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Persévérer

«Les notions mathématiques qui demandent, pour être domestiquées, une certaine durée d’apprentissage sont perçues comme trop difficiles et provoquent chez certains étudiants une réaction de rejet immédiat, ils n’ont pas l’habitude de persévérer après des tentatives infructueuses. Il est très difficile de faire comprendre que l’erreur est souvent féconde en mathématiques.»
La sonnette d'alarme de la Société des mathématiques françaises.

A Neuilly nous ramons entre adultes, entre salariés. A Melun, nous croisons les minimes, les cadets, qui s'entraînent pour la compétition. Ils se lèvent et viennent ramer. Cela me fait un bien fou de voir des jeunes qui ne glandent pas au lit en jouant aux jeux vidéo mais se lèvent pour s'entraîner (et souffrir!)

Microcrédit

A la suite du remboursement imprévu des impôts, j'ai accordé (je ne sais pas quel verbe utiliser: souscrit? choisi?) quelques prêts via kiva, sans savoir si j'obéissais à une impulsion superstitieuse à la suite de ce coup de chance ou à une très vieille tradition de remerciement par les prémices telle qu'en offre le Pentateuque et que le représente aujourd'hui encore Thanksgiving (certains diraient que ce n'est pas différent).

Ce sont des prêts par tranche de 25 $ accordés à des particuliers à travers la planète pour les aider dans un projet ayant un impact immédiat sur leur vie quotidienne. Il y a très peu de défauts de paiement, mais l'idée est moins de récupérer son argent que de reprêter les sommes remboursées. Des prêts perpétuels, en somme, qui tournent autour de la planète.
J'aime beaucoup regarder la variété des emprunteurs, imaginer leur vie (sans doute complètement de travers, mais tant pis) et la variété des prêteurs. Regarder qui prête à qui, comme par exemple les prêts accordés par ce Saoudien (j'essaie de travailler contre ma méfiance envers l'Arabie saoudite, de ne pas réduire les gens à leur gouvernement) ou la variété géographique des prêteurs pour le projet de ces femmes lourdement voilées, par exemple. Tout cela me redonne espoir et combat mes préjugés.



La semaine dernière, j'ai découvert du crowdfunding d'un autre genre. Il s'agit bel et bien cette fois-ci de s'enrichir en prêtant à des entreprises françaises, des TPE et PME. Il y a un risque en capital (si l'entreprise fait faillite), vous gagnerez moins qu'à la bourse mais plus qu'avec un livret A ou un billet de loto (statistiquement) et vous participerez à "l'essor du tissu économique français", si vraiment vous y croyez (la vérité par l'argent: où placez-vous vos fonds?)
Il s'agit de Lendopolis, par les créateurs de Kisskissbankbank et hellomerci. Les projets présentés ont été validés par des experts comptables et peuvent rapporter entre 5 et 12% sur 24 à 60 mois.

Donc si vous en voulez beaucoup aux banques, si vous êtes prêts à risquer un peu de l'argent qui dort sur votre livret A, voilà de quoi joindre l'utile à l'utile.


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Quatre Ena2. Adeline, moi, Dominique, Florent. Beaucoup de vent, difficile. Ça penche terriblement à babord.
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