Alice du fromage

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Billets qui ont 'lingerie' comme mot-clé.

lundi 11 octobre 2010

Cas de conscience

Sur le mur FB de Laurent, avec son aimable autorisation :

— Tu sais, ce film des moines, là, ça m'a posé plein de questions... Je m'suis dit que j'étais qu'une tapiole qui commande des slips à 20 euros pièce en Australie, et que c'était pas possible, quoi... Toi, t'en penses quoi ?
— Oh, moi, tu sais, j'fais pareil que toi, je viens de m'en commander, tiens, d'ailleurs...
— Ah oui... Il faut dire que les frais de port sont offerts...
— Ben ouais... "

dimanche 10 octobre 2010

Le lac d'Annecy à la rame

Eh bien voilà, j'ai raté l'année dernière le 9 septembre 2009 à 9h09, et cette année à 10h10... eh bien, je devais être un peu au-dessus de Sévrier, puisqu'à dix heures nous avons entendu les cloches carillonner L'hymne à la joie... (dans la brume, sur le lac, dans le petit matin propre).
Renseignement pris, c'est la patrie de la fonderie des cloches Paccard.
Peu à peu les écarts se creusent, sur une telle distance il y a peu de surprise, la technique et l'entraînement jouent. Nous dépassons un équipage qui nous informe joyeusement: «On s'économise, c'est qu'il faut encore manger, après!»
Nous n'allons pas jusqu'au bout du lac, nous tournons au niveau du rocher de Duinght. La brume est moins rasante qu'hier mais ne fait pas mine de se lever. Par moments le bateau glisse, nous sommes en train de faire des progrès (nous n'avions jamais ramé ensemble avant ce week-end).
Le bonheur, ce sont les bénévoles qui sortent le bateau de l'eau et ramène nos pelles (rames) quand nous arrivons. Ça c'est du service, si ça pouvait être comme ça à chaque sortie... (le plus pénible à l'aviron, c'est avant et après: mettre le bateau à l'eau, l'en sortir).

Apéro, douche, kir, string... Le club vend divers vêtements brodés de deux rames, dont des boxers (pour monsieur) et des strings (pour madame). Hélas, je n'ai pas d'argent dans mon sac de sport et quand j'arriverai à m'en faire prêter, il n'en restera plus. Zut, une bonne raison de revenir à Annecy...

Repas, tartiflette, je dors dix minutes sur mes bras croisés, il paraît que beaucoup de bateaux se sont retournés l'année dernière à Venise, les Italiens sont formidables et élégants, les mamas vous encouragent en tapant sur les casseroles... «Tu pars au niveau de la place Saint-Marc, tu dépasses l'Arsenal, on fait le tour des îles Murano et autres, et on revient par le Caraveggio, et là quand tu arrives, tu es la star,...» dit-il en bombant le torse. «C'est vrai, enchaîne une autre, les Vénitiens sont formidables, ils sont tous là à nous encourager, ça donne un coup de fouet...»
Allons, dès que possible...

Nous avons retenu un train assez tard et nous n'avons rien à faire... Nous allons prendre un chocolat à l'Impérial (suivant en cela très fidèlement les conseils que Michel m'avait donnés vendredi). Les autres me regardent avec incompréhension griffonner mes cartes postales. «Des cartes pour un voyage de 48 heures, tu fais fort!»

Arrivée dans le train, je m'endors aussitôt.

lundi 8 février 2010

Je peux faire n'importe quoi quand je porte un slip rouge

J'ai beaucoup ri quand j'ai découvert ce post dans le blog où je perds tout mon temps. Il m'a rappelé un Jeeves que j'avais lu peu de temps auparavant (Ça va, Jeeves?) dans lequel le majordome conseillait à un jeune homme atrocement timide de se déguiser en Lucifer lors d'un bal costumé: le costume lui donnerait le courage de déclarer sa flamme à la jeune fille qu'il aimait.

(Dans un autre genre, ma sœur portait de la lingerie raffinée et un air revêche. Elle nous avait avoué que son plaisir était de penser « S'ils savaient ce que j'ai en dessous… »)

lundi 16 mars 2009

Wonderbra

Vendredi, RER.

L'esprit dans le vague, je suis en train de m'endormir quand j'entends une voix claire affimer:
— Si tu mets un serre-taille tu les remontes, mais si tu mets un bustier tu les fais ressortir.

J'ouvre les yeux, je regarde. Deux jeunes filles, une blonde et une brune, sont assises de part et d'autre de l'allée centrale. C'est la brune qui a parlé. Elle mélange les codes, bague gothique articulée en plusieurs phalanges et kéfier. Elle continue son exposé avec beaucoup de précisions. En face de la blonde, le black aux casques dans les oreilles n'a sans doute rien entendu. Mais que peut bien penser le cinquantenaire plongé dans son livre en face de la brune?
Je n'arrive pas à voir le titre du livre. Il a l'air passionnant.

Dans le wagon, personne n'a bronché, pas un sourire.
Je me rendors, entendant vaguement des conseils sur les vernis à ongles.

jeudi 8 mars 2007

Etrange question

RER.
Deux petites blacks, mignonnes, très jeunes, debout sur la plate-forme. J'arrive en cours de conversation:

— Y m'a fait peur: t'as ton string qui dépasse, qu'i'm dit; j'ai pas compris, d'où est-ce qu'y dépasse, mon string ?

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Et en l'honneur de la journée de la femme, un blog japonais (via un blog tchèque.)

vendredi 1 septembre 2006

Il ne faut pas confondre

— Il m'a insultée, il m'a traitée de crétine!
— Non, ce n'est pas cela une insulte. Il y a très peu d'insultes, con, connard, salaud, salope, c'est à peu près tout.
— Mais qu'est-ce que c'est, "crétin"? C'est quoi la différence avec une insulte?
— "Crétin", c'est une opinion. Une insulte, c'est vulgaire et grossier. Il ne faut pas insulter, car quand tu insultes, tu prouves que tu ne sais plus quoi dire, que tu as perdu. Il faut surprendre l'autre, utiliser des mots auxquels il ne s'attend pas ou se moquer de lui. Tu peux le traiter de chameau, par exemple. Pour t'entraîner, tu peux utiliser le vocabulaine du capitaine Haddock.
— Marin d'eau douce, flibustier!
— Tu sais ce que c'est, un flibustier?
— Non.
— C'est un pirate ou un corsaire. Tu sais ce que c'est, un corsaire?
— Oui, c'est ça, répond-elle en promenant les mains le long de son buste.
— Non, ça, c'est un corset.
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