La poste, unique objet de mon ressentiment
Par Alice, mercredi 13 septembre 2017 à 22:30 :: 2017
Les deux montres que je dépose machinalement dans le plat de cuivre sur le meuble de l'entrée se sont arrêtées en même temps : coïncidence, ou y a-t-il eu une interaction entre le cuivre et les piles ? (mais laquelle ?)
J'ai trouvé aux Quatre temps l'endroit où a déménagé le point "Montre services". Tout un ensemble de boutiques a été déménagé, apparemment pour agrandir la poste.
La poste parlons-en : faire payer le "service" de parler aux gens… (j'explique, pour les jeunes générations et les futures : "avant" (jadis, auparavant, naguère), le facteur s'arrêtait chez les gens, à la porte ou dans la cuisine, papotait, repartait. Il permettait de bavarder, de colporter les nouvelles, d'assurer un lien vers l'extérieur. Désormais, avec le nombre de facteurs en diminution et les tournées de plus en plus longues, ils n'en ont plus le temps, voire le droit (augmentation du nombre de suicides chez les facteurs). Récemment, quelqu'un a eu la bonne idée de transformer cela en service payant. Que ce marketteux rôtisse en enfer. J'espère qu'il terminera sa vie seul, sans même un facteur pour lui rendre visite.)
Charline Vanhoecker disait ce matin (ou hier ?) sur France Inter que la visite ne devait pas durer plus de six minutes, car si elle devenait plus longue, les études montraient qu'il y avait risque d'attachement. Ce doit être une plaisanterie, son billet est censé être comique (ce doit être une plaisanterie, ce doit être une plaisanterie…)
Question : si le courrier a diminué avec internet, la distribution des colis n'a-t-elle pas explosé avec la vente en ligne ? Et si la distribution de colis appartient à une entreprise séparée de celle qui distribue le courrier, n'est-il pas temps de les réunir, de façon à ce que les colis fassent vivre le courrier, comme les romans à gros tirage font vivre la poésie ?
Je rappelle qu'il existe une corrélation géographique entre le vote FN et le retrait des services publics. Remettez des postes et des facteurs, des tabacs, faites circuler des bus au niveau de chaque village (à organiser au niveau des départements, responsabilité du préfet). Faites reculer le FN, permettez aux gens de se déplacer, de se rencontrer, de parler.
J'ai trouvé aux Quatre temps l'endroit où a déménagé le point "Montre services". Tout un ensemble de boutiques a été déménagé, apparemment pour agrandir la poste.
La poste parlons-en : faire payer le "service" de parler aux gens… (j'explique, pour les jeunes générations et les futures : "avant" (jadis, auparavant, naguère), le facteur s'arrêtait chez les gens, à la porte ou dans la cuisine, papotait, repartait. Il permettait de bavarder, de colporter les nouvelles, d'assurer un lien vers l'extérieur. Désormais, avec le nombre de facteurs en diminution et les tournées de plus en plus longues, ils n'en ont plus le temps, voire le droit (augmentation du nombre de suicides chez les facteurs). Récemment, quelqu'un a eu la bonne idée de transformer cela en service payant. Que ce marketteux rôtisse en enfer. J'espère qu'il terminera sa vie seul, sans même un facteur pour lui rendre visite.)
Charline Vanhoecker disait ce matin (ou hier ?) sur France Inter que la visite ne devait pas durer plus de six minutes, car si elle devenait plus longue, les études montraient qu'il y avait risque d'attachement. Ce doit être une plaisanterie, son billet est censé être comique (ce doit être une plaisanterie, ce doit être une plaisanterie…)
Question : si le courrier a diminué avec internet, la distribution des colis n'a-t-elle pas explosé avec la vente en ligne ? Et si la distribution de colis appartient à une entreprise séparée de celle qui distribue le courrier, n'est-il pas temps de les réunir, de façon à ce que les colis fassent vivre le courrier, comme les romans à gros tirage font vivre la poésie ?
Je rappelle qu'il existe une corrélation géographique entre le vote FN et le retrait des services publics. Remettez des postes et des facteurs, des tabacs, faites circuler des bus au niveau de chaque village (à organiser au niveau des départements, responsabilité du préfet). Faites reculer le FN, permettez aux gens de se déplacer, de se rencontrer, de parler.