Samedi
Par Alice, dimanche 20 juillet 2008 à 23:13 :: 2008
Ange sur portail noir graffité à l'angle de la rue des Prés et de la rue du Moulinet.
Un magasin consacré au tennis de table 6 rue du Moulinet, quelque chose de l'antre de M. Ollivander. Dans une niche, deux ampoules rouges illuminent un bouddha. Epaisseur de plaques en dixièmes de millimètre, stockage d'énergie, «vous tapez un peu fort ou tout le temps fort?», j'écoute en me disant que celui qui ne sait pas décrire ce qu'il ressent et ce qu'il cherche ne peut pas jouer au ping-pong.
Un thé à la mosquée, je traîne H. jusque devant le château du jardin des Plantes pour qu'il voit carte géologique : «Oh, la carte BRGM! C'est la première que nous ayons faite sur Dry! Il faut vingt-sept vraies couleurs ''(NDB: au lieu de la quadichromie habituelle)'' pour l'imprimer et du papier très épais, ça coûte une fortune...» (etc).
Gare de Lyon, nous récupérons C., je les abandonne pour un Vélib et remonte jusqu'à Ménilmontant. Il fait très beau, je fais quelques détours pour privilégier les petites rues, la jeune fille à qui je demande où se trouve le parking de vélib le plus proche de Notre-Dame de la Croix me l'indique en me précisant que je ne dois pas prendre le chemin le plus court car la rue, piétonne et en travaux, est en sens interdit. Je ravale une réponse ironique et remercie.
Barbecue de blogueurs. Je n'en connais pas beaucoup. Enclave tranquille. Enfants. Soleil. Bouteilles. Discussions à bâtons rompus sur tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi.
(Note après réflexion à l'intention de Virginie (si elle parvient jusqu'ici) qui s'exclama rieuse en apprenant l'un de mes pseudos (alors que nous étions parvenues à la conclusion que mon blog "manqu[ait] de chair"): «mais tu es très sexe, alors!» (non-sic, mais à peu près): la chair est dans les commentaires, chez les autres: c'est plus caché, donc plus facile.)
J'ai perdu la notion du temps. Il fait de plus en plus froid.
Je comprends pourquoi en arrivant devant la gare de Lyon: il est 4h20. Je prends le dernier car avant la reprise du trafic du RER.
Je rentre de la gare à pied. Le soleil se lève, il fait tout à fait jour quand j'arrive chez moi. Il est six heures passées quand je me couche.
Un magasin consacré au tennis de table 6 rue du Moulinet, quelque chose de l'antre de M. Ollivander. Dans une niche, deux ampoules rouges illuminent un bouddha. Epaisseur de plaques en dixièmes de millimètre, stockage d'énergie, «vous tapez un peu fort ou tout le temps fort?», j'écoute en me disant que celui qui ne sait pas décrire ce qu'il ressent et ce qu'il cherche ne peut pas jouer au ping-pong.
Un thé à la mosquée, je traîne H. jusque devant le château du jardin des Plantes pour qu'il voit carte géologique : «Oh, la carte BRGM! C'est la première que nous ayons faite sur Dry! Il faut vingt-sept vraies couleurs ''(NDB: au lieu de la quadichromie habituelle)'' pour l'imprimer et du papier très épais, ça coûte une fortune...» (etc).
Gare de Lyon, nous récupérons C., je les abandonne pour un Vélib et remonte jusqu'à Ménilmontant. Il fait très beau, je fais quelques détours pour privilégier les petites rues, la jeune fille à qui je demande où se trouve le parking de vélib le plus proche de Notre-Dame de la Croix me l'indique en me précisant que je ne dois pas prendre le chemin le plus court car la rue, piétonne et en travaux, est en sens interdit. Je ravale une réponse ironique et remercie.
Barbecue de blogueurs. Je n'en connais pas beaucoup. Enclave tranquille. Enfants. Soleil. Bouteilles. Discussions à bâtons rompus sur tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi.
(Note après réflexion à l'intention de Virginie (si elle parvient jusqu'ici) qui s'exclama rieuse en apprenant l'un de mes pseudos (alors que nous étions parvenues à la conclusion que mon blog "manqu[ait] de chair"): «mais tu es très sexe, alors!» (non-sic, mais à peu près): la chair est dans les commentaires, chez les autres: c'est plus caché, donc plus facile.)
J'ai perdu la notion du temps. Il fait de plus en plus froid.
Je comprends pourquoi en arrivant devant la gare de Lyon: il est 4h20. Je prends le dernier car avant la reprise du trafic du RER.
Je rentre de la gare à pied. Le soleil se lève, il fait tout à fait jour quand j'arrive chez moi. Il est six heures passées quand je me couche.