Le matin je survole mes mails perso avant de partir au bureau: fatalitas, la rentrée à l'ICP est le 3 septembre (j'ai le programme quelque part dans le fatras), je suis censée avoir lu les Confessions de St Augustin et avoir préparé mes questions (par écrit) suite à "mes lectures de l'été".
Je n'ai rien lu.

A midi, encadrement de débutants. Le hasard fait que je me retrouve avec Nathalie, qui habituellement ne me parle pas (ni à grand monde: nothing personnal, ou si peu). Nous voilà donc à partager l'encadrement de trois débutants. Sa parole a été très contrôlée, voire affectée (mais l'affectation que je ressens est peut-être sa façon naturelle d'être, d'où notre difficulté à communiquer).

Dans l'après-midi je reçois un sms (ce qui vaut en soi la peine d'être noté tant le réseau est mauvais au bureau): «Baptiste était à l'aéroport en train de partir au Canada quand il a appris qu'il était viré de son université. (J'ai pas plus d'info). Du coup je lui ai proposé de passer à la maison (voire de dormir). Il m'a dit qu'il venait dans l'après-midi, je ne sais pas s'il restera».

(Parenthèse: j'avais donc l'intention de ne pas rentrer tard, mais d'une part je me suis laissée entraîner en fin de journée (cela m'arrive souvent), d'autre part il y a eu un accident de personne gare du Nord et j'ai du prendre le RER A).

J'interroge Baptiste, j'essaie de comprendre ce qui s'est passé. Il a reçu un mail le 18 juillet, il était chez sa grand-mère à Avignon, il ne l'a pas lu, il devait répondre, il n'a pas répondu.
Ces gosses !!