J'ai fini par prendre de la codéine au milieu de la nuit. Depuis qu'une masseuse thaï m'a écrabouillé (terme de l'ostéopathe) le nerf sciatique en avril, ça ne se remet pas. La douleur me réveille la nuit, que je dorme sur le côté gauche (dans ce cas j'appuie dessus) ou droit (dans ce cas le poids du genou fait levier). J'ai essayé de dormir avec un oreiller entre les jambes mais je n'y arrive pas vraiment.
Il reste à plat ventre — mais je ne tiens pas longtemps — ou à plat dos mais je m'étouffe.
Le matin je me lève lentement, la douleur passe dans la journée quand les muscles sont chauds. Il ne reste qu'une présence — mais je fais attention lorsque je me lève après une longue posture assise: parfois la douleur inattendue me fait crier. Ça fait désordre.

En faisant des recherches, j'ai trouvé Peace & Love qui m'a fait rire.

Je recopie pour le jour où le lien deviendra inactif :
P : PROTECTION - Cesser toutes activités provoquant de la douleur lors des premiers jours.
E: ÉLÉVATION - Soulever le membre atteint le plus souvent possible, de sorte qu'il soit plus haut que le cœur.
A : ANTI-INFLAMMATOIRES À ÉVITER - S'abstenir de prendre des anti-inflammatoires et d'appliquer de la glace.
C : COMPRESSION - Installer un bandage élastique, ou encore mieux un taping compressif, pour réduire le gonflement initial.
E : ÉDUCATION - Enseigner les bonnes pratiques afin d'éviter la surinvestigation médicale, la surmédication et les modalités passives inutiles.
&
L : LOAD - Quantifier son stress mécanique en intégrant de la mise en charge et du mouvement, sans occasionner de douleur.
O : OPTIMISME - Etre confiant et positif; conditionner son cerveau en vue d'une guérison optimale.
V : VASCULARISATION - Faire des activités cardiovasculaires pour irriguer les tissus endommagés et augmenter leur métabolisme.
E : EXERCICES - Favoriser un retour à la normale de la mobilité, de la force et de la proprioception en adoptant une approche active

C'est plutôt pour les entorses, et à bien y regarder c'est du bon sens : de l'exercice mais pas trop, en se laissant guider par la douleur, un optimisme mesuré, pas de surmédication ni de radios IRM scanners à foison.

Tant pis. Trois mois que ça dure. Je me souviens qu'en 2017, ce qui avait guéri mon dos, c'était l'ibuprofène.
Tant pis pour Peace & Love, je passe aux anti-inflammatoires une petite semaine.
On va bien voir.