Billets qui ont 'banque' comme mot-clé.

Carte bleue

Il y a une quinzaine de jours, j'ai reçu une nouvelle carte bleue, alors que la précédente avait une date d'expiration en octobre. (mon conseiller bancaire ne connaît pas la raison de ce renouvellement anticipé). Pour valider cette nouvelle carte, il fallait faire un retrait. Je me suis dit que cela pouvait attendre, puisque la précédente allait jusqu'à l'automne.

Cependant, mes achats du week-end ont été contrariés à plusieurs reprises: ma carte bleue était refusée. Je me suis donc décidée à faire le retrait fatidique aujourd'hui.
Ce soir j'ai mis à jour ma carte bleue sur Amazon. Je m'apprêtais à en faire autant dans mon téléphone (cela fait des mois que je ne paie plus qu'avec mon iPhone — ce qui me vaut parfois des réactions à peine polies, du type «vous êtes moderne pour votre âge» ou mieux «je connais des jeunes moins modernes que vous» (mais ta gueule petit con) quand je me suis rendue compte que… cela s'était fait tout seul, la carte actuellement utilisée par mon smartphone était la nouvelle, avant même le retrait effectué aujourd'hui.

Cependant il a fallu que j'enregistre ce soir cette nouvelle carte dans ApplePay sur mon ordinateur. Donc c'était à jour sur mon smartphone mais pas sur mon ordinateur.
Je ne comprends pas comment la mise à jour s'est faite sur mon smartphone. Un accord avec ma banque? le GIE carte bleue? mais pourquoi sur mon iPhone et pas sur mon Macbook?

Salut, c'est pour un sondage

(Phrase d'accroche du Colaroshow, me semble-t-il (ça ne nous rajeunit pas. Cette émission a totalement disparu des mémoires)).

La banque Trucmuche nous a envoyé un lien pour un sondage de satisfaction.
Il y avait une seule question: «Etes-vous satisfait de la banque Trucmuche ?»



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Transport : depuis quinze jours, les problèmes se multiplient matin et soir. Ce matin, tous les RER D terminus gare de Lyon étaient supprimés, puis problème mécanique sur le RER A. Ce soir problèmes mécaniques sur le RER A et D.

Les nouvelles technologies et la finance

Réunion des entreprises du groupe cliente de la banque du groupe.

J'ai appris qu'il existait des expériences d'assurance "participative", comme inspeer. Cela m'a éblouie: d'une part je pensais cela impossible vu les obligations posées par l'ACPR, d'autre part c'est revenir aux fondamentaux de l'assurance, quand les armateurs vénitiens partageaient les risques de leurs navires en partance et cela me ravit.
Cela ne concerne que de petites sommes, en l'occurence les franchises non couvertes par les assureurs traditionnels, mais c'est intéressant dans la démarche: cela revient à ressentir à nouveau la mutualisation, la dépendance dans laquelle nous sommes chacun du comportement de tous.


Présence d'un des fondateurs d'Unilend qui prête aux PME et TPE. Quelques commentaires de ce fondateur:

— Nous ne prêtons pas pour des besoins de trésorerie mais pour des projets.

— Embaucher est un projet. 25% des entreprises qui ont emprunté ont embauché. Mais pour une banque, emprunter pour embaucher, ça n'existe pas: vous avez ou pas les moyens d'embaucher. Elles ne prêtent pas pour ça.

— Le dernier défaut de paiement en date d'un prêteur sur la plateforme est un maraîcher de Rambouillet : le centre-ville est devenu piétonnier, des supérettes se sont installées en périphérie, il ne s'est pas payé pendant trois mois puis il a jeté l'éponge. Plus bas, sous son souffle, comme à regret: souvent l'Urssaf y est pour beaucoup et reprenant le sourire, comme ne voulant pas être trop grave après avoir dit une vérité: mais bon, c'est logique, ça leur fait des clients.

— Pour les sommes importantes, nous avons aussi des entreprises dont la banque a atteint sa limite de prêts sur une ligne de crédit donnée: la banque accepte de prêter la moitié de la somme mais demande à son client de trouver l'autre moitié ailleurs. Dans ce cas, les banques sont contentes de nous voir car elles savent que nous prêtons sans arrière-pensée, nous n'essaierons pas de leur prendre leur client.


Le lendemain, je raconte cela à H. qui commente: «En France, les banques prêtent à ceux qui ont déjà. Aux Etats-Unis, c'est une autre conception. La banque et les financiers disposent d'une grosse enveloppe de prêt qu'ils partagent entre deux ou trois cent entreprises. Ils attendent un retour de 40%. Ils ne donnent pas la somme empruntée d'un coup mais la distillent en fonction des résultats. Ils suivent les entreprises mois par mois et arrêtent de les financer dès que les résultats s'éloignent des prévisions. Ils en "tuent" 80%, mais dans celles qui restent, ils en ont une ou deux qui rapportent plus que les 40% globaux attendus.»

Microcrédit

A la suite du remboursement imprévu des impôts, j'ai accordé (je ne sais pas quel verbe utiliser: souscrit? choisi?) quelques prêts via kiva, sans savoir si j'obéissais à une impulsion superstitieuse à la suite de ce coup de chance ou à une très vieille tradition de remerciement par les prémices telle qu'en offre le Pentateuque et que le représente aujourd'hui encore Thanksgiving (certains diraient que ce n'est pas différent).

Ce sont des prêts par tranche de 25 $ accordés à des particuliers à travers la planète pour les aider dans un projet ayant un impact immédiat sur leur vie quotidienne. Il y a très peu de défauts de paiement, mais l'idée est moins de récupérer son argent que de reprêter les sommes remboursées. Des prêts perpétuels, en somme, qui tournent autour de la planète.
J'aime beaucoup regarder la variété des emprunteurs, imaginer leur vie (sans doute complètement de travers, mais tant pis) et la variété des prêteurs. Regarder qui prête à qui, comme par exemple les prêts accordés par ce Saoudien (j'essaie de travailler contre ma méfiance envers l'Arabie saoudite, de ne pas réduire les gens à leur gouvernement) ou la variété géographique des prêteurs pour le projet de ces femmes lourdement voilées, par exemple. Tout cela me redonne espoir et combat mes préjugés.



La semaine dernière, j'ai découvert du crowdfunding d'un autre genre. Il s'agit bel et bien cette fois-ci de s'enrichir en prêtant à des entreprises françaises, des TPE et PME. Il y a un risque en capital (si l'entreprise fait faillite), vous gagnerez moins qu'à la bourse mais plus qu'avec un livret A ou un billet de loto (statistiquement) et vous participerez à "l'essor du tissu économique français", si vraiment vous y croyez (la vérité par l'argent: où placez-vous vos fonds?)
Il s'agit de Lendopolis, par les créateurs de Kisskissbankbank et hellomerci. Les projets présentés ont été validés par des experts comptables et peuvent rapporter entre 5 et 12% sur 24 à 60 mois.

Donc si vous en voulez beaucoup aux banques, si vous êtes prêts à risquer un peu de l'argent qui dort sur votre livret A, voilà de quoi joindre l'utile à l'utile.


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Quatre Ena2. Adeline, moi, Dominique, Florent. Beaucoup de vent, difficile. Ça penche terriblement à babord.

La fibre

Quand je rentre de la banque (pour un chèque de banque: «C'est pourquoi, ce chèque? — Vous avez besoin de connaître le motif pour l'établir? — Oui.» Qu'est-ce que ça m'énerve. Non seulement nous sommes obligés de déposer nos salaires sur un compte, mais nous ne pouvons pas le retirer entièrement à volonté (à la poste, affiche: prévenir 72 heures à l'avance pour un retrait de 1500 euros. 72 heures?!! Trois jours, et ouvrés, je suppose?) et voilà que je dois expliquer ce que je vais faire de mon argent. C'est mon argent, je l'ai gagné, s'il est véritablement à moi je peux en faire ce que je veux (de légal, je veux bien, mais c'est ma responsabilité de rester dans la légalité: pourquoi instituer ma banque comme mon tuteur officieux?). On dirait toujours que c'est de l'argent à moi alloué par ma banque dans sa grande bienveillance. Zut!) et de la poste (où je découvre avec stupeur que les 225 francs oubliés depuis juin 1999 sur mon livret A sont devenus (à peu près, de mémoire) 187 euros), H. m'attend tout excité:
— J'ai imité ta signature, on va avoir la fibre!
— Quoi? Quel rapport avec ma signature?
— Le contrat de téléphone est à ton nom.

Il me donne des détails techniques. Il est heureux.
Il faut dire que nous pensions que la fibre ne descendrait pas dans notre quasi-impasse (et nous avions déjà élaboré des plans alambiqués pour l'avoir malgré tout). En réalité, elle a été installée physiquement quand les compteurs d'eau ont été changés il y a plus d'un an. Mais pourquoi Orange ne nous a-t-il pas prévenus? Ce n'est que maintenant qu'un commercial démarche les habitants. Nos voisins, qui viennent de s'engager chez Free il y a une semaine, sont verts.

Erreur de la banque en votre faveur

En consultant mon compte aujourd'hui, je découvre 6864 euros en cours de virement, sans indication d'origine (l'opération est terminée par les batchs de nuit; dans la journée les mouvements ne sont qu'indicatifs). Etrange impression d'avoir soudain un compte largement à flots!
Hélas ça ne va pas durer.
Ce soir déjà le site de la banque n'est plus accessible. Je suppose que demain tout sera rentré dans l'ordre. Dommage.

Groupama banque

En août 2010, j'avais ouvert un compte à mon nom dans une banque différente de celle où nous avons notre compte joint — et où j'ai également un compte en propre.
En effet, la situation d'Hervé était désastreuse et je voulais éviter, au cas où je touche un héritage de ma grand-mère, d'éventuelles saisies de l'URSSAF et autres (nous sommes mariés en séparation de biens, le simple fait de déposer une somme sur mon compte et non sur le compte joint aurait dû suffire, mais je n'ai pas confiance dans les banques, je voulais non seulement un compte séparé, mais une banque différente).

J'étais allée rue du Faubourg Saint-Honoré ouvrir un compte chez Groupama banque. L'"agence" est une pièce unique, orange, néo-années 70, vide, occupée en son milieu par un long comptoir transversal à la porte sans que rien n'indique au client qu'il doive rester d'un côté plutôt que l'autre. Au fond se trouvent deux box vitrés, sans porte, avec une table basse ronde et des chaises dans chacun d'entre eux.

La jeune femme qui m'avait reçue m'avait invitée à m'assoir à ses côtés (donc du même côté du comptoir qu'elle), et j'avais été choquée de constater que je pouvais lire sans difficulté tous les dossiers des clients sur lesquels elle était en train de travailler.
Mais bon. La jeune femme était très aimable, j 'avais ouvert mon compte et j'étais partie. Le reste des opérations s'effectuaient entièrement à distance.

Quatre ans plus tard je ne me sers jamais de ce compte. Je n'ai pas davantage confiance dans les banques mais nous ne risquons plus de saisies. A midi je suis donc allée fermer ce compte qui coûte 7,60 euros par mois en frais de fonctionnement (prix de la CB et de différentes assurances, je suppose, sachant que c'est l'un des rares comptes qui proposent une rémunération des comptes créditeurs).

Quand je suis entrée, la pièce était vide. Sur le comptoir, un ordinateur, à quatre ans de distance le même désordre de papiers que la dernière fois. Sur l'une des tables basses, un ordinateur portable et un blackberry. Murs orange, lumière et silence.
J'ai dû rester seule trois minutes, le temps de filmer l'agence vide avec mon téléphone.
Cette fois-ci le banquier était un homme. Il a changé de sujet sans changer de sourire quand je lui ai fait remarquer un peu estomaquée que n'importe qui aurait pu emmener l'ordinateur et le téléphone. Il m'a donné l'adresse où envoyer ma demande de fermeture de compte et je suis partie.

Dimanche sans histoire

Il pleut quand j'arrive à Melun. Une semaine plus tard, il pleut encore, il pleut toujours… 26 mn d'ergo (c'est précis, le temps de faire 5 km, ce qui est très mauvais temps, ne cherchez pas).
Les vestiaires ont été débarrassés de la plupart des vêtements qui traînaient sur les porte-manteaux (on voit que c'est les vacances et que les principaux championnats sont passés); j'ai la surprise de reconnaître mon jean perdu depuis octobre parmi les quelques nippes encore pendues.

Marché. Sieste.
J'essaie de faire des listes : à lire (pour l'été, pour la vie), à apprendre (grec et allemand), à faire (ranger, classer, jeter). Toujours les mêmes listes, cela me rend perplexe. Cela me fait rire, maintenant (à une époque cela me désespérait).

Ah oui, une chose importante: je viens de me rendre compte que le 11, nous avons payé la dernière échéance de notre prêt immobilier. La maison est désormais à nous. (Quinze ans, p***, quinze ans).

Dans la série t'es folle

H. vient de me le rappeler (en secouant la tête: «tu es complètement folle»): la semaine dernière, à la banquière qui nous demandait: «Que voulez-vous?», j'ai répondu «Qu'on nous aime». (Mais ce n'était pas si fou, et ça n'a pas si mal marché (je veux dire qu'elle a compris ce que je voulais dire (ça intervenait après une bonne demi-heure de conversation): ne pas être ennuyés pour des détails, être contactés pour les pépins importants).

(Et ce même jour, j'ai découvert (je veux dire: j'ai réellement compris) — vous allez rire — que les banquiers aimaient l'argent (la pauvre, elle était toute déconfite que nous n'ayons aucune velléité d'économie ni de placements).)

Vrac

- déposé un livre chez un sculpteur ;
- ouvert un compte bancaire ;
- vu Shreck IV. Bof. Les films qui expliquent qu'il n'y a pas de plus grand bonheur que la vie de famille (et qu'il ne faut pas se plaindre de l'enfer objectif que constitue la petite enfance pour les parents)... ce n'est pas forcément faux (ni forcément vrai...), mais ça sonne gnangnan dès qu'on le met en scène. Et puis l'intrigue est trop lâche.

Prêt

écrit le 10 novembre 2015.

Au moment de jeter une offre de prêt (je récupère la signature de H pour faire un montage pour l'autorisation de conduite accompagnée!), j'en note les détails ici: 30.000 FF empruntés le 4 décembre 1998 (offre datée du 24/11/1998).
Prêt sur trois ans
Coût (intérêt, assurance, etc) : 4158,22 FF
Echéance : 940,51 FF

O. a à peine trois mois. H. est en train de créer A*k*m. Un seul salaire, le mien.
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