Trois raisons possibles et non exclusives les unes des autres :

* le visionnage de trois documentaires d'Arte:
Les bourreaux de Staline, sur Katyn. Je connaissais le carnage, je n'avais pas conscience que cela avait constitué un enjeu politique majeur jusqu'en 1990;
Les bourreaux aux mains propres, terrifiant si vous avez un peu d'imagination. La torture sans trace physique ou le lavage de cerveau (selon les angles ou les buts poursuivis).
La vie après Guatanamo, un documentaire sans certitude.

* ma troisième dose, puisque Saint-Antoine m'a contactée. Je n'ai pas résisté au plaisir de revoir "ma" doctoresse (je l'aime vraiment beaucoup):
— Alors, comment ça va ici? Aussi compliqué que l'année dernière?
— Oh non, ce n'est pas du tout la même ambiance. On hospitalise des gens qu'on n'aurait pas hospitalisé l'année dernière.
— Comment ça?
— On a plus de place et les pathologies sont moins graves. Non, ce qui change vraiment, c'est le comportement des soignants. Ils craquent un peu, ils ne supportent plus les non-vax. Et ça, c'est très nouveau, parce qu'on a l'habitude de soigner le chauffard bourré qui s'est planté, le cancer du fumeur incorrigible. Mais là, au bout de deux ans, ça commence à faire trop.

(Et donc j'ai peut-être un peu de fièvre. Et très sommeil.)

* une heure de massage thai. C'est amusant, au lieu de progresser des pieds vers les épaules, elle m'a entreprise par le côté droit puis le côté gauche.
J'ai des endroits vraiment très douloureux, sur les tibias ou les épaules. Une heure éprouvante pendant laquelle ma tête divague et rêve.


Et maintenant, au lit.