Billets qui ont '2017-06-14' comme date.

Riens

J'écris dans le jardin avec mon merle préféré.

Pas grand chose à noter. J'ai décalé la réservation à Soglio, les horaires des TGV pour la Roche-sur-Yon, réservé pour Oberiberg. J'ai un vrai problème de concentration depuis le lumbago, j'oublie ce que je fais pendant que je le fais, je ne termine rien, il faut que j'écrive ce que je suis en train de faire pour que lorsque mon oeil tombe sur les lignes je me souvienne qu'il faut que je termine ce que j'ai noté.
Cela laisse un sentiment intense de vulnérabilité.
Perte de la mémoire immédiate ? Mais quel rapport avec le dos ?

Passé au club d'aviron mais pas ramé car ma combi n'était pas dans mon casier.
L'ACPR a réclamé les documents que je n'ai pas remis le 30 avril.
Je suis confirmée comme assesseur titulaire dimanche prochain.

Trouvé un blog intéressant en faisant une recherche sur la tour d'Hölderlin.

Les amis anti-Macron continuent sur leur lancée obsessionnelle. Ce n'est même plus amusant.
Je copie ici une remarque postée sur mon mur FB:
J.C.: Ça me fait penser que je ne "connais" que des vieux qui soutiennent Macron.
Tout à fait. De même que je ne connais que des anti-Macron "littéraires" (vive les étiquettes!) (proposition non réversible: tous les littéraires ne sont pas anti-Macron).

Je suis curieuse de voir ce que sera cette jeune femme dans vingt-cinq ans (elle aura alors mon âge actuel). C'est d'ailleurs pour cela que je copie cela ici. Pour confronter les réalités dans vingt-cinq ans, si je vis encore, si je blogue encore, si Macron n'est pas devenu Napoléon IV et que nous ne vivons pas sous Rodolphe Ier («à quoi ça sert, de bloguer?»)
Parce que bien entendu, s'il est devenu Napoléon IV, lui ou sa descendance (génétique ou adoptive (après tout, hein, si Eugène avait hérité de Napoléon…)) aura annihilé toute liberté d'expression et donc je ne pourrai plus bloguer.
Juin 2042. Ça paraît inatteignable. Qu'est-ce que le temps ?

Quand il fera nuit j'irai continuer devant Hunger Game III. Il paraît que c'est nul. Ce n'est pas grave, c'est simplement pour avoir un bruit de fond tandis que j'essaie de terminer le récit des jours en Toscane.

242/365 - quelques minutes de retard dans la chaleur

Matin : RAS. RER de 8h29, c'est mieux qu'hier.
RER A retenu à quai quelques instants, des brouilles insignifiantes.

Soir. ligne 1 jusqu'à grand arche, RER A.
Beaucoup de monde sur le quai du RER D, les trains sont retardés du fait de colis suspects. Le Zico attend à quai, il a l'air plein (personnes debout dans les couloirs).
Je monte de justesse quand la sonnerie retentit (je n'aurai attendu que cinq minutes); je découvre qu'en réalité il y a beaucoup de places assises à l'étage. Je m'assieds à côté d'un géant ce qui est un mauvais choix: il déborde de son siège. Je lis le Canard par-dessus son épaule. Il fait très chaud.
Train retenu quelques minutes à quai à Montgeron du fait d'un signal d'alarme tiré dans le train précédent en gare à Yerres.

Rodin et Vienne

Ayant décidé de ne plus revenir aux "dîners littéraires", j'avais dans le même mouvement voulu faire un effort pour la dernière fois et m'inscrire à l'une des sorties parfois organisées (visite du Sénat, du Conseil d'Etat, etc).
Cette fois-ci il s'agissait d'une visite des jardins du musée Rodin. Suis-je mal tombée ou est-ce toujours ainsi, ce fut piteux. Je suis arrivée en retard, Marie-Paule était seule avec deux "nouveaux"; plus tôt un participant s'était montré agressif et s'était séparé du groupe. Nous avons déambulé sans but et sans explication dans le jardin (Marie-Paule très déçue qui attendait je ne sais quelle rénovation) jusqu'à la fermeture et nous sommes allés boire un verre au café le plus proche.

Une participante nous a rejoints. La conversation a dévié, nous avons appris qu'elle avait vécu vingt-cinq ans à Vienne. J'ai sorti mon carnet et je lui ai demandé si elle avait des endroits à me recommander qui permettent de voir également la Vienne actuelle et les Viennois, et non uniquement l'histoire et l'art.

J'ai couvert deux à trois pages d'indications orthographiées à l'oreille, en comptant sur google pour corriger. Vienne est entourée de forêts et de vignes, de "bains" dans des lacs issus de bras morts du Danube. Les monastères de la campagne possèdent des auberges dans Vienne. Au printemps les abricotiers parfument la région (des abricotiers en Autriche?)
Le Lainzer Tiergarden, refuge des Lipizzans en été.
Steinhof, l'hôpital des fous, mais aussi, je le trouve sur internet, le lieu de l'extermination d'enfants sous la domination nazie.
La Wachau en allant vers Melk (louer une bicyclette et suivre le Danube jusqu'aux abords de la Wachau).
L'abbaye de Klosterneuburg et son trésor au nord de Vienne.
Heldenberg, la montagne des héros, (Radetzky y est enterré) à 53 km au nord ouest de Vienne.
L'Eglise de Wotruba, en béton.
La pâtisserie Sluka.
Les toilettes sur le Graben.
Le cimetière des inconnus où sont enterrés les corps repêchés dans le Danube. Sur wikipedia, l'article n'est traduit qu'en turc…
L'abbaye de Heiligenkreuz possède le quartier (les cours intérieures? l'ensemble immobilier? comment traduire?) de Heiligenkreuzerhof à côté de la cathédrale St Etienne.
La visite des égoûts sur les traces du 3e homme (le film passe à Vienne depuis sa sortie).
Sirbu, une guinguette dans les vignobles.
(guinguette ou bar à vin: heuriger : heuer, de l'année. L'empereur Joseph avait autorisé les vignerons à vendre leur production de l'année).
Prendre le tram pour Stammersdorf et ses guinguettes.

Il faudra choisir dans tout cela.

Et puis d'autres notes sur Rome et même sur Paris.
Puis le jardin Catherine Labouré, derrière l'hôpital Laënnec (l'ancien hôpital Laënnec) puis le restaurant, les conversations…

241/365 - toujours compliqué le soir

Bus le matin vers 8h10. RER normal.

Ligne 1 à 16h20. Concorde, je prends la 12, Assemblée nationale. C'est une erreur, j'aurais dû prendre la 13. Je prends un vélib pour rejoindre le musée Rodin.

A pied jusqu'à la rue Dupin.

Ligne 12 à Sèvres-Babylone. J'ai raté la rame précédente de très peu à cause d'une hésitation, je ne voulais pas prendre la même direction que mon voisin de table, par flemme de la conversation, des relations sociales.
Ligne 14 à Madeleine, RER D sur les grandes lignes gare de Lyon comme hier. J'ai raté le 23h37 de trois minutes. Je prends le minuit sept.

En arrivant dans le jardin, je réveille involontairement le voisin en parlant trop fort. J'étais en train de raconter comment j'avais tenu tête toute la journée à une avocate, @MarieFernet, sur twitter.
Moralité elle m'a bloquée (je lui avais souhaité de beaux rêves). Lol. J'ai connu des avocats plus résistants. (Une formation avec RP puis JA: mais qu'est-ce qu'ils imaginent, ces gens?)
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