Billets qui ont 'Flûte enchantée (La)' comme oeuvre.

Week-end

- Vendredi soir : concert de fin d'année de l'école de musique

- Samedi : journée théologie. La place de l'épiscopat depuis Vatican II (cela fluctue et n'est ni très clair ni très arrêté. Quel rôle et quelle place pour les Eglises locales, voire régionales? Des pistes intéressantes pour l'avenir de l'Eglise. L'enjeu? A mon sens, avoir et faire confiance. Quand on voit comme c'est difficile alors qu'il s'agit des plus hautes instances (les évêques) nommées par une unique entité (le pape) garant d'une même foi, on se dit que finalement, qu'on puisse se faire confiance dans d'autres contextes moins unifiés est un miracle absolu.)

Le soir, spectacle de claquettes à Vincennes (notre voisine est professeur). Spectacle impressionnant par sa variété et le jeu des costumes.
J'ai la surprise de découvrir Danielle dans les danseuses. Elle était avec moi à la Vogalonga de 2011 (elle a arrêté l'aviron parce que porter les yolettes lui faisait mal au dos).

- Dimanche La flûte enchantée, pétillante et joyeuse. Enfin un décor qui n'est pas noir. Papageno remarquable. (Avouons que je ne comprends rien au livret. Les livrets d'opéra me paraissent toujours si schématiques que je devrais me forcer à ne pas en tenir compte, à simplement écouter et regarder sans chercher de sens.)

La Flûte enchantée

Une version courte, vive et enjouée, pour le théâtre, en partie en français ce qui permet de tout comprendre sans sous-titre.
Je n'étais pas très inquiète, connaissant la compagnie Ecla-théâtre depuis plusieurs années: jamais déçue.
Cela s'est confirmé.
Côté théâtre, plaisir des yeux, entre le décor, les costumes, les combats, les tours de magie, le feu, la fumée, etc.
Côté musique, cinq instrumentistes s'accordant du regard et jouant par ailleurs des personnages, une reine de la nuit parfaite (Julie Mathevet) et Sophie Albert en Pamina délurée heureuse d'être sur scène.
Et pour tous ceux que je n'ai pas cités.

L'aspect shakespearien de l'intrigue est magnifiquement mis en valeur, l'alternance de tragédie et de farce, de raison et de volubilité, ce doute qui plane longtemps: qui est le "véritable" méchant, la reine ou Sarastro? (ce doute ne sera jamais véritablement levé: nous sommes dans un cas de «chacun a ses raisons»). Je suppose que le rapprochement de cet opéra avec La Tempête est une tarte à la crème.


Il doit être possible d'y aller sans enfant, personne ne vous remarquera.

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