Thème : les mythes
Par Alice, jeudi 18 juillet 2013 à 23:38 :: 2013
En me penchant sur mon balcon, j'aperçois à contre-jour deux jeunes chouettes perchées sur un pilier. Elles m'observent avec une curiosité égale à la mienne. Je pensais que les chouettes étaient nocturnes, que font-elles là ?
Mais je sui contente, j'ai vu deux jeunes chouettes de Minerve sur mon balcon.
Il fait meilleur, 23°.
Nous prenons notre petit déjeuner au centre, il y a un quart d'heure de route à partir de l'hôtel.
Matinée sur l'Odyssée (l'intervenante chante littéralement le début, je n'avais jamais entendu cela, c'est magnifique et enchanté (pour la petite histoire, la traduction utilisée par Astérix est celle de Bérard. Belle remarque sur la tendresse physique que permettent les corps soulignée lors de la rencontre d'Ulysse avec l'âme de sa mère)); sur le rapport de la Bible aux mythes (grecs de préférence) et sur le Mahabharata (au-delà de la non-violence, au plus haut est la compassion).
Pas de plage (je me suis trompée dans l'heure du rendez-vous). Sieste puis lecture. Je continue le Mahabharata.
Célébration.
Dîner glaçant à la table d'un cancérologue jamais à cours de conseils pour ne pas attraper (est-ce le mot) de cancer (j'ai une résistance pathologique à l'idée que nous sommes responsables de notre cancer. J'ai l'idée que cela "arrive", et qu'il est possible, parfois ou souvent, de l'expliquer. Mais il y a aussi des cas incompréhensibles, je ne vois pas l'intérêt de culpabiliser les gens en leur disant qu'ils l'auraient évité en faisant ceci ou cela). Heureusement (pour mon moral) nous avons à table un jeune jésuite italien un peu malicieux qui sourit parfois sans intervenir.
Soirée musicale (épitaphe en grec ancien chantée en chœur, musique indienne, influence de la musique indienne sur la musique occidentale: Maurice Delage, Messiaen, Steve Reich, musique répétitive, chansons de Jean-Pierre Arbon).
Albert Roussel a voyagé en Inde, le voilà encore plus églogal que prévu.
Mais je sui contente, j'ai vu deux jeunes chouettes de Minerve sur mon balcon.
Il fait meilleur, 23°.
Nous prenons notre petit déjeuner au centre, il y a un quart d'heure de route à partir de l'hôtel.
Matinée sur l'Odyssée (l'intervenante chante littéralement le début, je n'avais jamais entendu cela, c'est magnifique et enchanté (pour la petite histoire, la traduction utilisée par Astérix est celle de Bérard. Belle remarque sur la tendresse physique que permettent les corps soulignée lors de la rencontre d'Ulysse avec l'âme de sa mère)); sur le rapport de la Bible aux mythes (grecs de préférence) et sur le Mahabharata (au-delà de la non-violence, au plus haut est la compassion).
Pas de plage (je me suis trompée dans l'heure du rendez-vous). Sieste puis lecture. Je continue le Mahabharata.
Célébration.
Dîner glaçant à la table d'un cancérologue jamais à cours de conseils pour ne pas attraper (est-ce le mot) de cancer (j'ai une résistance pathologique à l'idée que nous sommes responsables de notre cancer. J'ai l'idée que cela "arrive", et qu'il est possible, parfois ou souvent, de l'expliquer. Mais il y a aussi des cas incompréhensibles, je ne vois pas l'intérêt de culpabiliser les gens en leur disant qu'ils l'auraient évité en faisant ceci ou cela). Heureusement (pour mon moral) nous avons à table un jeune jésuite italien un peu malicieux qui sourit parfois sans intervenir.
Soirée musicale (épitaphe en grec ancien chantée en chœur, musique indienne, influence de la musique indienne sur la musique occidentale: Maurice Delage, Messiaen, Steve Reich, musique répétitive, chansons de Jean-Pierre Arbon).
Albert Roussel a voyagé en Inde, le voilà encore plus églogal que prévu.