Alice du fromage

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Billets qui ont 'Montpellier' comme ville.

dimanche 18 mars 2012

Einstein on the beach

Peignée avec une fourchette parce que j'ai oublié mon peigne (depuis le temps que je rêvais d'essayer: "se peigner avec une fourchette"). Failli me prendre la pomme de douche sur la tête. Heureusement que je me tiens toujours à distance prudente en attendant que l'eau chauffe.

Errances encore. Arrêt à la librairie "Les cinq continents": belle librairie thématique, partie cartes et guides, et surtout partie littérature, livres classés par pays. Passionnante.
Visité un peu par hasard la pharmacie et la chapelle d'un hospice (les dames de la Miséricorde? quelque chose comme ça.) Rue de la vieille intendance, n°9, n°3. Journal d'un voyage en France. Magnifiques façades.

Musée Fabre bien trop tard. Visite lente d'abord, puis au pas de course, puis précipitée. Pas le temps, pas le temps. Tant pis.

Einstein on the beach. C'est un ballet, en grande part. Très belle mise en scène (mise en espace?), très graphique. Performance (je veux dire: exploit) des musiciens et des chanteurs (combien de temps le violoniste joue-t-il la même chose? Quarante minutes? Comment est-il possible de ne pas tétaniser? Et je serais curieuse de comprendre comment les chanteurs réussissent à savoir à quel moment ils doivent changer de mots (après avoir répété le précédent une centaine de fois)). Obsédant et mélodique, aussi beau à l'œil qu'à l'oreille, mystérieux aussi. Sur le principe de la variation, les changements s'opèrent sous nos yeux sans qu'on les voit: mais à quel moment a-t-elle ramassé ce coquillage? Mais d'où vient ce foulard? Discours engagés aussi, qui n'ont rien perdu de leur force, de leur pertinence.

Maintenant je voudrais voir A letter to queen Victoria.

samedi 17 mars 2012

A Montpellier

Chambre jolie, conception étrange du petit déjeuner (nous laisser vendredi matin deux baguettes chacun pour l'ensemble du week-end:???)

Harira au Mogador, rue d'embouque d'or.

Cathédrale Saint-Pierre, école de médecine, jardin botanique (nous savons qu'il y a un Washingtonia, mais il n'est pas gracile, et de toute façon nous ne l'avons pas trouvé.) Larbaud, Valéry, Gide, le tombeau de la fille de Young, le Peyrou, il fait plutôt froid, une librairie de mangas. (Plus tôt, trouvé pour un euro le livre de mademoiselle Staline. Et acheté le Travers Coda du Gibert Montpellier).

Le soir, La dame en noir, pour voir Daniel Radcliffe, bien sûr (et puis les horaires correspondaient, et puis nous savions où était la salle). Par contamination on m'attribue d'autorité un billet senior. Le premier billet senior d'une longue série, à n'en pas douter.
A la fois sans intérêt et pas mal. Cela m'a évoqué vaguement Le Tour d'écrou. Radcliffe est seul à l'écran la plupart du temps.

Retournés au Mogador. Le patron, surpris en nous voyant entrer: "Vous avez oublié quelque chose? — Non, ça nous a plu, alors on revient." (Petite salle calme (le midi) et bonne cuisine marocaine). La bouteille de gris m'achève.
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