La dernière,
là encore. Le prof d'informatique nous a posé un lapin, ce qui m'a agacée car nous aurions pu avoir un RER plus tôt.
O.: élève intelligent, ouvert, curieux, «qui lit beaucoup» (ôÔ ?? il a surpris le prof d'histoire parce qu'il connaissait les trois lois de la robotique d'Asimov. Cela ne me paraît pourtant pas un grand titre de gloire… (cours d'éducation civique, sujet "l'homme transhumaniste"), qui se laisse vivre, aux résultats moyens…
Je suis ennuyée. Je suis ennuyée parce que H. veut que O. aille en math sup, et ça m'ennuie que ce soit son père qui décide ça à sa place, d'un autre côté, c'est sans doute ce qu'aurait choisi spontanément O. (mais dans ce cas, je devrais être ravie et pas ennuyée: ce n'est pas logique. C'est que j'ai un doute: comment savoir vraiment ce que veut O.? Mais veut-il quelque chose? sans doute pas. Je lui ai conseillé, s'il ne savait pas "ce qu'il voulait faire" (entre guillemets, car cette expression m'a toujours paru stupide et effrayante dans son déterminime et sa fermeture), de déterminer au moins ce qu'il ne voulait pas faire, ce qui est plus facile et très important).
Le film d'hier me court dans la tête. Finalement, c'est la version américaine de
L'Idiot. C'est sans doute la métaphore de la construction qui s'écroule (les hypothèques pourries vendues dans des produits notés triple A) qui a facilité le rapprochement, mais le film russe démontre la corruption, le film américain la fraude et la collusion entre ceux qui s'en mettent plein les poches. Et le "petit peuple", les gens de base, sans doute pas bien malins ni très recommandables mais néanmoins des êtres humains, paient les pots cassés.
Huit cents personnes dans l'immeuble russe.
«Vous venez de parier contre l'économie américaine. Un point de chômage en plus représente quarante mille morts.» Pour l'Amérique.
Ajoutons la Chine, l'Islande, les "PIGS" comme s'appellent eux-mêmes les Grecs (Portugal, Italie, Grèce, Spain), etc.