Du matin au soir
Par Alice, mercredi 9 juin 2021 à 21:49 :: 2021
Boitage dans les rues de Moret à partir de 5 h du matin. Le jour se lève. Merles, hirondelles. Trois kilomètres le long du centre historique. C’est vraiment petit Moret. Je fais mal la différence entre les maisons historiques et le néo-médiéval.
Je lis les plaques. Le donjon, reste d’une demeure de Louis VI puis Louis VII, qui aima beaucoup Moret. Une maîtresse d’Henri IV en prit soin, Marie Lezinska y passa la nuit la veille de son mariage à Fontainebleau. Un particulier (il faudrait connaître son nom) le restaura au début du XXe siècle. Il ajouta sur la façade une rosace récupérée dans une église.
J’ai pris mon ordinateur pour bloguer dans le train. En effet, je n’y arrive ni le matin ni le soir. Ce n'est pas concluant car sur la plupart de mon trajet il n'y a pas de réseau (plaine de Brie et forêt de Fontainebleau).
Le soir nous mangeons sur la terrasse, je vérifie l’humidité de mes cinq pots, verveine, ciboulette, azalée, menthe douce, basilic grand vert, je me demande comment faire croire à mon azalée qu’elle vit sur une pente tibétaine. Je déplace les pots pour que la glycine leur fasse de l’ombre la nuit malgré le réverbère. Je plains en mon cœur les plantes qui ne peuvent se mettre à l’abri de cette lumière perpétuelle. Je me mets au lit et je m’endors (puis me réveille trois heures plus tard. Insomnie. C’est une autre histoire).
Je lis les plaques. Le donjon, reste d’une demeure de Louis VI puis Louis VII, qui aima beaucoup Moret. Une maîtresse d’Henri IV en prit soin, Marie Lezinska y passa la nuit la veille de son mariage à Fontainebleau. Un particulier (il faudrait connaître son nom) le restaura au début du XXe siècle. Il ajouta sur la façade une rosace récupérée dans une église.
J’ai pris mon ordinateur pour bloguer dans le train. En effet, je n’y arrive ni le matin ni le soir. Ce n'est pas concluant car sur la plupart de mon trajet il n'y a pas de réseau (plaine de Brie et forêt de Fontainebleau).
Le soir nous mangeons sur la terrasse, je vérifie l’humidité de mes cinq pots, verveine, ciboulette, azalée, menthe douce, basilic grand vert, je me demande comment faire croire à mon azalée qu’elle vit sur une pente tibétaine. Je déplace les pots pour que la glycine leur fasse de l’ombre la nuit malgré le réverbère. Je plains en mon cœur les plantes qui ne peuvent se mettre à l’abri de cette lumière perpétuelle. Je me mets au lit et je m’endors (puis me réveille trois heures plus tard. Insomnie. C’est une autre histoire).