Aération des préjugés
Par Alice, mardi 6 mars 2012 à 23:42 :: 2012
Les 50 ans de Vatican II.
— Où étiez-vous le 11 octobre 1962 ?
La question est revenue comme une antienne, les réponses ont été variées, plutôt drôles. Ce qui me fait rire, c'est de contacter le décalage entre mes préjugés et la "réalité" (enfin, réalité? une autre manière d'envisager les choses). Pour moi, Vatican II était quelque chose d'un peu zazou, hippie (une participant dira drôlement: «Soyons clair: Vatican II N'EST PAS responsable de mai 68», et c'était drôle, tant tout ce qui avait été dit avant le prouvait (l'ecclésiologie, la réforme de la liturgie, l'étude biblique, le subsistit (beaucoup aimé le subsistit),…); il se contentait de se moquer ou de se défendre d'un préjugé de société que sans doute personne ne partageait dans la salle — sauf moi, vaguement: la fin du latin, de l'autorité, de la pudeur et de la retenue, etc, etc?)
Hervé Legrand intervient en fin de journée. C'est pour lui, c'est à cause de son nom, que je suis venue: quinze ans après, 1997 peut-être, en mars c'est sûr. C'était aux Fontaines, le centre jésuite vendu depuis à Cap Gemini, je crois.
Déjeuner au O'Neil dont j'ai le plaisir de constater qu'il a bien tourné: c'était un lieu bruyant, plutôt touristique, attractif, c'est devenu un restaurant de quartier, calme, bienveillant, au service rapide et à la musique discrète (du jazz, principalement).
Le soir, la Russie au Centre Sèvres avec Patrick. Chronologie de la résistance d'une certaine classe de la population qui s'appuie sur le droit et l'humour pour contrer ce qu'elle désapprouve.
— Où étiez-vous le 11 octobre 1962 ?
La question est revenue comme une antienne, les réponses ont été variées, plutôt drôles. Ce qui me fait rire, c'est de contacter le décalage entre mes préjugés et la "réalité" (enfin, réalité? une autre manière d'envisager les choses). Pour moi, Vatican II était quelque chose d'un peu zazou, hippie (une participant dira drôlement: «Soyons clair: Vatican II N'EST PAS responsable de mai 68», et c'était drôle, tant tout ce qui avait été dit avant le prouvait (l'ecclésiologie, la réforme de la liturgie, l'étude biblique, le subsistit (beaucoup aimé le subsistit),…); il se contentait de se moquer ou de se défendre d'un préjugé de société que sans doute personne ne partageait dans la salle — sauf moi, vaguement: la fin du latin, de l'autorité, de la pudeur et de la retenue, etc, etc?)
Hervé Legrand intervient en fin de journée. C'est pour lui, c'est à cause de son nom, que je suis venue: quinze ans après, 1997 peut-être, en mars c'est sûr. C'était aux Fontaines, le centre jésuite vendu depuis à Cap Gemini, je crois.
Déjeuner au O'Neil dont j'ai le plaisir de constater qu'il a bien tourné: c'était un lieu bruyant, plutôt touristique, attractif, c'est devenu un restaurant de quartier, calme, bienveillant, au service rapide et à la musique discrète (du jazz, principalement).
Le soir, la Russie au Centre Sèvres avec Patrick. Chronologie de la résistance d'une certaine classe de la population qui s'appuie sur le droit et l'humour pour contrer ce qu'elle désapprouve.