Arrivée
Par Alice, samedi 13 août 2016 à 23:08 :: 2016
Petites routes du Vercors. Temps radieux. Que j'aime la France.
O. voulait du nougat, nous nous arrêtons à Montélimar. Un peu par hasard (c'est le lieu qui m'a plu, la place contre l'église) nous déjeunons à la nap'monde tenue par une ancienne Parisienne venue des îles. Elle me plaît, on dirait Bouche dorée.
Nous lui demandons quel est le meilleur nougat de Montélimar. Réponse catégorique: le nougat Soubeyran, un peu en dehors de la ville. Nous y apprendrons que deux choses ont contribué à la renommée de Montélimar: Emile Loubet et les bouchons de la nationale 7. Les fabricants de nougat avaient engagés des vendeurs ambulants qui vendaient du nougat aux automobilistes coincés des heures…
J'avais demandé à voir Grignan. Les appréciations sont partagées. C'est un beau château — de la fin du XIXe siècle, voire du XXe siècle. Mes compagnons de voyage n'ont pas aimé; pour ma part il m'a davantage fait songer à Proust (Castellane, Montesquiou, Noailles,…) qu'à Madame de Sévigné.
A dire vrai, l'extérieur du château suffit: la vue panoramique qu'on a des terrasses, l'isolement, sa domination sur le paysage aujourd'hui encore… Comme cela devait être terrible (au sens de formidable, effrayant) l'hiver au XVIIIe siècle. Madame de Grignan aimait-elle ce lieu? Il me semble que cela devait demander un fort caractère, l'amour des chevaux, des chiens ou des bonnes œuvres (le problème étant toujours de s'occuper).
Nous arrivons à St-Rémy-de-Provence où j'ai loué un gîte (c'était une surprise). Impossible d'y entrer, c'est la féria, tout le centre est bloqué. Impossible de se garer. Nous transportons les valises à dos d'homme. Présentation du gîte, mignon, en plein centre (c'était l'intérêt, dans mon idée). Une fois notre hôtesse partie, nous nous regardons avec désolation: quel bruit, quelles vacances, quelle horreur. Tristes auspices.
Nous allons dîner à Maussane, où le centre est également bloqué pour cinq jours. Consolation: Nice puis St-Etienne-du-Rouvray n'ont pas tout étouffé, les municipalités font la fête en bloquant les accès par des voitures, des camions, des buses de béton. Tant mieux.
O. voulait du nougat, nous nous arrêtons à Montélimar. Un peu par hasard (c'est le lieu qui m'a plu, la place contre l'église) nous déjeunons à la nap'monde tenue par une ancienne Parisienne venue des îles. Elle me plaît, on dirait Bouche dorée.
Nous lui demandons quel est le meilleur nougat de Montélimar. Réponse catégorique: le nougat Soubeyran, un peu en dehors de la ville. Nous y apprendrons que deux choses ont contribué à la renommée de Montélimar: Emile Loubet et les bouchons de la nationale 7. Les fabricants de nougat avaient engagés des vendeurs ambulants qui vendaient du nougat aux automobilistes coincés des heures…
J'avais demandé à voir Grignan. Les appréciations sont partagées. C'est un beau château — de la fin du XIXe siècle, voire du XXe siècle. Mes compagnons de voyage n'ont pas aimé; pour ma part il m'a davantage fait songer à Proust (Castellane, Montesquiou, Noailles,…) qu'à Madame de Sévigné.
A dire vrai, l'extérieur du château suffit: la vue panoramique qu'on a des terrasses, l'isolement, sa domination sur le paysage aujourd'hui encore… Comme cela devait être terrible (au sens de formidable, effrayant) l'hiver au XVIIIe siècle. Madame de Grignan aimait-elle ce lieu? Il me semble que cela devait demander un fort caractère, l'amour des chevaux, des chiens ou des bonnes œuvres (le problème étant toujours de s'occuper).
Nous arrivons à St-Rémy-de-Provence où j'ai loué un gîte (c'était une surprise). Impossible d'y entrer, c'est la féria, tout le centre est bloqué. Impossible de se garer. Nous transportons les valises à dos d'homme. Présentation du gîte, mignon, en plein centre (c'était l'intérêt, dans mon idée). Une fois notre hôtesse partie, nous nous regardons avec désolation: quel bruit, quelles vacances, quelle horreur. Tristes auspices.
Nous allons dîner à Maussane, où le centre est également bloqué pour cinq jours. Consolation: Nice puis St-Etienne-du-Rouvray n'ont pas tout étouffé, les municipalités font la fête en bloquant les accès par des voitures, des camions, des buses de béton. Tant mieux.