite, inaccessible.


(Nous finirons par trouver des escaliers.) Grâce au mauvais temps il n'y a pas beaucoup de monde. Evidemment, ce doit être beaucoup plus joli au printemps ou à l'automne, mais même ainsi, cela me plaît beaucoup. J'aime les bancs, les rails désafectés, les herbes jaunies, les immeubles, les rideaux noirs de suie, le ciel…

A deux cent mètres de la fin se trouve cette maquette de Manhattan taillée dans la pierre. J'ai beau savoir que cela ne rendra rien avec mon iPhone, je la prends en photo: une vue d'ensemble, Central Park et Wall street.



Soupe et latte au café Kava du coin, retour en passant par Penn Station pour acheter nos billets et reconnaître notre chemin dans ce dédale. Il pleut de plus en plus.
Deux heures avant le départ. Nous allons perdre du temps chez Macy's, puis récupérer nos bagages à l'hôtel et nous tremper comme des soupes en allant à la gare.

J'écris du train (arrivée à Boston à 20h30). Vive la 3G et la technologie! (Depuis le début du voyage je rends grâce à mon iPhone. C'est tout de même une invention incroyable (bon d'accord, ça fait deux ans que je l'ai. Mais je commence tout juste à m'en servir réellement. Et puis il faut que je m'habitue aux bonheurs du jour (Depuis combien de temps n'ai-je pas dit à quelqu'un que l'une des choses qui m'a le plus marquée dans les blogs, c'est ça?))

Le parfum de Chondre

Quand j'arrive, en retard bien évidemment, Kozlika et Franck, Chondre et Snooze, sont déjà là.

Violent accès de jalousie en découvrant l'appartement de Matoo et Colin : certes il est spacieux, aéré, avec du plancher, avec une vue dégagée sans vis-à-vis proche, mais surtout, il est propre et rangé — moins de quatre semaines après leur emménagement. Quel est ce prodige? (Et c'est ainsi que je découvre que Matoo, malgré sa vaisselle sale, est maniaque. S'en suit une conversation compliquée sur les portes de tiroir et placard ouvertes ou fermées entre Chondre, Snooze et Matoo d'où il ressort qu'ils pourront jouer les couples échangistes, même si je ne sais quelle configuration recommander (faut-il mettre les fermeurs de portes ensemble, ou doit-on redistribuer les maniaques? Je ne sais.))

Nous ne verrons pas beaucoup Colin puisqu'il est enfermé en cuisine (mais Matoo ne l'a pas encore voilé). En contrepartie, il est bien clair que Colin n'est là QUE pour l'argent de Matoo, qu'il abandonnera dès que celui-ci aura été ruiné par le loyer exorbitant de cet appartement.

Discussion philosophico-juridique: le Pacs est-il un sous-mariage, un mariage du pauvre qu'il est déshonorant d'accepter quand on est homo ?
Discussion sociologico-éthique: vaut-il mieux pour un couple homosexuel masculin adopter une fille afin d'éviter d'être soupçonné de pédophilie; les gens vont-ils présupposer qu'un couple homosexuel poussera leur garçon à l'homosexualité? («Moi j'aurais peur qu'il ne soit pas hétéro, déclare Matoo en souriant, c'est ma vieille homophobie qui ressort», et cachant son visage dans ses mains, simulant le désespoir: «Mon dieu! nous avons foiré son éducation!»)

Au moment de partir, je fais la bise à Chondre et n'y résiste pas, il sent trop bon:
— Qu'est-ce que tu utilises, comme lessive? Ça sent super-bon.
— Ce n'est pas de la lessive, c'est mon parfum.
La gaffe. Je suis drôlement embêtée, j'essaie de ne pas le montrer.

Mais Chondre est parti dans des explications : il existe un blog sur les parfums, très probablement tenu par un "nez" de la profession, qui a parlé d'une ligne de parfums s'attachant à reconstituer les odeurs de propre. (In petto, je songe à l'odeur de sapin de Noël de Biff dans Embrasser une fille qui fume).
Le parfum de Chondre, c'est donc Warm Cotton de Clean.
Il faut que je me trouve ça.

Instructif

Une solution simple pour remplir son blog, c'est de commenter celui des autres.

Donc c'est l'anniversaire de Kozlika, et elle le fête en parlant d'un sujet ma foi rarement abordé.

L'élégance du blogueur

Je n'aime pas les blogs de râleurs ou de pisse-froids, les blogs qui font la morale, les blogs qui sont contents d'eux-mêmes. Je n'en souffre pas puisque je les évite.

J'aime les blogs tenus avec distance, dans lesquels «les petites contrariétés» deviennent des anecdotes amusantes ou des occasions d'auto-dérision, j'aime les blogs qui savent exprimer les sentiments sans appuyer (le plus difficile, il me semble; sous ce rapport Kozlika m'a plus d'une fois laissée sans voix), j'aime les blogs qui portent un regard étonné ou amusé sur le monde ou qui vont à la pêche sur internet et partagent leurs trouvailles.

C'est pourquoi, en hommage à tous ces billets lus soir après soir pour mon plus grand bien-être moral, et bien que je sois furieuse pour un certain nombre de raisons, je vais parler de la vitrine du chocolatier 16 rue d'Assas, juste devant la station de Vélib où j'ai garé mon vélo afin d'aller emprunter à la bibliothèque le livre qui m'évitera d'attendre deux semaines que les circuits de la direction Achats crachent ce dont j'ai besoin dans les deux jours.

Deux photos,



la seconde bien évidemment dédiée à Chondre.
(Désolée pour les reflets, je ne me suis pas méfiée (et puis je suis allée vite, je suis toujours gênée de photographier ainsi des objets qui me paraissent des objets personnels.)


Pourquoi les pdblogs ?

Ce fut la question de Gvgvsse, me regardant dans les yeux, attendant visiblement une "vraie réponse", quand je le rencontrai en mai 2005.

Evidemment, la réponse qui vient est "Pourquoi pas?"
L'autre est "Quelle question bizarre, pd n'a jamais été un critère, je ne choisis pas selon ce critère".
La vraie réponse est «Je ne sais pas».
L'autre réponse est «Je ne l'ai pas fait exprès» ou «c'est un hasard» (une recherche sur versatile qui m'a fait tomber sur un billet de Matoo).
La dernière réponse possible est «c'était peut-être inévitable pour une lectrice de Renaud Camus». (Absurde: j'ai commencé par Du sens et Répertoire des délicatesses du français contemporains, qui sont très neutres de ce point de vue: je le répète, l'homosexualité n'est pas un critère de choix).

Quoi qu'il en soit, la question de Gvgvsse a continué de me turlupiner: est-ce que c'était bizarre, de ne lire que des blogs pd? Evidemment, la raison principale du phénomène, c'est qu'ayant commencé par lire Matoo, puis ayant circulé dans ses favoris, I was trapped. Finalement, celui qui m'a permis de sortir de cet enfermement, c'est Philippe[s] (trouvé, lui, par une recherche Google avec "Renaud Camus" en mots-clé), car ses favoris sont d'une autre nature (qui détermine un monde tout aussi clos).

Mais la question reste, ou plutôt est ré-avivée, quand un ou deux de "mes" lecteurs masculins hétéros m'avouent ne pas accrocher avec mes blogueurs favoris. «Tant pis», pensé-je avec philosophie, ou «ça ne m'étonne pas», si je suis d'humeur sardonique.
Je me souviens de la surprise de Matoo, et aussi de quelque chose qui ressemblait à du soulagement, quand papotant pour la première fois ensemble, il s'exclama «mais t'es pas une fille à pd, alors», me laissant interloquée (mais qu'est-ce que c'est et pourquoi préfère-t-il que je ne le sois pas?). Plus tard, au cours d'une soirée, un certain Yann me peignit un tableau moqueur de la FAP: «Ça commence à l'adolescence, elles sont grosses, moches,…» C'était méchant et moqueur, et j'ai plaint ces filles dont j'ai soupçonné le besoin de chaleur humaine et d'amitiés gratuites (mais après tout je n'en sais rien, ces mondes-là me sont à peu près inconnus). Mais bon, Yann, c'est spécial (pas du tout mon genre, mais ça me ferait bigrement plaisir de le revoir parce que par une de ces alchimies inexplicables, on s'amuse bien (les mêmes dispositions naturelles à la langue de vipère, je suppose).)

Récemment, j'ai lu une phrase de Kozlika qui m'a arrêtée: «Ah tiens, c'est bien la première fois que je me sens d'emblée si à l'aise avec un hétéro.»
Je ne dirais pas ça mais je comprends parfaitement ce qu'elle veut dire. Ce qui m'ennuie, c'est que je suis incapable de l'expliquer.
Pourquoi ne serait-on pas spontanément à l'aise avec un hétéro? «Méfiance, méfiance, mais qu'est-ce qu'il me veut?»
Pourquoi serait-on spontanément à l'aise avec des homos? (ce qui n'est pas mon cas, d'une part parce que je n'ai pas de "gaydar", je suis même totalement nulle (ce genre de catégorisation ne m'a jamais intéressée), d'autre part parce qu'il y a a des homos avec lesquels je suis très mal à l'aise…)
La distinction de Kozlika est inopérante dans mon cas. Mais cependant… Il existe un soulagement (qui doit paraître incompréhensible à beaucoup) à NE PAS être l'objet d'intérêt principal. Je me souviens de mon amusement à constater que mes hommes préférés étaient finalement les hommes amoureux (d'une autre), les hommes passionnés (d'un sujet), les prêtres (qui peuvent entrer dans la catégorie précédente), bref, ceux qui n'ont d'autre intérêt à parler avec moi que le désintéressement et leur propre passion.
Il est possible que je sois une exception, comment savoir, puisque je ne parle pratiquement qu'avec des garçons (comme dirait Kozlika) depuis toujours, sports et maths obligent.

Finalement, j'aurai passé mon temps à faire oublier que j'étais une fille jusqu'au moment où je me serai rendu compte que ce n'était pas réellement possible, et qu'une paire de talons et un peu de maquillage et un sourire pouvaient obtenir beaucoup de choses1, ce qui est, avouons-le, profondément décevant.

Enfin, j'ajoute que la phrase de Kozlika m'a rappelée les phrases de Nuruddin Farah: «Les femmes sont comme les fourmis, elles ont développé une sensibilité au danger, elles ont développé des antennes comme les fourmis pour interpréter un sourire, un cadeau… (un cadeau n'est jamais gratuit)». Nuruddin Farah m'a profondément étonnée, j'ai eu l'impression qu'il avait compris quelque chose : «il va falloir payer» est une arrière-pensée inconsciente, les femmes (ou juste moi?) ne croient pas beaucoup à la gratuité… Je me souviens de Marilyn Monroe, qui sortait draguer dans les bars pour s'assurer de sa séduction (oh ce doute des femmes), et qui disait toujours oui en posant pour seule condition «d'être gentil». Cette condition est si triste.

Parfois je me dis que je suis complétement folle, très très parano (j'ai au moins un ennemi pour le penser) et que c'est totalement ridicule. D'autre fois je me dis qu'un homme blanc hétéro dans la société occidentale, c'est-à-dire dans une société entièrement taillée à sa mesure depuis des siècles, ne peut pas voir la société dans laquelle il vit, comme un poisson ne peut avoir conscience de l'eau, et je le plains un peu.



Note
1 : reconnaissons la grande complicité avec certains (généralement la catégorie "amoureux d'une autre") qui vous voient faire, le savent, et s'offrent le plaisir de céder malgré tout (je parle de sujets professionnels) tandis que je sais qu'ils savent et qu'ils savent que je sais… Cette complicité-là est merveilleuse. (En plus simple, il y a tous les gestes de la galanterie ancestrale qu'une bonne féministe devrait refuser mais que je trouve si agréable en compagnie d'un homme intelligent.)

Le CSS et les saumons

A l'aide des conseils de Kozlika d'une part, de l'aide en ligne de Dotclear d'autre part, j'ai donc installé ce blog. Bien entendu, je l'ai installé trois fois. La première fois j'ai entré en clair mon nom et mon prénom dans la fenêtre de création du premier utilisateur, qui est également l'administrateur; or je ne voulais pas qu'ils apparaissent ainsi. Persuadée que ce n'était pas modifiable puisqu'il s'agissait des données de l'administrateur, j'ai décidé de tout mettre à la poubelle. La deuxième fois, parvenue à l'étape du paramétrage de la base de données, l'installation s'est arrêtée en remarquant "il semble que Dotclear est déjà installé sur votre machine", ce qui fait que le processus s'est interrompu avant que j'atteigne la fenêtre de création du premier utilisateur.
J'ai donc tout remis à la poubelle et cette fois-ci pensé à soigneusement effacer tous les cookies, pour parvenir strictement au même résultat.
C'est alors que je me suis aperçue qu'il était simplissime d'effacer mon nom et prénom, que ces champs n'étaient absolument pas protégés.

Je me suis ensuite penchée sur les conseils de Kozlika pour changer les styles. Et j'ai découvert CSS.

H. m'a tendu CSS, la référence, d'Eric Meyer chez O'Reilly. J'aime beaucoup les couvertures de cette collection, qui restent cependant un mystère: des saumons pour un langage nommé Cascading Styles Sheets, c'est encore logique, mais pourquoi un rhinocéros pour Javascript, un mouflon pour Perl ou des hippocampes pour les algorithmes en C ?

C'est ainsi que ce livre technique de cinq cents pages se termine par :
« Les saumons ont une place importante dans l'écosystème car leur carcasse pourrie fertilise les lits de rivière. Cependant, leur nombre est en diminution ces dernières années. Les raisons en sont la destruction de leur habitat, la pêche, les barrages bloquant leur passage, les pluies acides, la sécheresse, les inondations et la pollution. »

Cela m'enchante.

(Je ne me fais cependant aucune illusion, cette page risque de rester ainsi encore très longtemps: pas beaucoup de temps, pas beaucoup d'importance...)
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