Billets qui ont '2024-10-05' comme date.

Planeur

J'y suis allée à vélo. Cela faisait trèèèès longtemps que je n'avais pas eu un vélo avec des vitesses qui fonctionnent parfaitement.
Le seul problème, c'est que la selle descend. Je me retrouve tassée à pédaler les jambes jamais tendues. Il va falloir arranger cela.

Très belle journée, bleue et blanche (ciel et cumulus). Cinquante minutes en l'air, un peu déçue par moi-même: je n'aurais pas été lâchée cette année. Je vois les autres avancer et je fais du sur-place.
Il faut juste persévérer. Tant que les instructeurs ne se découragent pas, moi non plus.

Je rentre le long du canal. C'est long mais c'est beau — c'est beau mais c'est long.

Je suis épuisée.

Ermengarde de Narbonne

Ligne 1, 8h51



Deuxième cours de parkour, cette fois-ci aux Halles. J'ai encore hésité jusqu'à la dernière seconde, jusqu'au dernier mètre avant d'entrer dans la salle, je me sens déplacée — mais ils sont adorables. Je suis empotée, empâtée, mais c'est drôle. Je me suis étirée l'abducteur de la cuisse droite (violente douleur) d'où obligation de faire le mouvement de base en étirant la jambe gauche. J'ai travaillé avec mes bras sans m'en rendre compte, jusqu'à avoir mal au point de ne plus pouvoir les lever, sans compter une violente brûlure circulaire dans les pectoraux.
Maintenant, je ne peux plus non plus poser mes coudes sur la table, j'ai trop de courbatures.
C'est définitivement diabolique et fun, fun et diabolique.

Parkour

Il y a quelques jours était annoncée pour aujourd'hui la première séance de l'année à La Défense.
Je me suis inscrite.

Je me suis changée au bureau (leggings, tee-shirt, baskets), j'ai pris le métro en essayant de ne pas trop penser (trop vieille, trop lente, est-ce bien raisonnable, va-t-on me regarder de haut, me mépriser?), j'ai trouvé aussitôt le lieu de rendez-vous. Une quarantaine de jeunes filles sont là. Nous faisons un tour des prénoms, une jeune fille réclame qu'on y ajoute son âge (je n'ai pas dit le mien) et … son signe astrologique (ces jeunes du XXIe m'étonneront toujours).

On nous montre le passage de base. Ce n'est pas si difficile et très efficace pour passer par dessus les barrières. Je m'érafle les tibias à travers les leggins. J'ai peur de m'élancer pour les sauts. Elles sont toutes adorables, menues, bienveillantes. Je les aime.

Je me ridiculise peut-être, mais ce n'est même pas sûr, car elles sont encourageantes, ne portent pas de jugement — ou n'en laissent rien paraître.
Métro, train, je ne bouge plus qu'avec difficulté, j'ai mal absolument partout. Ce truc est diabolique. J'ai mal à des muscles dont j'ignorais l'existence jusqu'à aujourd'hui. Quel dommage de commencer aussi tard.
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