Alice du fromage

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Billets qui ont 'dispute' comme mot-clé.

mercredi 17 avril 2019

Cacophonie

Je n'avais jamais pris conscience à quel point la description des Français par Goscinny était exacte.


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Cacophonie incroyable toute la journée, tout le monde commente, une partie proteste, l'autre proteste contre les protestations: reconstruire à l'identique, pas à l'identique, en bois, en acier, en béton, en verre, Macron a eu tort de dire qu'on la referait plus belle, Macron a eu tort qu'on la ferait en cinq ans, (de façon générale Macron a tort), laissez parler les experts, c'est fou comme tout le monde est expert, salauds de riches qui donnent, salauds de riches qui défiscalisent, ah mais non ils ne défiscalisent pas, salauds de riches quand même, s'ils payaient leurs impôts on n'en serait pas là, pour des pierres il y a un milliard, mais les pauvres (les migrants, la planète), y peuvent crever, etc, etc.


La belle communion nationale aura duré moins de six heures.


Emotion mondiale, émouvante.
Un dessin venu d'Australie, de David Pope, inspiré d'une photo.


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mardi 28 août 2018

Détour par St-Vincent-sur-Jard

Départ plus tôt pour prendre le temps de visiter la maison de Georges Clemenceau à St-Vincent-sur-Jard (visite en grande partie à mon bénéfice puisque mes compagnons l'ont vue l'année dernière). La maison est magnifiquement située face à la mer, au milieu d'un jardin soigneusement entretenu pour paraître naturel (ce qui me vaudra une troisième altercation). J'aime beaucoup le principe de cette maison, le principe de sa simplicité par opposition à l'importance du personnage qui l'habitait. Elle me rappelle, toutes proportions gardées (car il s'agit alors de la maison du maître d'une plantation), la maison de Washington face au Potomac, par le choix de faire du panorama le trésor de ces propriétés (le lit de Clemenceau surélevé pour profiter de l'horizon par la fenêtre1…).

La mer est basse. Les Ph's et moi mettons les pieds dans les flaques (moi dans la vase très glissante). Au-dessus du sable caramel, dans l'eau, flottent des moutons gris, des pelotes de poussière qui teintent les pieds en gris bleu. Béton ou ciment? Quoi qu'il en soit, cela devient croûte dure en séchant et j'ai bien du mal à m'en débarrasser plus tard.

Retour, retour. Première séparation à St-Vincent même, deuxième à la gare de La Roche, troisième dans le TGV de Nantes. Séparation en épis. J'interroge Ph. sur quelques nouveautés de la SNCF (le nom des rames, la durée des billets qui n'est plus de deux mois, etc). Il m'apprend que les conditions d'achat, d'utilisation, d'échange ainsi que les tarifs sont régionaux: ce n'est donc pas tant que "cela change" et que je ne me tiens pas au courant dans la durée (parfois j'ai l'impression d'être une très vieille dame à la traîne de la modernité—et je me sens trop paresseuse pour y changer quoi que ce soit) que "c'est différent d'une région à l'autre" et qu'il est donc logique que je ne perçoive pas de continuité. C'est rassurant.

Dans le TGV, je commence les livres récupérés à Mouilleron: Le jeu des sept familles d'Anne Fine, moins cruel que beaucoup (des siens), à offrir à un enfant subissant le divorce et le remariage de ses parents. Une fois rentrée, je finis Comment écrire comme un cochon. Le style du narrateur me rappelle les statuts FB de Rodolphe. Et tant qu'à lire du facile, je reprends un Reginald Hill, Killing the lawyers. Détente sur la terrasse.

Comme souvent, H. a rangé (ou plutôt déménagé pour ce qui est de cette fois) pendant mon absence. Il a enrôlé O. et vidé une partie du placard caché derrière les étagères (vidées) des cassettes vidéos. C'est courageux: je suis la plus petite, c'est moi qui aurait dû me glisser dans cette soupente.
Il y a un mètre cube de boîtes d'archives et de classeurs dans le couloir de l'entrée à emmener à la déchetterie.




Note
1 : orientée au sud et non vers l'ouest. (Cette précision suite à une semi-plaisanterie : la femme américaine de Clemenceau contemplait-elle sa patrie quand elle regardait droit devant elle? Réponse: non. Cette semi-plaisanterie est un écho à la découverte faite en mars que Marseille fait face à l'ouest…)
(Notons au passage ma surprise d'apprendre que Clemenceau avait épousé une Américaine. Il ne faudrait ici que des notes et des parenthèses en gigogne.)

samedi 25 août 2018

Thiré premier jour

TGV à Montparnasse. Je n'ai pas pris de livre, pensant lire Poe sur mon téléphone, mais finalement j'ai dormi, l'esprit transpercé par la voix claire d'un blondinet de quatre ans qui a posé des questions tout le long du chemin (dilemme: abrutir les enfants en leur donnant une tablette ou subir les questions des plus éveillés d'entre eux. Résister à la tentation de la facilité).

Repas. Conversations à bâtons rompus, nous ne nous sommes pas vus depuis mars, depuis Marseille. Anecdotes et questions existentielles. Aline me déconcerte en me demandant pourquoi je n'envisage pas de faire ma prochaine virée en voiture avec C. ou A. (puisque j'ai fait la précédente avec O.) Je n'y avais jamais pensé. Je me suis tant engueulée avec les deux grands et la vie est si facile avec O… Oui, de l'extérieur cela doit paraître injuste (et peut-être est-ce injuste en soi). Cela mérite réflexion.
Je me fais prendre à partie parce que je ne juge pas utile de réagir aux impolitesses d'un voisin d'immeuble: «Oh mais avec toi, il faut jamais froisser personne, il faut toujours être gentil…»
Ça alors. C'est bien la première fois qu'on me dit ce genre de chose. Trop gentille? J'en suis quasi satisfaite (à cela près qu'on me le crache comme un reproche), aurais-je fait des progrès dans le détachement, dans la retenue? Depuis le temps (quatre, cinq ans? depuis que je suis fatiguée de me disputer avec Jean-Yves) que ma résolution du nouvel an est de moins m'emporter… («éruptive», disait R.)
Mais enfin, cela revient au même si c'est pour me le voir reprocher avec colère — à cela près que le besoin d'expliquer mes raisons m'est passé. (Enfin je crois; nous n'avons sur nous-mêmes que peu de victoires définitives, ne nous réjouissons pas trop vite.)
Tout cela est curieux. Les relations humaines sont curieuses.
Nos compagnons sont parfaits : nous passons à autre chose. Dans ce genre de situation, le plus important est que personne ne prenne partie pour personne et de passer à autre chose.

Retour dans les jardins de William Christie. Ils me paraissent encore plus irréels que l'année dernière. A-t-il fait sec ici? Tout est vert, tout est beau, dans ce mélange de jardin anglais, jardin à la française, si parfaitement combinés. Il fait gris et lourd en début d'après-midi et très doux dès que le ciel se découvre. C'est enchanteur.

Programme entendu (il y a divers lieux, des morceaux y sont joués tous les quarts d'heure ou vingt minutes. Chacun fait son choix et se déplace.): dans la pinède, Haendel et Vivaldi puis Purcell; dans le théâtre de verdure, John Downland puis dans le cloître la première suite de Bach sur viole de gambe (et non violoncelle).
La dernière rencontre de l'après-midi réunit tous les auditeurs devant la maison pour des extraits d'Orfeo. Les colombes (pigeons paons blancs) sont moins assidues que l'année dernière, ou ils préfèrent Vivaldi et Purcell à Monteverdi.

Dîner chez Jerem', croque-monsieurs (pluriel à vérifier) et entrecôtes. Il fait doux, les menaces de pluie se sont éloignées. Nous revenons prendre place devant le miroir d'eau. Ph, notre mentor, a eu beaucoup de peine à obtenir des places (problèmes de connexion. Les places s'arrachent dans la demi-heure de leur mise en ligne en juin) et nous ne sommes pas côte à côte. Gentiment il donne les places les plus en avant à A. et moi.
La représentation est un enchantement, les voix sonnant très claires et très pures entre les arbres au-dessus de l'eau. Une jeune fille confie à son père: «à chaque fois que j'écoute Orpheo, j'espère qu'il ne va pas se retourner». Le violoncelliste se couvre les jambes à l'entracte. Il fait froid depuis que la nuit est tombée, il ne faut pas bouger. L'enfer luit rouge loin contre les haies noires.
C'est une très belle représentation.

Puis bizarrement, seconde altercation sur un sujet impensable, le ventre de Paul Agnew (?? WTF? comment peut-on exploser à propos d'un tel sujet?)

Nous rentrons par un chemin plus long, en faisant un détour.



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Pour mémoire, détails des compositeurs, musiciens et chanteurs.
Pastorale italienne : Haendel, Fra pensieri quel pensiero HWV 115; Vivaldi, Care selve, amici prati RV 671 - Carlo Vistoli, contre-ténor; Alix Verzier, violoncelle; Florian Carré, clavecin.
Pastorale anglaise (Henry Purcell) : Passacaille If love's a sweet passion (The Fairy Queen); What pow'r art thou (Cold Genius - King Arthur); Thrice happy lovers (The Fairy Queen, Prélude à l'acte V); Song-tune: your hay it is mowed (King Arthur) - Nicolas Scott, ténor; Cyril Costanzo, basse; Annie Gard, violon; Sarah Kenner, violon; Stephen Goist, alto; Matt Zucker, violoncelle; William Christie, clavecin.
O sweet woods : John Dowland: Awake sweet love (First book of Songs or Ayres 1597); O sweet woods (Second Book, 1600); If my complaints could passions move (First Book); A Shepherd in a shade (Second Book); When Phoebus first did Daphne love (Third Book,1603) - Natasha Schnur, soprano; Arash Noori, luth.
Suite de Bach : Suite n°1 BWV 1007 (Prélude, Allemande, Courante, Sarabande, Menuets, Gigue) - Myriam Rignol, viole de gambe.

Ditribution d'Orpheo: Cyril Auvity (Orfeo), Hannah Morrison (Euridice, La Musica), Paul Agnew (Apollo, Eco), Miriam Allan (Proserpina, Ninfa), Lea Desandre* (Messaggiera, Speranza), Carlo Vistoli* (Spirito infernale, Pastore), Sean Clayton* (Pastore), James Way* (Pastore), Antonio Abete (Plutone, Spirito infernale, Pastore), Cyril Costanzo* (Caronte, Spirito infernale)
Violons : Tami Troman Emmanuel Resche
Altos : Simon Heyerick Myriam Bulloz
Violoncelle : Alix Verzier
Violone : Thomas de Pierrefeu
Flûte à bec et cornet à bouquin : Eva Godard; Maud Caille-Armengaud
Trombones : Cyril Bernhard, Romain Davazoglou, Nicolas Vazquez, Aurélien Honoré
Harpe : Nanja Breedijk
Théorbe, luth : Thomas Dunford, Massimo Moscardo
Clavecin, orgue, régale : Marie Van Rhijn, Florian Carré

dimanche 14 mai 2017

L'idéologie du XXIe siècle (en Occident)

Entre ceux qui vous expliquent qu'ils ne veulent pas être pris en otage et posent de fait que Macron = Le Pen (quelles que soient leurs explications, de fait cela revient à ça) et ceux qui ne comprennent pas votre "agressivité" quand vous ne faites que répondre à la leur (leur explication: «Ah mais moi, j'étais dans l'hyperbole» (WTF? Eux sont dans l'hyperbole et moi dans l'agressivité? "T'es sérieux, là?" (A quoi servent les hyperboles? A boire de l'hypersoupe (Excusez-moi, je m'égare (synchise))))), je fatigue.
Se recentrer sur l'essentiel. Laisser tomber FB, revenir à la lecture, au grec, à l'allemand.

Par ailleurs, le XXIe siècle est certes religieux, mais il me semble y découvrir une nouvelle idéologie (à condition de définir celle-ci par ses symptômes d'intolérance et de certitude d'avoir raison et non par sa théorisation, encore à écrire): celle de la "souffrance animale", qui se caractérise par une tendance (je reste nuancée) à poser que l'animal est égal à l'homme et que (surtout), eux — ceux qui défendent ce point de vue — comprennent bien mieux la souffrance animale que vous et connaissent bien mieux la situation écologique que vous, bourreau ignorant et cruel.

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Agenda
H. a passé la journée devant l'investiture de Macron et moi à jouer à Candycrush, j'en ai peur. Vers le soir, j'ai tout de même lavé la coccinelle, tâche remise depuis décembre d'abord à cause de l'hiver, puis à cause de mon lumbago.

mercredi 7 septembre 2016

I did it again

Dîner book crossing, je présente Vingt mille lieues sous les mers.

Je suis arrivée très tard après l'aviron et je suis en face d'un "vieux" participant, qui fait plutôt partie des "jeunes" (c'est relatif) et des rares hommes. J'évite en général de me trouver à sa table car il parle fort en disant beaucoup de bêtises (de choses fausses) mais il est la coqueluche de ces dames qui boivent ses paroles.

Tout se passe très agréablement jusqu'au moment où il me demande, arrivé au dessert:
— Et comment choisissez-vous vos livres?
— Si je n'ai pas d'idée j'essaie de trouver un blog ou un site sur Google. La difficulté est de trouver les bons mots-clés.
— Ah oui, Wikipedia… et votre fils informaticien doit pouvoir vous aider…

Et là, grand circuitage dans mon cerveau. Il y a tant de choses fausses dans cette phrase que je suis totalement désorientée: Wikipedia n'est pas Google (et réciproquement); un informaticien ne sait pas mieux chercher sur Wikipedia que n'importe qui (ou si oui, ce n'est pas parce qu'il est informaticien mais parce qu'il sait chercher); et je n'ai certainement pas besoin de mon fils pour chercher, je sais sans doute mieux chercher que lui, en tout cas en littérature…, que quelqu'un de son âge avec ses responsabilités ne sache pas faire la différence entre Google et Wikipedia, qu'il semble présupposer que je ne suis pas capable de chercher seule, qu'il semble penser que pour des recherches sur la littérature il vaille mieux connaître l'informatique que la littérature…

Désarçonnée, j'ai dû répondre avec trop de conviction (je ne m'en rends pas (jamais) compte, mais sa réaction me fait penser que oui):
— Mais enfin c'est absurde, ça n'a rien à voir !
Il l'a très mal pris: "Ne me parlez pas sur ce ton".
Zut. Le but n'était pas de le vexer.

Nous nous sommes réconciliés après que le ton ait monté, lui ne comprenant pas ce que je voulais dire (dans l'utilisation d'un livre, un imprimeur n'est pas avantagé par rapport à un lecteur lambda, ai-je tenté), moi ne comprenant pas pourquoi c'était si grave que je lui dise qu'il se trompait (mais comme je le disais plus haut, personne ne contredit jamais ses assertions, alors que bon…)

Je l'aime bien, et au final ce n'est peut-être pas si grave (l'organisatrice évitera de nous mettre à la même table, j'ai honte). Mais il faut vraiment que je mette en place des réflexes de sauvegarde quand j'entends des bêtises: il faut que j'apprenne à penser automatiquement à autre chose, il faut que j'apprenne à rassurer mon cerveau qui ressent de la panique, comme si l'ensemble de la sphère de la raison se dérobait et qu'il glissait dans la folie.

dimanche 14 février 2016

Dimanche

Je retourne à Melun pour la première fois depuis trois semaines. Quelle flemme, pas envie d'avoir froid.

J'arrive juste à temps pour entendre «Qui veut faire un quatre?», je dis «Moi» et je me retrouve avec des rameurs de niveau plutôt faible: je vais ramer à la nage d'un bateau pas désagréable dans l'esprit mais cahotique. Il n'y a pas de vent, il ne fait pas froid, mais il y a énormément de courant.

Pour changer, je vous mets une image du ponton. Chaussures de compétiteurs pour la plupart: les bateaux de compétition ont des chaussures intégrées, ce qui pose parfois des problèmes de pointure quand les filles empruntent des bateaux de mecs (le contraire n'arrive jamais).



A midi nous sommes trois, A. est retournée à Lisieux hier soir après une semaine de mauvaise humeur (elle s'est disputée avec une amie et c'est nous qui en avons payé les conséquences) et les grands fêtent la St Valentin à Paris. Je m'habitue à l'idée que l'année prochaine je serai sans doute seule la plupart du temps. Silence de la grande maison vide.
— Peut-être qu'il va devenir rationnel de vendre cette maison?
— Pas avant deux ou trois ans, il faut la remettre en état si nous ne voulons pas perdre de l'argent.


Le soir violente dispute: H. apprend alors que nous sommes en train de goûter (mais oui, cela arrive: nous goûtons!) que j'ai embauché un jardinier. Il m'accuse de l'avoir fait sans lui en avoir parlé: «Mais enfin, tu étais d'accord, c'est toi qui m'a donné son nom! — Oui, mais je croyais que tu voulais qu'il vienne une fois, pas de façon permanente.»
Mais à quoi sert un jardinier une fois quand la végétation pousse tous les jours?

(L'origine du débat était le ménage: prendre une femme de ménage. J'ai répondu qu'entre la femme de ménage et le jardinier, il me semblait que nous pouvions nous charger du ménage. Le problème, c'est que si nous ne nous y mettons pas tous ensemble, je n'y arrive pas, je ne suis pas motivée, après tout je ne suis pas la seule à vivre ici1, il n'y a pas de raison que je le fasse seule (ou alors j'ai besoin d'être vraiment seule, sans personne à la maison, ce qui n'arrive jamais): en une heure, à cinq, nous abattons du boulot! Mais je n'ai jamais réussi à instaurer cette routine.)
Bref, violente dispute un peu ridicule qui nous laisse comme chaque fois honteux et désemparés.

Ménage et rangement car nous accueillons deux amis trois jours. Bénéfice inattendu pour O.: il récupère un ordinateur dans sa chambre (pour faire de la place sur le bureau de H.). Il est heureux.


Note
1 : peut-être aussi que si je l'oublie, mon corps se souvient que les produits ménagers et la poussière le rendent malade. Ce soir encore, ventoline. Raison de plus pour prendre une femme de ménage, me direz-vous. Sauf que je nie le problème, j'espère toujours qu'il va passer, que c'est une illusion. A vrai dire, je pensais prendre jardinier et femme de ménage, je n'imaginais pas que ça coûtait si cher: j'ai réduit mes ambitions de dépenses.

mercredi 14 mai 2014

Il n'y a que deux sujets de dispute dans un couple

Most disputes and other conversations are about two things: do you care about me, and can I trust you. When you argue about putting the toilet seat down or whether we should go to the in-laws’ for Thanksgiving, it’s only partly about those actual things. What it’s really about is this: I care about the toilet seat (or going to my parents’ house for dinner), so can you show me you care about what I care about? If you ignore the other person’s desires (continually leave the toilet seat up when they ask you not to), then you are signaling you don’t care about what they care about. And what it’s really about is, I’ve given you my heart and opened up to you, so can I trust you with it? Will you reject me?

La plupart des disputes et autres conversations tournent autour de deux sujets: fais-tu attention à moi et puis-je te faire confiance?
Quand vous vous disputez à propos de la lunette des WC non rabattue ou de l'opportunité de dîner chez vos beaux-parents pour Thanksgiving, cela n'est que partiellement l'objet de la conversation. Ce qui se joue en réalité est ceci: «la position de la lunette des WC (ou aller chez mes parents pour Thanksgiving) a de l'importance pour moi, alors pourrais-tu me monter que tu fais attention à ce qui est important pour moi?»
Si vous ignorez continuellement les souhaits de votre conjoint […], vous montrez que vous n'accordez pas d'importance à ce qui est important pour lui. Ce qui se joue en réalité est ceci: «je t'ai ouvert mon cœur et je te l'ai offert, puis-je te faire confiance pour que tu en prennes soin? Vas-tu me rejeter?»
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