La Rochelle
Par Alice, lundi 18 juillet 2016 à 02:16 :: 2016
Nous partons bien trop tard, après avoir hésité à nous baigner dans la piscine (nous aurions dû). L'hôtel est étonnamment familial, c'est chaleureux.
La Rochelle sous le soleil. Je n'avais jamais vu cette ville, belle et sereine. Francofolies, le port est interdit (barrières et agents de sécurité, organisation). C'est fête au village, again. Nous croisons une dame désabusée: «il ne faut pas habiter ici, avec le monde et le bruit jusqu'à deux heures du matin»; un jeune blond bronzé lui répond avec un sourire fataliste: «je travaille dix-huit heures par jour». Mais les commerçants restent serviables et souriants.
Plateau de fruits de mer, sieste dans le parc (j'ai acheté un drap de bain La Reine des neiges en pensant à Matoo), plage, je n'aime pas trop cela (voire pas du tout), j'écris des cartes postales, l'eau est froide. Je songe à la conférence inaugurale de Gilles Bœuf entendue par hasard: «je peux vous donner la concentration en streptocoques anaux dans l'eau à 18 heures» et ça ne fait pas envie, même si ça me fait rire (parce qu'on s'en fiche: je suis même persuadée que c'est bon pour le système immunitaire).
Glace, retour, autoroute chargée, cela nous ennuie, nous sortons. Nationale vide, Poitiers, Châtellerault, la campagne magnifique dans le couchant de Descartes à Montrichard, nuit, des châteaux surgissent dans les phares. Les panneaux devenus trois fois plus lumineux qu'il y a dix ans (augmentation de l'âge moyen des conducteurs oblige) sont illisibles dans les pleins phares.
Jargeau pour éviter Orléans, Pithiviers, la fatigue gagne, je joue à Candy Crush, nous avançons lentement, rediffusions sur France Culture, mais qui est Janine Charrat? Jamais entendu parler. Je dors et divague.
La Rochelle sous le soleil. Je n'avais jamais vu cette ville, belle et sereine. Francofolies, le port est interdit (barrières et agents de sécurité, organisation). C'est fête au village, again. Nous croisons une dame désabusée: «il ne faut pas habiter ici, avec le monde et le bruit jusqu'à deux heures du matin»; un jeune blond bronzé lui répond avec un sourire fataliste: «je travaille dix-huit heures par jour». Mais les commerçants restent serviables et souriants.
Plateau de fruits de mer, sieste dans le parc (j'ai acheté un drap de bain La Reine des neiges en pensant à Matoo), plage, je n'aime pas trop cela (voire pas du tout), j'écris des cartes postales, l'eau est froide. Je songe à la conférence inaugurale de Gilles Bœuf entendue par hasard: «je peux vous donner la concentration en streptocoques anaux dans l'eau à 18 heures» et ça ne fait pas envie, même si ça me fait rire (parce qu'on s'en fiche: je suis même persuadée que c'est bon pour le système immunitaire).
Glace, retour, autoroute chargée, cela nous ennuie, nous sortons. Nationale vide, Poitiers, Châtellerault, la campagne magnifique dans le couchant de Descartes à Montrichard, nuit, des châteaux surgissent dans les phares. Les panneaux devenus trois fois plus lumineux qu'il y a dix ans (augmentation de l'âge moyen des conducteurs oblige) sont illisibles dans les pleins phares.
Jargeau pour éviter Orléans, Pithiviers, la fatigue gagne, je joue à Candy Crush, nous avançons lentement, rediffusions sur France Culture, mais qui est Janine Charrat? Jamais entendu parler. Je dors et divague.