Les SMS de la nuit
Par Alice, lundi 18 décembre 2017 à 10:34 :: 2017
Arrivés aux urgences vers dix heures. Attente. H. est appelé vers onze heures moins le quart. Je reste en salle d'attente. Je retranscris ses SMS avec les heures qui apparaissent sur mon téléphone.
dimanche 23:00
— Je suis tombé sur une pas rapide.
Il revient : « ils m'ont pris une pinte de sang. Maintenant ils le mettent en culture, il faut attendre une heure.» Evidemment. Incompressible. Nous attendons. Un navet à la télé doublé par des voix perçantes. Escapade à Noël. Peu de monde, quatre ou cinq familles, des fillettes de huit à douze ans. Nous avons sommeil, les bancs sont durs et la lumière crue, impossible de trouver une position confortable. Je me lève et fais les cent pas.
Il est à nouveau appelé. SMS.
lundi 01:03
— Médecin toujours pas là .
— Bien installé.
— Je vais être sous antibiotiques. L'opération va sans doute être avancée
— On a eu raison de venir
(C'était la grande question : étions-nous en train de sur réagir ?)
— Antibiotics en perfusion
— Je sors ce soir pour sans doute revenir me faire opérer demain
— L'urgentiste appelle l'urologue demain
— J'attends que l'on me pose ma perfusion et après y en a pour 15 mn
(Et moi qui croyais que c'était en cours…)
— Non. J'ai eu droit à une oscultation en règle. Demain échographie à 10h.
— Je suis sous perf.
Il me propose de venir mais je refuse : je tombe de sommeil, j'ai mal partout, je marche pour tromper l'attente sans pouvoir échapper au nouveau film débile (Le plus beau char de Noël). Je ne me sens pas la force de rester assise sans rien faire dans la pièce où il est perfusé.
— Complication. Je fais une allergie à qq chose.
— Allergie à l'antibiotique.
— Je suis sous anti-istaminique et un produit genre ventoline en micronisation.
— Plaques rouges partout.
Finalement ils l'ont gardé et je suis rentrée seule à trois heures du matin.
dimanche 23:00
— Je suis tombé sur une pas rapide.
Il revient : « ils m'ont pris une pinte de sang. Maintenant ils le mettent en culture, il faut attendre une heure.» Evidemment. Incompressible. Nous attendons. Un navet à la télé doublé par des voix perçantes. Escapade à Noël. Peu de monde, quatre ou cinq familles, des fillettes de huit à douze ans. Nous avons sommeil, les bancs sont durs et la lumière crue, impossible de trouver une position confortable. Je me lève et fais les cent pas.
Il est à nouveau appelé. SMS.
lundi 01:03
— Médecin toujours pas là .
— Bien installé.
— Je vais être sous antibiotiques. L'opération va sans doute être avancée
— On a eu raison de venir
(C'était la grande question : étions-nous en train de sur réagir ?)
— Antibiotics en perfusion
— Je sors ce soir pour sans doute revenir me faire opérer demain
— L'urgentiste appelle l'urologue demain
— J'attends que l'on me pose ma perfusion et après y en a pour 15 mn
(Et moi qui croyais que c'était en cours…)
— Non. J'ai eu droit à une oscultation en règle. Demain échographie à 10h.
— Je suis sous perf.
Il me propose de venir mais je refuse : je tombe de sommeil, j'ai mal partout, je marche pour tromper l'attente sans pouvoir échapper au nouveau film débile (Le plus beau char de Noël). Je ne me sens pas la force de rester assise sans rien faire dans la pièce où il est perfusé.
— Complication. Je fais une allergie à qq chose.
— Allergie à l'antibiotique.
— Je suis sous anti-istaminique et un produit genre ventoline en micronisation.
— Plaques rouges partout.
Finalement ils l'ont gardé et je suis rentrée seule à trois heures du matin.