La taxe lapin version coiffeur
Par Alice, jeudi 18 avril 2024 à 22:38 :: 2024
Après des calculs savants pour estimer les les dates prochaines de mes passages chez le coiffeur (comment éviter d'avoir des cheveux blancs pour la fête de famille / le stage de planeur / la semaine de vacances tout en respectant un écart minimal entre les passages (car cela coûte) tout en navigant entre les ponts), j'ai estimé qu'il fallait que j'y aille le soir-même.
Mon coiffeur près du bureau étant fermé une semaine, j'ai pris rendez-vous avec celui de Vincennes sur l'application Planity, un équivalent de Doctolib qui a vu le jour à l'époque du Covid. Je n'y ai pas prêté attention, mais j'ai été immédiatement débitée du montant de la visite. (Le coiffeur du 12e, lui, débite d'un euro pour vérifier la présence d'un moyen de paiement valide.)
J'ai eu l'explication le soir: plusieurs salons de Vincennes ont fermé récemment et le coiffeur a vu s'inscrire sur Planity des clients inconnus qui n'ont pas honoré leurs engagements: «non seulement je perdais du chiffre, mais en plus, je refusais mes clients habitués pour eux».
Donc désormais il fait payer à la prise de rendez-vous. Mais il a poussé la logique jusqu'au bout, et c'est l'objet de ce billet: il s'est débarrassé de son lecteur de carte bleue. Désormais, vous ne pouvez plus payer en carte bleue qu'en ligne. Au salon, c'est en espèces ou par chèque si vous êtes un client connu (comprendre: une vieille dame).
Cette radicalité m'impressionne.
Mon coiffeur près du bureau étant fermé une semaine, j'ai pris rendez-vous avec celui de Vincennes sur l'application Planity, un équivalent de Doctolib qui a vu le jour à l'époque du Covid. Je n'y ai pas prêté attention, mais j'ai été immédiatement débitée du montant de la visite. (Le coiffeur du 12e, lui, débite d'un euro pour vérifier la présence d'un moyen de paiement valide.)
J'ai eu l'explication le soir: plusieurs salons de Vincennes ont fermé récemment et le coiffeur a vu s'inscrire sur Planity des clients inconnus qui n'ont pas honoré leurs engagements: «non seulement je perdais du chiffre, mais en plus, je refusais mes clients habitués pour eux».
Donc désormais il fait payer à la prise de rendez-vous. Mais il a poussé la logique jusqu'au bout, et c'est l'objet de ce billet: il s'est débarrassé de son lecteur de carte bleue. Désormais, vous ne pouvez plus payer en carte bleue qu'en ligne. Au salon, c'est en espèces ou par chèque si vous êtes un client connu (comprendre: une vieille dame).
Cette radicalité m'impressionne.