Alice du fromage

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Billets qui ont '2017-08-29' comme date.

lundi 28 août 2017

Pas contente

Rentrée pas trop tard pour être là quand le gentil voisin garagiste viendrait ausculter la voiture (il n'a rien trouvé car elle refuse de "dialoguer" avec l'ordinateur. En désespoir de cause il va changer la sonde (quarante euros). Sinon, c'est une pièce de mille euros qu'il faut changer, et comme la voiture doit en coûter mille cinq cents…)
J'ai eu droit à une scène du deux de la part de A. parce que pour ne pas rester les bras ballants, je commençais à ramasser la poignée de tickets de caisse et de prospectus en tous genres qui jonchaient le plancher de sa voiture : il paraît que j'attente à son intimité. Elle me les a arrachés avec force pour les protéger de son corps en déclamant des bêtises — devant le voisin garagiste, la honte. (Mais que fait-elle de ces détritus, que va-t-elle en faire ? j'ai la vision atroce d'un appartement empli de tickets de caisse et de papiers de bonbon. Syllogomanie.)

J'ai sérieusement perdu patience. Je suis fatiguée que nous tenions nos engagements et pas elle, et qu'en outre elle m'accuse de méfaits imaginaires. Il me semble que lorsqu'en quatre ans on a réussi à rendre un rapport sur cinq et effectuer trois stages sur huit (et encore, le dernier grâce à moi, après mon retour, donc in extremis : elle a passé le mois de juillet à faire des puzzles et regarder des mangas) on est tenu à une certaine discrétion dans les récriminations.
Bref. Il ne va pas suffire que sa voiture soit réparée. Pour avoir le droit de rentrer à Lisieux, il va falloir qu'elle termine l'un des deux rapports de stage en cours (rien d'impossible, il faut simplement qu'elle arrête de regarder youtube tous les trente mots).

dimanche 27 août 2017

Retour

Pas de changement cette fois-ci: le TGV passe à La Roche-sur-Yon. Voyage tranquille mais peu sérieux, je blogue hors ligne pour tenter de rattrapper quelques billets en retard (j'ai la flemme et j'écris lentement) ; je lis Le Sacré de Rudolf Otto (j'ai la flemme et je lis lentement). J'ai une fiche de lecture à rendre le 9 septembre (septième année sur huit prévues). Je déteste les fiches de lecture car je n'ai toujours pas compris si elles étaient un outil destiné à rendre service à leur auteur (auquel cas leur formalisme devrait être adapté par chacun) ou un exercice académique du type dissertation ou résumé.

J'ai la surprise de trouver A. encore à la maison. Elle doit partir à l'instant, me dit-elle, ce qui vu la chaleur me semble très dangereux pour le lapin. Elle consent à décaler son départ.
Une fois de plus cela n'a aucun sens, elle aurait dû partir hier matin ou hier soir, à la fraîche. Mais tout est toujours compliqué, elle a toujours de très bonnes raisons à opposer à tout argument, et H. et A. se rejettent la faute de ce retard.

Clara, une cousine (née le jour de notre mariage. Une cousine et non une nièce, bizarrerie des grandes familles), arrive dans l'après-midi ; nous l'hébergeons une semaine le temps que sa location soit disponible (le premier septembre). O. rentre peu après de son camp scout. Sa barbe a poussé, elle est blonde.

Quand A. veut partir à six heures, sa voiture ne démarre pas. Les "voisins" (les seuls, les uniques) rentrés eux aussi à l'instant viennent à la rescousse, en appelle un troisième, garagiste. La voiture ne démarre toujours pas et tout cela se termine par l'apéro sur la terrasse. L'heure tourne, je m'inquiète pour Clara qui commence tôt demain sa pré-rentrée (présentation de l'académie aux professeurs stagiaires, je crois).

Entretemps, j'ai bouleversé the room of requirement pour placer le lit près de la porte et y installer A. puisque sa chambre est occupée par Clara.
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