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Par Alice,
mardi 16 février 2021 à 21:44 :: 2021
Je continue d'avancer le bilan pour laisser une situation aussi propre que possible. Pour désamorcer le stress je regarde des films ou des séries en travaillant, de préférence pas trop compliqué, plutôt en français. C'est comme ça que j'ai vu
4L, mignon mais mauvais, mauvais mais mignon (plein de bons sentiments, ce qui est mieux que plein de mauvais) et
Je t'aime, imbécile, film équilibré si l'on considère à quel point son sujet est rebattu.
Terminé les quatre saisons de
Dix pour cent. Epoustouflée par le nombre d'acteurs qu'ils ont réussi à convaincre. Je suppose que cela est devenu de plus en plus simple au fur à mesure que des acteurs connus avaient accepté de jouer dans les précédentes saisons. Je me demande si cela a coûté très cher.
C'est un peu mélo (dans le sens où chaque péripétie se termine plus souvent mal que bien) mais j'ai beaucoup aimé, à cause de l'humour et du courage de certains acteurs qui ont accepté de jouer des rôles qui doivent rejoindre leurs inquiétudes (Guy Marchand et son AVC, Gérard Lanvin et son appréhension devant un jeune doué). Mention spéciale pour Juliette Binoche et sa façon de désamorcer les avances d'un producteur très lourd (les avances très lourdes d'un producteur).
Wikipedia me fait conclure que les Français manquent toujours autant de professionalisme: il faut voir le nombre de photos manquantes concernant la fiche de personnes dont le métier est d'être acteur:
Grégory Montel, qui est l'un des acteurs principaux de la série,
Fanny Sidney, qui à trente ans devrait soigner ce genre de détail, ou
Liliane Rovère, qui à quatre-vingt-huit ans ne compte sans doute pas là -dessus pour ses prochains films, mais malgré tout… cela ferait plaisir, une jolie photo. Etc.
Quelques recherches plus tard, je retire ce que j'ai dit sur les Français: les actrices de Trinkets ne font pas mieux.
Par Alice,
lundi 4 mai 2020 à 23:07 :: 2020
Cela faisait longtemps que je voyais ce titre sur Netflix. Je l'évitais: à quoi bon regarder quelque chose inspiré de
Breaking Bad, forcément moins bon que
Breaking Bad?
Un ami m'avait dit que c'était quasi meilleur que
Breaking Bad (conversation
en allant à Bruges, mars 2019). Je ne l'avais pas cru mais j'avais conservé la remarque en tête.
Je viens de m'avaler les cinq saisons disponibles.
En réalité cela n'a pas grand chose à voir avec
Breaking Bad. Le personnage hésite entre le cocker triste et le clown endiablé, sans que l'on sache s'il s'agit de caractéristiques intrinsèques au personnage ou d'une évolution des scénaristes au fur à mesure de l'écriture et de la réception par le public (cinq saisons, c'est quatre périodes de retours des téléspectacteurs à chaque interruption).
C'est inattendu, très animé, jouissif, avec quelque chose du génie américain tel que je l'imagine, la gouaille et la débrouillardise de Tom Sawyer ou Huckleberry Finn (qu'il faudra que je relise car mes souvenirs remontent à quarante ans).
Le mot qui convient : Shenanigans !
Photo d'une vitrine de Portland, Maine, jour de Noël 2015: «l'amitié s'enracine solidement dans l'alcool, les sarcasmes, le scabreux et les magouilles», description exacte des relations entre Jimmy et Kim.
Par Alice,
vendredi 21 février 2020 à 21:03 :: 2020
Dormi tard. Commencé la série Hunters dont je ne sais que penser: complaisante ou pas? Je n'aime pas les histoires de vengeance personnelle. Je suis légaliste en terme de justice. Même si celle-ci est lente et décevante.
Je n'ai réussi à secouer ma flemme que vers le soir pour aller m'entraîner à l'ergo — Bruges oblige, je ne peux pas laisser tomber mon équipage.
Par Alice,
vendredi 10 janvier 2020 à 21:55 :: 2020
J'ai regardé toute la journée des séries sur Amazon Prime: d'abord
Transparent, qui m'a vite ennuyée, puis tous les épisodes de
Flesh and Bone, du sexe et de la danse, un scénario ultra mince, pas réellement bon mais prenant.
Par Alice,
jeudi 31 octobre 2019 à 23:21 :: 2019
Quatre à midi (difficile d'être neuf une veille de long week-end pendant des vacances scolaires) dans une typique atmosphère automnale: l'occasion de mesurer les progrès accomplis en un an. Le bateau n'a plus rien à voir. Nous sommes sur l'eau et non plus dans l'eau.
Une discussion dans les vestiaires (c'est cela de ramer à la Défense), j'apprends que le Portugal est en pointe en ce qui concerne
les énergies renouvables. Il est quasi autonome et revend même de l'élécricité.
J'ai repris
TBBT depuis le début dans le but d'arriver jusqu'au mariage de Leonard et Penny. J'ai terminé la saison 3 aujourd'hui, saison dans laquelle apparaissent Bernadette et Amy. Le dernier épisode contient la phrase «God, what have we done?» que nous citons souvent à la maison. (Je le note ici afin de la retrouver : car je n'aime pas citer sans source exacte).
Par Alice,
dimanche 18 août 2019 à 23:32 :: 2019
Jeudi férié, vendredi RTT obligatoire (il y en a deux par an, des ponts choisis par la direction), samedi, dimanche: je regarde les trois saisons de
Borgen1 sur Arte, une série danoise qui montre une femme accéder au pouvoir au Danemark. Alliances improbables, compromis chers payés, coups bas et problèmes personnels, le mélange est plutôt équilibré et intéressant dans le genre réaliste (on est à mille lieues de la politique fiction à la
Designated Survivor où une catastrophe succède à un attentat sans reprendre soufle).
Dans le même temps je classe les photos sur mon ordinateur. Le but est d'éliminer les doublons et de nommer les photos avec des mots intuitifs puisque je les recherche toujours à partir de leur nom.
Les années "Cruchons" ont été des années heureuses.
Note
1: si j'ai bien compris,
borgen veut dire château, le lieu où travaille le premier ministre (pas de président, le Danemark est une royauté constitutionnelle (on ne voit jamais la reine dans la série)).
Par Alice,
samedi 18 mai 2019 à 22:40 :: 2019
Fini la saison 4 de Lucifer. Elle n’est pas du tout raccord avec les précédentes. Pas le glamour, pas la finesse, des trois premières : ont-ils perdu un scénariste? Le côté crise identitaire et acceptation de soi-même sur fond d’Amicalement vôtre a disparu, il ne reste que des grosses ficelles holywoodiennes de démon malheureux.
Dommage.
(Donc ne regardez pas la 4).
Par Alice,
vendredi 17 mai 2019 à 22:37 :: 2019
Je viens de comprendre que si Lucifer se passe à Los Angeles, c’est que Los Angeles signifie « les anges ». Cela m’aura pris quatre jours.
La série est juste magique. Lucifer et Caïn. C’est grand. Suis-je le gardien de mon frère? (conférence de Hans Jonas. Il est sûr que je projette beaucoup de choses dans cette série).
Plus la série avance plus je pense au Maître et Marguerite. Le principe de la culpabilité again and again, comme le mouchoir toutes les nuits, et la compassion. Une série entièrement sur la compassion — ou la définition de l’humain: qu’est-ce qui nous définit comme humain?
Je suis vraiment impressionnée (à cela près que Caïn est une erreur de casting: vraiment trop beefy.).
Asile de fous. Un homme se prend pour Dieu. (Rappel: Lucifer est une série policière.)
L’inspecteur : — On vient de trouver l’assassin de dieu.
Lucifer, surpris : — Nietzsche ?
Reçu les trois derniers Langelot avec les bonnes couvertures : la collection est complète !
Par Alice,
mercredi 15 mai 2019 à 18:18 :: 2019
J’ai réfléchi pendant la nuit : cette série n’est pas chrétienne, on ne parle qu’Ancien Testament (avec cependant des églises parce que c'est sans doute plus mainstream qu'une synagogue). Donc les scénaristes doivent être juifs.
Vérification : effectivement, et le scénariste est Neil Gaiman, plutôt athée (suppose que les chances qu'il y ait un Dieu sont de 50/50), élevé dans une ambiance scientologue et juive (!!??) Je connais Gaiman à travers la bibliographie de Pratchett.
Apparemment lui-même est un grand admirateur d’Alan Moore, qui est pour moi une référence (alors que je n’apprécie pas spécialement Pratchett (peut-être qu’il faudrait que je réessaie)). Donc il faudrait que je lise The Sandman.
Par Alice,
mardi 14 mai 2019 à 21:15 :: 2019
Que le diable puisse éprouver de la culpabilité. Qu’il consulte un psychologue (une thérapeute : ce mot est bien meilleur, il permet de ne pas choisi entre psychiatre et psychanalyste): «vous avez un pb d’identité. Qui pensez-vous que vous êtes?» Mais comment vont-ils tenir quatre saisons avec des équilibres si fragiles entre humour, références bibliques et clin d'œil (exemple: une étiquette Prada entrevue une seconde)?
Ce que j’aime, ce sont les dialogues, le vocabulaire, la grammaire. Jamais entendu autant de may I, shouldn’t we. Et des mots comme scintillating. C’est si plaisant.
Reconnaissons cependant que les enquêtes policières sont simplistes et ne sont là qu'en prétexte.
La série essaie de sauver Lucifer, tout en reprenant l’obsession cinématographique américaine: le père, l’image du père, l’ombre du père. De Star Wars au Roi lion en passant par Top Gun ou Le parrain, le cinéma américain ne parle que de ça, du père, celui auquel on veut ressembler ou celui auquel on veut échapper. Et maintenant, Lucifer.
Par Alice,
lundi 13 mai 2019 à 21:03 :: Réflexions méta-bloguiennes
Alice est en train de devenir alicedufromage.eu, mais ça prend un peu de temps (apparemment le https n'est pas si simple).
Donc juste un petit mot, en particulier pour Didier qui paraît fan de Netflix :
- Designated Survivor, qui me fait penser à Coluche parlant de Roger Gicquel : tout le malheur du monde sur ses basketts. Mais la flic est bien. Je suis frappée du nombre de séries qui impliquent que la menace n'est plus extérieure (russe ou islamique) mais domestique (l'extrême-droite).
Sutherland est passé de «il faut protéger ma famille» à «je crois en mes compatriotes américains, unis nous allons y arriver». Au moins une fois par épisode.
- Lucifer commencé à l'instant. Plutôt amusant, surtout dans un contexte où je lis Adolf Gesché sur le mal.
Sur arte : Il revient quand Bertrand?. Court, français et plutôt amusant à partir d'une idée très mince.
Par Alice,
lundi 13 août 2018 à 23:50 :: 2018
Journée (à la maison, télétravail) sur "mon" site. Bien progressé. J'espère que cela permettra de moins répéter toujours la même chose: il suffira de donner un lien (je n'en peux plus de répéter tout le temps la même chose).
C'est aussi à destination des RH qui ont beaucoup perdu en expertise en quelques années (la législation évolue et elles ne se mettent pas à jour). Leur incompétence condescendante m'agace.
Mon ordinateur perso (mon MacBook air 11 pouces de février 2012) est inutilisable car le chargeur a rendu l'âme (sans doute une rupture dans le câble).
Regardé les premiers épisodes de la saison 3 de
Homeland tard dans la nuit. Un début sous le signe de la folie.
Je pensais cet après-midi à "
la Cinq" lors de sa création dans les années 80, avant qu'elle ne devienne Arte. Elle ne diffusait que des séries, souvent américaines et souvent en boucle, et je m'étais dit à l'époque qu'il était heureux que je n'ai pas la télé, que j'aurais passé tout mon temps devant en tricotant.
On y est, sauf que je ne tricote pas car je ne sais pas où est mon catalogue dans tout ce bazar.
Par Alice,
dimanche 12 août 2018 à 23:33 :: 2018
Commencé la journée devant Homeland saison 2 (vers sept ou huit heures, son très bas), puis marché avec H. (les commerçants toujours heureux de nous voir ensemble — un rosé sur les chaises colorées installées sur le parking), puis repas, puis retour devant la télé.
J'ai regardé toute la saison, soit douze heures, je pense. Un peu abrutie.
Spoiler alert: on remarquera le retournement, d'une Carrie seule à penser Brody terroriste dans la saison 1 à une Carrie seule à le croire innocent à la fin de la saison 2.
J'en ai profité pour vider les boîtes de cassettes vidéo de leurs cassettes et de leurs couvertures papier: les boîtes et les couvertures vont dans la poubelle emballage, les cassettes dans la poubelle générale. Cela représente un tel volume qu'il va falloir plusieurs semaines pour écouler tout ça. J'ai fait des tas.
Par Alice,
mercredi 5 novembre 2014 à 10:07 :: 2014
De fil en aiguille, une conviction : au lieu de suivre Game of Thrones, vous feriez mieux de lire Frédéric II de Kantorowicz. Tout aussi haletant avec l'avantage de pouvoir suivre la vie de n'importe quel personnage secondaire en ouvrant d'autres livres, sans craindre que l'auteur vous menace de mourir avant la fin.