Calme
Par Alice, jeudi 16 février 2012 à 21:18 :: 2012
Par Alice, jeudi 16 février 2012 à 21:18 :: 2012
Par Alice, dimanche 29 janvier 2012 à 23:54 :: 2012
Fini la deuxième manche, retrouvé mes pelotes de laine.
Une terrine de queue de bœuf, des joues de porc aux lentilles, du bortsch.
Une demi-saison de SFU (la 4e).
Cette année le sapin va "passer" janvier.
Par Alice, lundi 19 juillet 2010 à 23:20 :: 2010
Par Alice, samedi 26 décembre 2009 à 23:17 :: 2009
Deux jours pour regarder la saison 1 de Happy days. Premiers épisodes maladroits tournant autour d'un seul thème, le timide Richie embrassera-t-il telle ou telle fille, toujours la plus jolie, parfois la plus gentille? La pédagogie à l'œuvre est assez simple: laisser les adolescents faire leurs propres expériences, afin qu'ils en tirent les conséquences. Puis les épisodes se font plus "sociaux" (ie problèmes de société), racisme, bombe atomique, blousons noirs, beatnicks, etc, vision 70's des années 50 américaines.
Il n'y a pas tant de différences entre cette série et Six Feet under: une famille "gentille", avec des principes, pas vraiment de méchants, pas vraiment d'adversaires autre que la vie elle-même (devenue la mort dans SFU) et ses vicissitudes: comment vivre, comment apprendre à vivre? En trente ans l'art de la narration a évolué avec la maîtrise technique et le recul de la pruderie, tant sexuelle que sociale, avec cette narration plus détendue mais plus fine et plus acérée dans SFU, Happy days ayant introduit jusque dans la manière de filmer la timidité et la maladresse de Richie.
Par Alice, vendredi 9 octobre 2009 à 23:27 :: 2009
Par Alice, dimanche 3 août 2008 à 00:18 :: 2008
Je pense à l'époque où je lisais Matoo sans avoir de blog. Il posait de temps en temps le dilemme du blogueur : écrire tous les jours même sans avoir quelque chose à dire ou n'écrire que lorsqu'on a quelque chose à raconter?
(J'adore ce genre de phrase: pur remplissage, écrire qu'on ne sait pas quoi écrire, c'est déjà écrire. J'ai commencé à lire la thèse d'Hermes sur Raymond Roussel, je me dis qu'il faut que je lise Les Mots et les Choses.)
En fait, il y a toujours quelque chose à écrire, quelques notations qui identifient la journée comme différente de la veille ou du lendemain. Simplement, on craint que cela soit mortellement ennuyeux.
La question devient donc: est-ce si important d'ennuyer les lecteurs?
Malgré tout, je crois que la réponse est oui, en tout cas pour moi. Tant pis.
Regardé la saison 1 de Six feet under à partir de l'épisode 6 (évidemment moins de temps pour lire ou bloguer. Mais j'ai repassé). Toujours le même étonnement devant la somme d'événements dans un épisode: à la fin d'un épisode, je me sens à peine capable de résumer ce qu'il est arrivé à chacun des personnages.
Je me rends compte que j'ai été élevée dans un monde de fiction télévisuelle avare, toujours prêt à thésauriser les péripéties pour l'épisode suivant, dans un monde de films où il ne se passe rien, où s'ennuyer est esthétique. Mon dieu, que ça fait du bien d'avoir une histoire débordante d'événements inattendus, où les scénaristes n'hésitent pas à se mettre en danger, où, quelle que soit la gêne née de certaines situations, les dialogues sonnent toujours justes.
Il faudra un jour que
1/ je reprenne chaque épisode en notant exactement ce qui s'y passe (et la mort du début) (mais ce relevé doit exister sur le net, en anglais).
2/ je comprenne ce qui me touche tant dans cette série. Je crois que je m'identifie à chacun des membres de la famille Fisher. Je crois que le principe des hallucinations, des films éveillés, de la projections des fantasmes dans la réalité, m'est très naturel.
J'ai égaré Allen. J'ai commencé La bibliothèque de Villers.
Par Alice, samedi 18 novembre 2006 à 17:49 :: 2006
Par Alice, lundi 3 juillet 2006 à 14:09 :: Réflexions méta-bloguiennes