Sortie en huit où nous travaillons plus l’endurance que la technique. Il fait un temps magnifique. L’automne n’a encore touché qu’une sorte de vigne dont les feuilles virent très tôt au rouge sombre. Sur le reste du vert c’est splendide.
Je regarde chaque fois le paysage comme si c’était la dernière fois, « Regarde de tous tes yeux, regarde. »
Malheureusement il est difficile d’arrêter le bateau pour prendre des photos.




Le soir, sortie au théâtre à Fontainebleau: un des rameurs, professeur de théâtre, joue dans Rhinocéros.
Je ne connaissais que La cantatrice chauve et je redoutais l’absurde car La cantatrice me fatigue.
Heureuse découverte. La mise en scène a choisi de mettre en avant l’incommunicabilité en traduisant une partie des dialogues en anglais. (Je me demande ce que cela aurait donné dans une langue que je n’aurais pas comprise du tout.) Finalement cela ressemble à écouter une personne au téléphone sans entendre son interlocuteur.
Beaucoup deviennent rhinocéros, mais si l’on est le dernier non-rhinocéros, quel sens à résister?

L’affiche aussi m’a plu.