22/365 - d'un quai l'autre
Par Alice, vendredi 4 novembre 2016 à 20:34 :: Transports en commun
Dans un sens, RAS : train du matin à l'heure (7h53); rentrée le soir sans attendre ni le RER A (annoncé "en retard", mais il suffit d'être là au moment où il arrive) ni le RER D ("départ retardé" affiché, mais il suffit d'arriver au moment où il part (soit 18h23)).
Cependant il s'est produit l'un de ses petits malmenages dont j'essaie de rendre le goût.
En arrivant gare de Lyon, un train zico (donc à quai puisqu'il part de gare de Lyon) est annoncé "départ retardé" (ce qui ne permet pas de savoir quand il va partir, de dix minutes à plus d'une heure, tout est possible). Il est plein, les voyageurs se sont installés et vaquent à leurs occupations sans trop penser à ce retard (vive les portables!)
Soudain arrive de l'autre côté du quai un zaco qui vient des Halles et dessert les mêmes gares que le zico juqu'à Melun. Hésitation, flottement: abandonner sa place confortable pour monter dans ce train qui roule, ou attendre encore, assis certes, mais sans garantie de départ imminent.
(J'arrive à ce moment-là , j'hésite.)
Une partie des voyageurs commence à descendre, à traverser, à s'agglutiner en face des portes («veuillez laisser descendre avant de monter») car il s'agit de mettre un quart ou la moitié des voyageurs d'un train (le zico) dans un train déjà rempli de voyageurs (le zaco).
C'est alors que retentit la sonnerie annonçant la fermeture des portes du zico: il va partir d'une seconde à l'autre. Reflux précipité vers ce premier train des voyageurs qui venaient de le quitter…
J'y suis montée au dernier moment. Chacun essaie de retrouver une place assise. A l'étage, j'entends un monsieur aux cheveux gris: «le conducteur aurait pu faire une annonce, quand même. Pour eux on n'est qu'une marchandise.»
Cependant il s'est produit l'un de ses petits malmenages dont j'essaie de rendre le goût.
En arrivant gare de Lyon, un train zico (donc à quai puisqu'il part de gare de Lyon) est annoncé "départ retardé" (ce qui ne permet pas de savoir quand il va partir, de dix minutes à plus d'une heure, tout est possible). Il est plein, les voyageurs se sont installés et vaquent à leurs occupations sans trop penser à ce retard (vive les portables!)
Soudain arrive de l'autre côté du quai un zaco qui vient des Halles et dessert les mêmes gares que le zico juqu'à Melun. Hésitation, flottement: abandonner sa place confortable pour monter dans ce train qui roule, ou attendre encore, assis certes, mais sans garantie de départ imminent.
(J'arrive à ce moment-là , j'hésite.)
Une partie des voyageurs commence à descendre, à traverser, à s'agglutiner en face des portes («veuillez laisser descendre avant de monter») car il s'agit de mettre un quart ou la moitié des voyageurs d'un train (le zico) dans un train déjà rempli de voyageurs (le zaco).
C'est alors que retentit la sonnerie annonçant la fermeture des portes du zico: il va partir d'une seconde à l'autre. Reflux précipité vers ce premier train des voyageurs qui venaient de le quitter…
J'y suis montée au dernier moment. Chacun essaie de retrouver une place assise. A l'étage, j'entends un monsieur aux cheveux gris: «le conducteur aurait pu faire une annonce, quand même. Pour eux on n'est qu'une marchandise.»