La rame de métro de la ligne 14 s'arrête. Devant moi, à travers la vitre, la nuque et les épaules d'une fille dénudées par ces débardeurs à fines bretelles qui font fureur cet été.

Un choc : deux ailes d'ange, chacune de la taille de la paume, mignonnes comme un dessin italien, sont tatouées très haut dans le dos autour de la colonne vertébrale.

Et tandis que je m'assois à côté d'elle, je me dis que je viens enfin de trouver le motif de tatouage idéal : deux ailes, deux grandes ailes couvrant tout le dos jusqu'aux fesses.
Je sais bien que je ne le ferai pas. Et pourtant, si je trouvais le bon dessinateur…