Un écrivain
Par Alice, samedi 13 février 2016 à 23:35 :: 2016
Journée sur "le Père". Je n'ai pas travaillé et je m'ennuie car je ne comprends pas les subtilités, tout me paraît identique.
L'animatrice du TG paraît très stressée à l'idée que chaque groupe devra rendre compte de ses travaux et elle dirige et bride considérablement la parole.
Les travaux dans le bâtiment central de l'ICP nous oblige à nous replier sous un barnum dans le château. Plusieurs années sont mélangées, nous retrouvons également ceux qui étaient avec nous l'année dernière, maintenant en année 6, qui ont cours avec les années 7. Discussion à bâtons rompus et verres de rouge — je bois trop. Nous parlons bâteau, marine — je sympathise avec un homme qui ressemble à un cavalier militaire mais s'avère marin. En fin de discussion il m'encourage à faire du droit canon — et pourquoi pas: je ne pourrai pas faire d'exégèse, c'est trop tard, je ne travaille pas assez les langues, je ne pourrai pas faire de théologie, je ne comprends l'utilisté de ce découpage de cheveux en quatre par rapport à la foi (le spirituel pur m'intéresse davantage, la méditation des Ecritures), alors pourquoi pas le droit canon? (ou rien. Peut-être que ce n'est pas ma voie, mais ai-je une voie? je finis par désespérer de trouver.)
En sortant je vais à Gibert Barbès: Emmanuel (Régniez) y présente son dernier livre, Notre château. Il pleut, il fait nuit. En sortant du métro, je suis abasourdie: je suis dans un quartier noir, totalement noir, même pas (ou même plus) mélangé d'Arabes. Comment avons-nous pu laisser cela se produire? Nous n'aurions jamais dû laisser cela se produire, il faut absolument que les couleurs de peau soient mélangées afin qu'aucune ne dépare, dans aucune circonstance. Sinon cela crée la peur et la méfiance.
Peut-on encore y remédier?
Emmanuel, Tlön. La librairie est grande, lumineuse. Nous nous moquons de la mode du coloriage (j'ignorais que cela avait pris une telle ampleur). Tlön s'éclipse, je discute un peu avec Emm., nous fumons une cigarette à l'entrée du magasin, parlons du risque qu'il devienne célèbre avant sa mort. Il se plaint d'écrire très lentement. Je rentre en mangeant des marrons chauds.
L'animatrice du TG paraît très stressée à l'idée que chaque groupe devra rendre compte de ses travaux et elle dirige et bride considérablement la parole.
Les travaux dans le bâtiment central de l'ICP nous oblige à nous replier sous un barnum dans le château. Plusieurs années sont mélangées, nous retrouvons également ceux qui étaient avec nous l'année dernière, maintenant en année 6, qui ont cours avec les années 7. Discussion à bâtons rompus et verres de rouge — je bois trop. Nous parlons bâteau, marine — je sympathise avec un homme qui ressemble à un cavalier militaire mais s'avère marin. En fin de discussion il m'encourage à faire du droit canon — et pourquoi pas: je ne pourrai pas faire d'exégèse, c'est trop tard, je ne travaille pas assez les langues, je ne pourrai pas faire de théologie, je ne comprends l'utilisté de ce découpage de cheveux en quatre par rapport à la foi (le spirituel pur m'intéresse davantage, la méditation des Ecritures), alors pourquoi pas le droit canon? (ou rien. Peut-être que ce n'est pas ma voie, mais ai-je une voie? je finis par désespérer de trouver.)
En sortant je vais à Gibert Barbès: Emmanuel (Régniez) y présente son dernier livre, Notre château. Il pleut, il fait nuit. En sortant du métro, je suis abasourdie: je suis dans un quartier noir, totalement noir, même pas (ou même plus) mélangé d'Arabes. Comment avons-nous pu laisser cela se produire? Nous n'aurions jamais dû laisser cela se produire, il faut absolument que les couleurs de peau soient mélangées afin qu'aucune ne dépare, dans aucune circonstance. Sinon cela crée la peur et la méfiance.
Peut-on encore y remédier?
Emmanuel, Tlön. La librairie est grande, lumineuse. Nous nous moquons de la mode du coloriage (j'ignorais que cela avait pris une telle ampleur). Tlön s'éclipse, je discute un peu avec Emm., nous fumons une cigarette à l'entrée du magasin, parlons du risque qu'il devienne célèbre avant sa mort. Il se plaint d'écrire très lentement. Je rentre en mangeant des marrons chauds.