Enquête
Par Alice, samedi 26 octobre 2013 à 12:00 :: Une enquête sentimentale
Les questions sont ici.
Réponses apportées le 11 mars 2015.
1/ Non. Mais je sais qu'il vaut mieux ne pas trop y tenir, juste faire ce qu'on a faire. Et parfois oser, oser poser une question, s'inscrire à un colloque, etc.
2/ Je pense que non, mais j'ai l'impression d'être tout le temps en train de parler de mes rhumes et ma fièvre!
Depuis qu'Hervé à eu une hépatite A, je m'arrête plus souvent un ou deux jours: j'ai compris qu'il ne s'agissait pas de démontrer son courage, mais de ne pas contaminer ses collègues (et la rame entière du rer!)
3/ De l'ennui voire de l'angoisse: que se passe-t-il, que va-t-on me demander qui soit suffisamment urgent ou grave pour qu'on me téléphone?
4/ En fonction de leurs horaires, bien souvent! et parfois du lieu (ma ville). Il y a les films que je veux voir depuis longtemps, ceux que tout le monde va aller voir (et donc cela fait un sujet de conversation), mes acteurs et réalisateurs préférés.
5/ Rien, l'intérieur de ma bouche en esprit.
6/ La marche, le vélo, le cheval, tout ce qui est sans moteur. Il me semble que c'est ce qui permet de prendre la mesure de l'espace.
7/ Non, j'ai tout à fait l'impression qu'on ne prend pas assez soin de moi! (J'ai un peu honte de l'écrire, "faut pas se plaigner" disait ma grand-mère et c'est pitoyable. Est-ce faux?)
Mais enfin, par rapport à juillet 2012, (le billet que je viens de mettre en lien), j'en souffre beaucoup moins. C'est moi qui m'occupe de moi (aviron, voyages, études) et c'est très satisfaisant. L'erreur était d'attendre cela des autres (d'un autre).
8/ Les deux, aussi bizarre que cela puisse paraître. Parfois personne ne me voit, c'est comme si je n'existais pas, d'autres fois tout le monde se souvient de moi.
Mais évidemment, dans la rue, je me fais remarquer chaque fois que je porte un chapeau, c'est-à -dire le plus souvent possible.
9/ Pas vraiment. Quelques photos. Je voudrais avoir su que certaines heures étaient précieuses, les avoir vécues avec plus de conscience. Les photos ne permettent pas cela. Elles rendent le manque plus criant. Mais elles permettent la mémoire des visages.
Réponses apportées le 11 mars 2015.
1/ Non. Mais je sais qu'il vaut mieux ne pas trop y tenir, juste faire ce qu'on a faire. Et parfois oser, oser poser une question, s'inscrire à un colloque, etc.
2/ Je pense que non, mais j'ai l'impression d'être tout le temps en train de parler de mes rhumes et ma fièvre!
Depuis qu'Hervé à eu une hépatite A, je m'arrête plus souvent un ou deux jours: j'ai compris qu'il ne s'agissait pas de démontrer son courage, mais de ne pas contaminer ses collègues (et la rame entière du rer!)
3/ De l'ennui voire de l'angoisse: que se passe-t-il, que va-t-on me demander qui soit suffisamment urgent ou grave pour qu'on me téléphone?
4/ En fonction de leurs horaires, bien souvent! et parfois du lieu (ma ville). Il y a les films que je veux voir depuis longtemps, ceux que tout le monde va aller voir (et donc cela fait un sujet de conversation), mes acteurs et réalisateurs préférés.
5/ Rien, l'intérieur de ma bouche en esprit.
6/ La marche, le vélo, le cheval, tout ce qui est sans moteur. Il me semble que c'est ce qui permet de prendre la mesure de l'espace.
7/ Non, j'ai tout à fait l'impression qu'on ne prend pas assez soin de moi! (J'ai un peu honte de l'écrire, "faut pas se plaigner" disait ma grand-mère et c'est pitoyable. Est-ce faux?)
Mais enfin, par rapport à juillet 2012, (le billet que je viens de mettre en lien), j'en souffre beaucoup moins. C'est moi qui m'occupe de moi (aviron, voyages, études) et c'est très satisfaisant. L'erreur était d'attendre cela des autres (d'un autre).
8/ Les deux, aussi bizarre que cela puisse paraître. Parfois personne ne me voit, c'est comme si je n'existais pas, d'autres fois tout le monde se souvient de moi.
Mais évidemment, dans la rue, je me fais remarquer chaque fois que je porte un chapeau, c'est-à -dire le plus souvent possible.
9/ Pas vraiment. Quelques photos. Je voudrais avoir su que certaines heures étaient précieuses, les avoir vécues avec plus de conscience. Les photos ne permettent pas cela. Elles rendent le manque plus criant. Mais elles permettent la mémoire des visages.