Alice du fromage

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Billets qui ont 'Oulipo' comme nom propre.

jeudi 17 octobre 2013

Oulipo

Soirée Oulipo. Je vais trop loin dans les couloirs (c'est agaçant, ces travaux interminables au niveau de l'entrée Est) et me retrouve nez à nez avec des statues de Romains et de sangliers, crus et cuits.

Restaurant, honnête (moins bien que l'ancien), mais surtout très aimable, arrangeant. Je suis pour une prime à la gentillesse. Il faut encourager, favoriser, les gentils. (Ce n'est pas une boutade: je crois vraiment que c'est fondamental. On a trop tendance à accorder ce qu'ils veulent aux pénibles, pour s'en débarrasser: non.)

Rires. Je me souviens avoir repéré des phrases pour les noter ici, mais j'ai tout oublié.
Je confie mon soulagement de me retrouver avec des "bizarres". (Je discutais l'autre jour avec un co-? (camarade de cours du soir) sur nos stratégies envers notre entourage professionnel: dire ou ne pas dire que nous suivons un cursus de théologie.
— Je ne le proclame pas, mais je ne le cache pas, si je dois partir plus tôt, par exemple.
— Moi je le cache, je ne l'ai même pas dit dans ma famille. Au mieux je dis que je prends des cours de grec ancien.
— Mais pourquoi?
— Je suis fatiguée de l'étiquette de bizarre ou d'intello.
(Oui, cela me fatigue beaucoup, cela me pèse.)

Conclusion : une des personnes présentes à table essaie demain de glisser le mot tautologie en conseil d'administration pour voir si c'est un mot connu autour d'elle.)

Dominique nous tient au courant des résultats de sa veille proustienne: édition de 26 lettres de Proust à sa voisine (j'aurais détesté avoir pour voisin ce célibataire sans contraintes voulant en imposer à tout son entourage), une édition fac-similée des épreuves de Combray corrigées par l'auteur (tirage limité, sortie prévue initialement aujourd'hui et repoussée d'une semaine) et le week-end de France Culture consacré à Proust.
Je n'ai pas osé lui dire que Proust n'est plus au centre de mes préoccupations, que désormais je recherche le temps à l'origine (ou au commencement? (cela est presque une plaisanterie mais pas tout à fait)) et que j'ai entrepris d'écouter Römer systématiquement).

Nous glissons sur le site Gallica : enchantement de tant de merveilles à disposition, désolation d'un outil si mal pratique, si peu adapté aux besoins, ne permettant pas les copier/coller, avec un moteur de recherche lamentable («Moi, j'utilise google en ajoutant "gallica" à la fin de ma recherche plutôt qu'utiliser le moteur de Gallica.»)
GEF fait remarquer à juste titre qu'en censurant Google Books, la France pénalise les chercheurs français par rapport aux étrangers.

jeudi 8 novembre 2012

Gender study

— C'est facile: un tentacule comme un testicule.
— Hum, je ne suis pas convaincue. A partir de maintenant je dirai une testicule, ça sonne pas mal.

jeudi 22 mars 2012

Rencontre pizzaio-oulipienne

"Non" n'existe pas en japonais. Mon père avait causé une vive émotion en demandant à des Japonais si ce train allait bien à Kyoto. Il les a vus blanchir, pris entre l'angoisse de contredire un étranger et celle de le laisser se tromper.

Les Japonais voient la France comme le pays d'Edith Piaf, d'Albert Camus, bref, une France en noir et blanc qui n'existe plus. Quand ils arrivent à Paris et qu'ils voient les rues sales, le métissage, etc, c'est un choc. Ceux qui sont en groupe s'en sortent, mais pour les autres, il existe une cellule d'aide psychologique à l'ambassade. Certains d'entre eux ont créé des associations qui vont nettoyer les rues…

En arabe, il n'y a pas réellement de différence entre bon et beau et raisonnable. Traduire que quelqu'un est beau et méchant est difficile, ils ont recours à des périphrases comme "beauté diabolique".

— Comment va Michèle Grangaud?
— Pas très bien, je crois. Tiens, j'ai vu un article de son frère dans le Figaro. Il fait partie de ceux qui n'ont pas quitté l'Algérie et il ne comprend pas pourquoi tant sont partis.
— Hum? Mon père était médecin, il comprenait l'arabe, et quand il passait sur son vélo, il entendait "Ne tirez pas, c'est le marabout des protestants!" Ce n'était pas très rassurant. Il a perdu un petit frère en jouant avec une bombe dans le jardin (Est-ce que je me trompe? Comment pouvait-il être petit garçon en train de jouer, puis médecin sur son vélo? Même huit ans de guerre ne couvre pas la possibilité d'une telle évolution. Ou alors il y avait des bombes bien avant la guerre.)

Retour sur le spectacle de ce soir. Nous discutons avec Valentin Villenave, le compositeur. Nous le félicitons.
— L'okapie nous a beaucoup plu.
— J'avais noté "a la poulenca" car Poulenc était connu pour ses rythmes impossibles. Nous l'avons joué deux fois plus lentement que prévu, et je crois qu'il valait mieux qu'on lise les paroles avant.
— C'était très compréhensible. A cette vitesse-là, Jeanne [Carillon] articulait parfaitement.
— J'ai adoré Si tu t'imagines.

Et Dominique m'a amené le tome II: la princesse revient et elle n'est pas contente.

samedi 12 juin 2010

Jeudi Oulipo, Samedi Chateaubriand.

En écoutant les conférences de l'après-midi sur Chateaubriand (de l'importance du voyage de Chateaubriand en Amérique, mais qu'allait donc faire George Sand toute jeune chez Sosthène de La Rochefoucauld, le pire coureur de l'époque, cet hypocrite prude à qui l'on doit les feuilles de vigne sur les statues de Louvre?), je repensais à cette question posée jeudi: «Quels sont les grands livres (grands auteurs) que vous n'avez pas lus?»

Dante, Cervantès. La Comédie humaine (en entier). Guerre et Paix. Et il me "manque" des Dosteïevski.
Et j'aimerais lire tout Shakespeare.

Et les Mémoires d'outre-tombe.


Chateaubriand : les vrais Républicains ne sont ni à droite ni à gauche. Ils pensent honneur et liberté (résumé personnel de la conférence entendue cet après-midi).

Chateaubriand et Sand: ils se sont rencontrés, ils l'ont chacun raconté dans leur journal, ils l'ont chacun censuré (leur récit est resté dans les brouillons). C'est étrange et mystérieux.
C. à qui je le raconte déduit, logique: «Il nous manque une lettre».

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J'apporte quelques précisions cinq ans plus tard. Il s'agissait d'une intervention en colloque de Jean-Yves. C'était l'époque où JY bouillonnait à cause d'un billet de Jourde. Je crois que ce jour-là j'ai abandonné, il revenait sans cesse à la charge, j'ai donné mon accord pour tout ce qu'il voulait, une nouvelle plainte, cette fois en diffamation. Nous y avons entraîné Emm.

C'est aussi ce jour-là que j'ai eu R au téléphone. Il voulait savoir si le mail qu'il envoyait à RC (pour lui proposer de garder son château était convenable).
En regardant en arrière cinq ans plus tard, je ne peux me défendre d'un sentiment d'amertume.

mardi 13 avril 2010

Une histoire de Ian Monk

A l'oulipo, jeudi dernier. A prononcer ave l'accent anglais et les cheveux en crinière.

C'est un type qui s'est coupé tous les doigts avec un massicot, les dix, comme ça, schhaffttt! Il arrive à l'hôpital et le chirurgien veut les recoudre.
— Ils sont où, vos doigts?
— Mais je les ai pas! Ils sont restés par terre, à l'atelier.
— Mais il fallait les ramasser.
— Avec quoi?

vendredi 12 février 2010

Oulipo, hier

Le compte rendu a été déplacé.



Juste avant de sortir de la TGB, l'un d'entre nous nous désigne en riant une affiche de circonstance: Le droit à la philosophie que je m'empresse de photographier (tout de traviole s'avère-t-il).

(Le film "Le droit à la philosophie" sera diffusé le 18 février de 18h30 à 21h30, salle1, au Centre Parisien d'Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris.)



Après la séance, pizza traditionnelle, en effectif réduit. Nous parlâmes rangement, collections, chaos, angoisse de la pile, syndrome de Diogène... et de livres et de fractures et de carte écrite à la main et de verre renversé.

mardi 9 février 2010

Ça se confirme

Comme quoi, l'important est d'avoir les bonnes fréquentations.

(Prochain Oulipo à la BNF: jeudi prochain).





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Huit ans plus tard ce n'est plus d'actualité et donc ce n'est plus compréhensible : Bernard-Henry Lévy a utilisé Botul en note de bas de page de son dernier livre. Or Botul est un canular littéraire. (S'agit-il de la vengeance d'un nègre sous-payé ?)

vendredi 22 janvier 2010

Pour Elisabeth

Pour Elisabeth : nous étions six, Nicolas, GEF, Alain, Dominique, Sophie, moi. Sauras-tu attribuer à chacun ses propos ?

(Vrac et désordre, la conversation par bribes dans mes souvenirs. Je garantis que ce sont mes souvenirs, je ne garantis pas leur exactitude. Ce qui est sût, c'est que les sujets n'ont pas été abordés dans cet ordre).





— Même si je ne lis pas l'anglais, j'ai la version américaine de Laura, il sort en mars. Les cartes sont reproduites en fac-similés et peuvent être découpées à l'attention des lecteurs inventifs qui veulent écrire leur propre roman. — Et qu'est-ce que vous pensez d'Eric Rohmer ?
— Vous saviez que c'était le frère de René Schérer ?
— Ah oui, un autre grand malade… Mais c'était les années 68, et puis il était fouriériste… Lui c'était les petits garçons, il allait se fournir dans les secteurs para-psychiatriques, tandis que Rohmer ?
— Quoi, Rohmer ?
— Il aimait les très jeunes filles, ses actrices passaient toutes à la casserole. Mais elles étaient volontaires, c'est comme Woody Allen : il fait tourner ses actifs au tarif syndical, et ils le savent, mais ils sont tous volontaires…
Perceval m'a beaucoup marqué.
— Mais ce fut un flop. A l'époque, si tu ne faisais pas quatre semaines sur les Champs-Elysées… Maintenant il y a les produits dérivés. Alors il a refait des films caméra sur l'épaule avec du papier Canson pour la lumière ?
— ??
— Tu ne savais pas ? Un jour un journaliste lui a demandé comment il faisait sa lumière, Rohmer a ouvert un tiroir de son bureau, a sorti une feuille de papier et a dit « Voilà, je mets la feuille derrière l'acteur, j'attrape le soleil, et je tourne. »
— Et le dernier ? Daphnis et Chloé ?
— David Hamilton revisité.
X. rit.

— Mais quand on est sur scène on dit souvent n'importe quoi. J'adore Vila-Matas, j'ai tout lu de lui. Dans ses livres il parle d'Achille Campanile ( ?? à confirmer), il dit que c'est un grand méconnu et qu'il l'adore, alors j'ai trouvé et acheté les livre de cet Achille Campanile, il n'y en a pas beaucoup, et quand j'ai rencontré Vila-Matas, je lui ai montré les livres d'Achille Campanile, et il m'a dit qu'il ne savait pas qui c'était ?

— Il y a des coupes dans les traductions. Le premier paragraphe du Crime du golf, d'Agatha Christie, est plein de termes techniques de golf, il n'a pas été traduit.
— Les Proust en ligne au Québec sont ceux de la collection blanche. On peut passer des heures à chercher une tournure qui n'y est pas (puisque tout le monde se sert des Pléiade comme référence).
— Certains se targuent d'être de vrais proustiens parce qu'ils possèdent l'édition Clarac de la Pléiade. Cela veut juste dire qu'ils ont eu vingt ans avant la parution de l'édition Tadié…
— Est-ce que l'édition du Borgès sera identique à la précédente, ou les notes vont-elles être revues ?
— Identique, je crois.
— La veuve s'était plainte parce qu'on avait utilisé des interviews de Borgès alors que celui-ci ne savait pas qu'il était enregistré. Elle criait à la manipulation.
— Mais tout le monde le manipulait, même elle…

— Mais alors, puisqu'on en parle, c'est quoi un mariage gris, ou noir ? Je n'ai pas suivi…
— C'est quand l'un des deux était sincère mais pas l'autre, pour l'un des deux ce n'était pas un mariage d'amour.
— Mais depuis quand faut-il s'aimer pour se marier ?
— Je me souviens d'un témoignage indien qui disait : « Chez vous on s'aime pour se marier, chez nous on se marie pour s'aimer ».
— Ça ne marche pas si mal d'ailleurs…
— Je ne suis pas sûre que l'Inde soit le meilleur endroit pour juger de cela.
— J'avais un ami tibétain qui devait venir se marier en France; sa famille l'a retenu au Tibet pour le marier de force. Il n'était pas heureux (et la jeune fille non plus d'ailleurs).
[reprise]
— Un mariage gris, c'est quand l'un des deux dit: «Je me suis fait baiser».

— Vous n'y croyez pas, vous, à l'inconscient collectif ?
— Moi j'ai écrit : « je t'ai reconnue! »
— Mais ce n'était pas moi !
— Comment, ce n'était pas toi?! [se tournant vers nous]. Il faut que je vous explique. J'ai eu une discussion avec X. sur "en vélo" et " à vélo". Elle me disait que seul "à vélo" était correct.
— Je lui ai donné comme exemple "Julie et Cécile vont à bateau".
— Et cette phrase, exactement celle-là, est sortie dans la liste Oulipo. Alors j'ai écrit: « je t'ai reconnue ! »
— Mais ce n'était pas moi! C'est vraiment incroyable. Il y a des choses comme ça, dans l'air… Vous n'y croyez pas, vous, à l'inconscient collectif?

— Chandler vendait des voitures sur la côte Ouest des Etats-Unis. Il avait tout, il vivait très confortablement; il était fou amoureux de sa femme qui avait trente ans de plus que lui, la femme parfaite, épouse et mère… Et puis elle est morte, il a été inconsolable et s'est mis à boire… il écrivait bourrée. Il y a sa correspondance, c'est surtout ses échanges avec ses éditeurs qu'il engueule, c'est extraordinaire…
— Ah oui, je l'ai vu il y a moins d'une semaine, ça donne des phrases du genre : « Veuillez considérer que j'écris en patois suisse, mais si je décide d'agrémenter mon style velouté d'un néologisme argotique, vos ânes bâtés de correcteurs n'ont pas à y toucher » !!
[Et moi je crois à des conjonctions dans le temps et l'espace, malgré tout : avoir rencontré Chandler par hasard une semaine avant chez des amis.]

Tu sais que je conserve tous les exemplaires du Monde…?
— Mais alors… tu vas pouvoir me servir, je cherche un article de Camus au moment de la mort de Malraux.
— Mais (chœur à la voix indécise) ce n'est pas possible…
Moi, réalisant ? Mais non, pas ton Camus, mon Camus! En 1976.
— 1976… Hum, ce sont les cartons du fond, il va falloir tout déplacer…
— Tu sais que tout est en ligne ?
— Oui mais c'est payant, je me sers du moteur de recherche pour savoir quel journal consulter. Enfin, ce sont les suppléments littéraires que je conserve…1

— Quand j'étais petit je lisais une bande dessinée qui s'appelait Pierrot. Et puis l'air du temps est devenu anti-BD, et du jour au lendemain on a arrêté de me l'acheter. J'ai été très malheureux parce dans le dernier magazine le héros, Pierrot, courait dans des galeries à l'intérieur d'une falaise, et l'épisode se terminait il était arrivé au bout de la galerie et elle débouchait à flanc de falaise, directement sur la mer, et la légende disait « Il regarda l'abîme sans fond ». Et moi j'étais petit, j'avais huit ans, et bien, j'imaginais vraiment un abîme sans fond, c'était vertigineux. Et il il y a deux ou trois ans, en passant devant un bouquiniste, j'ai trouvé la suite de l'histoire…
— Et alors ?
— Eh bien en fait, Pierrot regarde vers le haut, et il s'aperçoit que le sommet de la falais est tout proche, et il grimpe et il s'échappe comme ça.
— Et vous avez acheté la revue ?
— Non, même pas…

— Vous savez mon outil a transformé les sites, le baraguoin2, eh bien, durant les vacances, il a commencé à prendre le contrôle d'internet…
— Hein? Qu'est-ce que tu dis ?
— Eh oui. Je ne sais pas comment ça se fait, Google a commencé à indexer des pages, et de plus en plus, naturellement; j'ai commencé à recevoir des mails d'universités, de municipalités, pour me dire d'arrêter… Je pense que c'est parce que Jean Véronis m'a fait de la pub cet été… Nicolas m'a aidé à arrêter le monstre, j'étais en train de prendre le contrôle de la Toile…
— Terminator 3, quoi!!


Note
1 : Vérification faite, il semble que l'article de Camus n'est pas paru dans un Monde des livres. Tant pis.
2 : free marche si mal que désormais le baragweb es

samedi 7 novembre 2009

Résumé

- jeudi
Oulipo. J. tombe devant la BNF et se casse un doigt. ''Annette'', pièce de Jacques Jouet.
Dominique annote et corrige quelques points de ce blog (depuis le 25 mai. Au besoin il laissera des commentaires anonymes pour que je corrige ou complète mes billets). Il m'apprend que ''Laura'' de Nabokov est sorti (est trouvable sur le net) en livre (et donc pas en cartes à organiser soi-même: dommage).
Toujours le même bonheur de la pizzeria post-BNF.
J'apprends qu'une contrepétrie ne doit pas être trop compliquée pour être "pure".
Contrepétrie impure, donc (et classique) donnée par Elisabeth: "L'aspirant habite Javel" 1.

- vendredi
Ma fille se fait voler son sac au collège, avec les clés et l'adresse de la maison. C'est le x-ième incident la concernant. Je commence à être réellement inquiète, elle est visée, je crois qu'il va falloir la changer d'établissement avant que le pire n'arrive (il n'arriverait peut-être pas, mais qui prendrait ce risque?)
Je retrouve mes complices au café pour une nouvelle séance de lecture des Eglogues. Le soleil levant d'Auckland dans l'écran du portable connecté en wifi. C'est beau la technologie, mais je suis encore plus émue d'avoir une amie qui vit toujours demain.
Le soleil de demain brille déjà, et au printemps.

- samedi
DT polio. Fièvre pour le week-end. Qu'ai-je fait le reste de la journée?
Ah si, on songe à moi pour l'équipe d'aumônerie... Voilà aut' chose... je m'étais dérobée il y a six ans, cette fois-ci je suis bel et bien reprérée. Je me lancerais bien dans une licence de théologie.


1 - On notera au passage l'ode à la main gauche de J.

jeudi 27 novembre 2008

Hommage à François Caradec

Raté l'anniversaire d'Agnès. Pourtant la carte était sur mon bureau depuis une semaine.

C'est drôle, ces gens qui ne veulent pas aller sur FB sous prétexte que leurs enfants y sont. Comme si on ne pouvait pas ne jamais se croiser.

Ai-je convaincu Sophie de commencer par Twitter plutôt que FB, "parce que c'est plus facile"? (mais ça ne sert pas à la même chose). De toute façon, tout cela est très lent quand on ne dispose pas de nombreux amis inscrits sur FB au moment de s'y inscrire soi-même: il faut se faire accepter par de purs contacts internautiques, il faut commenter, être discret, cela dure des semaines voire des mois.

Rencontré Saint_Glinglin, que j'avais découvert cette après-midi sur Twitter. Sans doute l'écart le plus court entre une rencontre internautique et une rencontre IRL.

Soirée Oulipo à la TGB. Je suis la dernière à entrer, la salle est pleine. Hommage à François Caradec. Beaucoup de tendresse, beaucoup de retenue. Je suis émue de voir ces gens, ses amis, venir ainsi rendre hommage à un homme par des lectures, des poèmes, des chansons, du rire. J'éprouve le manque qu'ils n'évoquent pas. La grande affaire de la soirée est que le parler chien supérieur (Jacques Roubaud in La princesse Hoppy), indéchiffré à ce jour, sera révélé la prochaine fois ? dans deux semaines.

La chair nous pèse au père Lachaise.

Soirée pizzeria. Trop parlé, beaucoup ri, un peu bu. Le fontainebleau est le meilleur des desserts que je connaisse.

Rentrée. C. nous a encore fait un sale coup aujourd'hui ? le jeudi ne lui réussit pas.

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