Voyage interculturel
Par Alice, jeudi 16 octobre 2014 à 23:13 :: 2014
Yerres, Chartres, Nantes, Sainte Croix-du-Mont. La voiture se charge peu à peu, le coffre est petit et je suis un peu embarrassée de faire se plier en cinq mes compagnons dans ma petite voiture pour un si long voyage. Bast, espérons que demain il fera aussi beau que promis, ce qui nous paiera de tous ces embarras.
Beaucoup de pluie de la Vendée au Bordelais, un ciel gris presque belge.
La foi. Croire, ne plus croire. Re-croire ? L'énigme du mal, indépassable.
Tentative d'expliquer ce que c'est qu'un blog, non pas tant matériellement, mais dans ce que cela établit d'intimité et de distance avec ses lecteurs (mon interlocuteur n'arrive à le concevoir qu'à destination d'amis, tandis que j'en tiens pour les inconnus (je veux dire inconnu avant le blog ou connu par internet).
Tenir ou pas son journal, le publier ou pas ?
Discussions "interculturelles" avec notre compagnon belge qui nous raconte son expérience des colloques en tant que "doublure" (comprendre: remplaçant à la demande, lui non universitaire, un collègue plus prestigieux (?? ça se pratique en France, cela?)), dont les frasques d'un collègue spécialiste de l'interculturel (anecdotes qui ont inspiré mon titre), pingre et égocentrique: une couette russe (avec ouverture au centre et non à une extrêmité — «La France a longtemps résisté à la couette à cause de de Gaulle, il était trop grand, aucune couette n'était à lsa taille»), un taxi belge (amateur de musique classique contemporaine), une brosse à dents marocaine («Vous pouvez l'utiliser, elle a très peu servi»), la dextre belge (la même que la française), une femme d'ambassadeur (infirmière en soins palliatifs), une photo en face de la Petite Sirène (avec une Danoise resplendissante à ses sept mois de grossesse), une employée de banque tchèque très jolie (était-ce tchèque?),…
Vers le soir après Langon, je propose de décapoter, pour respirer: il ne pleut plus et nous avons passé la journée dans une petite boîte noire. Je sais que c'est peut-être une erreur, pour mes compagnons… Mais l'appel de l'air et de la lumière sous ce ciel enfin calmé est trop fort.
Belle chambre d'hôte au château Lamarque (je recommande).
Repas à Cadillac en face de la halle. Il fait une douceur merveilleuse. Nous contemplons avec stupéfaction les marques des crues de la Garonne, d'abord sur un pilier de la halle, ensuite sous la tour qui ramène vers la Garonne.
En rentrant au gîte, le ciel est si pur que le chemin de St Jacques s'ébauche au-dessus de nous. Depuis combien de temps ne l'avais-je pas vu?
Beaucoup de pluie de la Vendée au Bordelais, un ciel gris presque belge.
La foi. Croire, ne plus croire. Re-croire ? L'énigme du mal, indépassable.
Tentative d'expliquer ce que c'est qu'un blog, non pas tant matériellement, mais dans ce que cela établit d'intimité et de distance avec ses lecteurs (mon interlocuteur n'arrive à le concevoir qu'à destination d'amis, tandis que j'en tiens pour les inconnus (je veux dire inconnu avant le blog ou connu par internet).
Tenir ou pas son journal, le publier ou pas ?
Discussions "interculturelles" avec notre compagnon belge qui nous raconte son expérience des colloques en tant que "doublure" (comprendre: remplaçant à la demande, lui non universitaire, un collègue plus prestigieux (?? ça se pratique en France, cela?)), dont les frasques d'un collègue spécialiste de l'interculturel (anecdotes qui ont inspiré mon titre), pingre et égocentrique: une couette russe (avec ouverture au centre et non à une extrêmité — «La France a longtemps résisté à la couette à cause de de Gaulle, il était trop grand, aucune couette n'était à lsa taille»), un taxi belge (amateur de musique classique contemporaine), une brosse à dents marocaine («Vous pouvez l'utiliser, elle a très peu servi»), la dextre belge (la même que la française), une femme d'ambassadeur (infirmière en soins palliatifs), une photo en face de la Petite Sirène (avec une Danoise resplendissante à ses sept mois de grossesse), une employée de banque tchèque très jolie (était-ce tchèque?),…
Vers le soir après Langon, je propose de décapoter, pour respirer: il ne pleut plus et nous avons passé la journée dans une petite boîte noire. Je sais que c'est peut-être une erreur, pour mes compagnons… Mais l'appel de l'air et de la lumière sous ce ciel enfin calmé est trop fort.
Belle chambre d'hôte au château Lamarque (je recommande).
Repas à Cadillac en face de la halle. Il fait une douceur merveilleuse. Nous contemplons avec stupéfaction les marques des crues de la Garonne, d'abord sur un pilier de la halle, ensuite sous la tour qui ramène vers la Garonne.
En rentrant au gîte, le ciel est si pur que le chemin de St Jacques s'ébauche au-dessus de nous. Depuis combien de temps ne l'avais-je pas vu?