Billets pour la catégorie Projet 2018 :

J+5 Fin

J'envoie les liens vers les quatre albums de photos dans la matinée accompagné d'un petit mot :
«Bonjour à tous,
Merci à tous, vous avez été formidables.
Toute l’année j’ai stressé dès que je voyais votre nom sur mon téléphone ou mon mail (« ça y est, ils vont m’annoncer une catastrophe!») mais c’était toujours pour m’encourager ou me rassurer («tes parents viennent de partir, tout va bien, ils ne se doutent de rien!»)
J’ai eu peur d’absolument tout, jusqu’à imaginer que tous les voisins sortent en même temps une enveloppe bleue de la boîte aux lettres en présence de maman… qui n’en aurait pas eu (mais non je ne suis pas angoissée).
[…]»

Je considère que j'ai fini ma "mission". Je suis satisfaite du ou des résultats obtenus, les gens ont l'air si heureux sur les photos, contents d'être là, fiers du coup monté auxquels ils ont participé sans se couper une seule fois. Je suis satisfaite des liens que j'ai contribué à renouer entre eux, et pas seulement entre eux et mes parents. C'était aussi l'un des enjeux de cette rencontre: les liens transversaux.

Je passe en salle de sport puisque les clubs d'aviron sont fermés pour deux semaines puis au marché.

Télétravail l'après-midi (jusqu'à neuf heures de soir : horaires décalés). Je règle l'urgent et le courant. Sur ovh, j'achète un nom de domaine et une installation wordpress. J'ai l'intention de passer les deux semaines à venir à construire un site pour la mutuelle, un site non référencé par Google mais qui de proche en proche devrait considérablement — dans mes rêves les plus fous — diminuer les coups de téléphone des retraités. Après tout, en six ans, j'ai si bien augmenté la productivité qu'il ne sera peut-être pas nécessaire de me remplacer. Si j'arrive à mettre au point ce site….
(On pourrait se demander en quoi est-ce un progrès de ne pas me remplacer : d'une part, moins les frais de fonctionnement sont importants, plus les cotisations de la mutuelle restent stables, d'autre part ce sont les tâches les plus répétitives et les plus ennuyantes qui sont supprimées: il reste les plus intéressantes. Faire disparaître les quatre-vingt pour cent d'ennuyantes au profit des vingt pour cent intéressantes est le but.

J. 50 ans de mariage

Mise en ligne progressive de billets écrits depuis un an, mais restés hors ligne par peur des fuites. Voici donc un récit débuté il y a un an qui commence par la fin: le jour de la fête surprise pour les noces d'or de mes parents, fête que j'ai voulu organisée comme un mariage.

Journée sous le signe de la trilogie pagnolesque, en commençant par Le Temps des secrets.

Dernier désistement le matin-même: un cousin malade (je ris car c'est sa femme qui appelle: nous avons vraiment un problème avec le téléphone dans la famille.)

Petit déjeuner à Tours, beaucoup d'enfants dans cet hôtel rempli d'hommes d'affaires pendant le reste de l'année. Les serveurs ne sont pas habitués. Pour la première fois depuis des jours, il fait presque trop froid pour rester dehors (quelle chance: parmi mes peurs, celle qu'il fasse trop chaud et que les invités fassent des malaises (après tout, la plupart ont plus de soixante-dix ans)). (Et de penser in petto : «Une chance pour le temps.»)

Nous récupérons A. devant l'église de Candé où elle laisse sa voiture et nous partons chez mes parents où nous arrivons bien plus tôt qu'ils ne le pensaient (évidemment: nous ne venons pas de Paris…)
Un repas et un après-midi sans se couper, à parler de tout et de rien, à rester calmes, très calmes. Nous avons dit à mes parents que nous les invitions le soir dans un "restaurant éphémère", tenu par un ami d'H. (ainsi mes parents ne peuvent pas vérifier la réservation, ou la décommander, ou…) Le petit voisin de cinq ans fête son anniversaire ce jour-là, dommage je ne le savais pas (j'aurais prévu une bougie), il est invité le soir, ma mère lui parle à travers le grillage, H. m'avouera plus tard que c'est le moment où il a eu le plus peur d'une fuite. (Ce que nous craignons, c'est que si mes parents se doutent de quelque chose, ils refusent de venir.)

Se préparer à partir, sans précipitation, s'habiller un peu, mais pas trop. H. coupe court: on prend notre voiture, oui, une seule voiture. A. est chargée d'envoyer des sms à ses frères de minute en minute, nous ne savons pas si les sms arrivent à destination, la réception est mauvaise au château. Nous décidons du lieu où tous les invités doivent se réunir pour attendre les héros de la fête (dans le château, sur la pelouse? Finalement ce sera en bas sur la terrasse. A. communique la décision.)
De quoi avons-nous parlé dans la voiture? Du Niagara, de la chute "le voile de la mariée" découverte en Amérique du sud, peut-être du Panama (où était-ce l'après-midi?), d'oiseaux ou d'araignées, rester calme, très calme. Les invités doivent descendre de la pelouse à la terrasse, soixante personnes, ça prend du temps, pourvu qu'ils soient prêts.

H. franchit la grille du château, traverse la cour, contourne le mur, arrive devant la terrasse noire de monde. Je suis impressionnée par la foule, je ne m'y attendais pas. «Oh, regardez, il y a déjà un mariage», s'est exclamé ma mère.
Puis elle a reconnu une personne, puis une autre.
Mes parents sont sortis de la voiture, souffle coupé.

Le reste comme dans un rêve, La gloire de mon père et Le château de ma mère, ou l'inverse.

J-1 Vouvray-Candé-Tours

Nous partons en voiture bleue (ie pas en roadster deux places mais en voiture familiale: nous avons prévu que A. nous rejoigne demain à Candé (pour justifier qu'étant trois nous ne soyons pas en voiture rouge) ce qui permettra le soir de ne prendre qu'une seule voiture pour notre fausse invitation au restaurant (pour éviter les hésitations, les doutes et la fuite) puisque nous ne serons que cinq (les garçons et ma sœur ont prévenu qu'ils n'arrivaient que dimanche, au désespoir de ma mère))1.

Arrêt à L'oiseau gourmandeur, le caviste préféré de H. qui cite Rabelais par cœur, achat de château Moncontour et de quelques bouteilles supplémentaires de Coudray-Montpensier (la légendaire crainte de manquer).

Pique-nique au bord de la route, arrivée au château, rangement des bouteilles au frigo, mise en place des tables (grands cercles en pastique, c'est amusant) et des chaises (plus fastidieux). La traiteur arrive pour mettre les nappes, pendant ce temps passage à l'intermarché de Chailles qui nous a préparé l'eau et les jus (je fais de la pub car ils sont très serviables: le magasin propose de reprendre ce qui n'est pas bu si on le ramène le lundi suivant), retour au château, mise au frigo, répartition des petits paquets de fruits secs sur les assiettes en suivant le plan de table. J'envoie mes ultimes recommandations par sms aux garçons (les pauvres! Heureusement qu'ils sont indulgents, ils ont conscience de mon stress) qui seront seuls ici demain à accueillir les invités pendant que nous jouerons la comédie auprès de mes parents.

Départ pour Tours où nous avons rendez-vous avec la responsable du syndic de propriété à 18 heures. Nous nous demanderons pourquoi elle voulait nous voir. Sans doute pour nous voir.
L'Indochine dit "Le petit Mao" (buffet au forfait où l'on paie en supplément ce qu'on laisse dans son assiette).
Hôtel. Nuit au frais, ce qui est appréciable en ce moment.




Note
1 : en donnant toutes ces explications sans doute incompréhensibles je me sens vraiment control freak. L'important est dans les détails.

J-3 Invitation lancée

H. vient d'appeler mes parents pour les invités au restaurant, à cinq (eux, ma fille et nous deux), samedi soir.
Alea jacta est
ou le rubicon est franchi.

(J'en perds mon latin — mais il n'y a pas grand chose à perdre).



Par ailleurs, appris ce matin que trois enfants de mes cousins ne venaient pas (ce que je comprends mais c'est dommage : nous nous voyons si peu).

J-4 Bonne nuit

Hier à 23 heures je découvre un message de ma sœur : maman ne comprend pas pourquoi elle (ma sœur) ne vient que dimanche. Elle l'attendait le samedi.
Je ne comprends pas: j'ai pourtant prévenu ma mère que les garçons n'arrivaient que le dimanche, j'espère qu'elle n'a rien prévu samedi soir…

La nouvelle a dû m'assommer car j'ai très bien dormi malgré la chaleur. (Mon téléphone prévoit qu'il pleut à Blois vendredi et samedi prochain…)

J'avais laissé un message à ma sœur pour lui dire qu'elle pouvait me rappeler très tôt (car mon portable est inutilisable au bureau : pas de réseau). Nous nous sommes mises d'accord («pas de problème, je vais dire que ça ne m'arrange pas d'être là samedi»). Au passage elle m'a appris qu'elle avait eu ma tante au téléphone, que celle-ci paraissait toute ravie et émoustillée par le projet.
Ça alors!







Quelques explications : la difficulté est d'amener mes parents à venir au château samedi soir. Nous avons imaginé d'être trois (H, A et moi) et de les emmener au restaurant en prétextant une réservation dans le nouveau restaurant d'un ami vers Chaumont («Mais il faut y être à sept heures car ensuite la table est réservée donc il ne faut pas qu'on s'attarde). L'idée est de ne prendre qu'une voiture pour ne laisser aucune chance de s'échapper (car je redoute une réaction de rejet).
Evidemment, ce serait plus compliqué avec ma sœur et ses filles (mais pas impossible: simplement moins naturel).

J-5 Derniers préparatifs

Fini les derniers paquets de fruits secs en regardant How I met your mother. Série amusante mais je crois que je vais arrêter là. Pas très intéressant, juste pour le fun.

Les paquets sont classés dans deux cartons selon le plan de table.
Je suis fière de mon évaluation de poids de fruits secs: il ne m'en reste qu'un, qui est celui que m'a offert le commerçant.

J-6 Dans les détails

Mise en page des menus (rédaction approximative car j'ai laissé mon dossier au bureau: nous ne savons plus exactement ce qui est prévu. Par ailleurs j'ai à nouveau oublié le nom du vin rouge laissé au château en septembre. Impossible de remettre la main sur le papier où je l'avais noté).
Impression du nom des tables.
Je continue à peser mes petits paquets en regardant la saison 4 de Prison Break.

J-9 Vérification du photographe

En attendant un RER A qui n'arrivait pas (tout fonctionne très mal cet été), j'ai appelé le photographe pour m'assurer qu'il ne nous avait pas oubliés car il enchaîne un mariage puis notre "événement".
Il m'a rassurée, il ne nous avait pas oubliée.

Tag stress.

J-19. Que boirons-nous ?

J'ai oublié quel vin nous avons laissé au château en septembre. J'ai appelé, M. Lépissier est gentiment descendu dans sa cave pour me donner l'information.

Dans le même temps il m'a donné les coordonnées de la personne à contacter à l'Intermarché à proximité: si l'on fait ses commandes de boisson dans ce magasin, celui-ci propose de reprendre les bouteilles non bues (et intactes) le lundi suivant.

J-31 Ma tante

J. m'envoie un sms pour me demander à quelle date il nous faut une réponse. Donc elle envisage de ne pas venir...



J'ai répondu: le 10 juillet. Je ne ferai rien pour la convaincre, je n'insisterai pas, je ne donnerai pas le nom des autres invités. Elle m'avait déjà suffisamment choquée à ne pas venir au mariage de ma sœur parce que le marié ne lui plaisait pas (CSP insuffisant: mais pour qui se prend-elle?) Raison officielle: «Je m'ennuie dans les mariages». Mais tout le monde s'ennuie! En général on ne connaît que les mariés, l'art des plans de table vous sépare de votre famille. On ne vient pas pour se faire plaisir mais pour participer à la joie de ceux qui se marient, pour leur porter bonheur en quelque sorte: «tous nos vœux de bonheur».
Ma sœur et moi sommes sa seule famille. Elle devrait réfléchir avant de se couper de nous.

Mes tantes

Ce soir j'ai appelé mon autre tante que je n'ai pas vue hier (c'est bête, je n'ai pas pensé que j'aurais pu la prendre en passant à Orléans. Cela lui aurait fait une promenade en décapotable). Elle a beaucoup parlé, principalement pour se plaindre de sa sœur aînée.

Que de malentendus entre les êtres. C'est impressionnant de les raconter chacune l'autre : je ne reconnais absolument rien dans ce que dit l'autre. L'une se plaint que l'autre ne sait pas prendre son temps, flâner dans les magasins, qu'il faut toujours rentrer le plus vite possible; l'autre se plaint que l'une est perfectionniste, toujours en train de trouver de nouvelles tâches, "lui met la pression" (dirait-elle si elle connaissait l'expression).

J-34 Deux invitations

J'ai fait l'aller et retour chez ma tante dans la journée pour l'inviter aux cinquante ans de mariage de mes parents. Je ne la préviens que maintenant car c'est sans doute le maillon faible de la liste des invités : elle et mon autre tante sont bavardes.

Nous étions en train de papoter. Je lui annonce mon projet. Elle n'a pas répondu, a regardé ailleurs, a poursuivi la conversation sur le sujet précédent.
Plus tard je lui ai dit qu'elle était en quelque sorte à l'origine de cette idée car c'était elle qui m'avait expliqué pourquoi je n'étais pas sur les photos de mariage de mes parents. (Douleur d'enfance, mystère, envie devant l'arrière-petite-cousine de deux ans en robe blanche qui me "remplace" sur ces photos: pourquoi pas moi?)
Réponse: «j'aurais mieux fait de me taire».
Je crois qu'elle est terrifiée.

Nous montons à la ferme des parents de l'arrière-petite-cousine (ils ont plus de quatre-vingts ans aujourd'hui) pour les inviter également. Ils sont surpris, mais aussitôt en train de s'organiser. Je les préviens que leur fille et leur fils (lourdement handicapé) viennent aussi: qu'ils s'adressent à I., elle a tout planifié, prévu de prendre le camion (pour le fauteuil roulant) et réservé l'hôtel.

Un coup de fil de Joseph

Mon oncle a appelé pour confirmer qu'il viendrait en juillet.

— Est-ce que tu as invité Marion ? parce qu'elle ne fait plus partie de la famille.
— Non, je ne l'ai pas invitée. Je pense que maman n'a pas envie de la voir.


Plus exactement, je crois qu'elles sont à couteaux tirés, mais je ne l'ai pas dit à Joseph. Mais il doit le savoir.

J'ai alors soudain compris que j'avais évité une gaffe monumentale : cela aurait été également les cinquante ans de mariage de Joseph et Marion — sauf qu'il ont divorcé il y a plus de vingt ans.

Envoi des invitations

Journée sur FB.
Pointage et envoi des invitations, il me manque quelques adresses. J'ajoute un mot pour que les voisins de mes parents ne papotent pas avec ma tante — que je ne préviendrai qu'au dernier moment, de peur qu'elle ne vende la mèche. Mes tantes sont un problème : si je les préviens trop tard elles risquent de se vexer — d'être brusquées, de ne pas avoir le temps de s'habituer à l'idée — et de ne pas vouloir venir, mais si je les préviens trop tôt, je suis sûre qu'elles vont avoir la langue trop pendue. Et puis je redoute leurs réflexes d'oiseau de mauvais augure. Je ne veux plus parler qu'à des personnes optimistes et encourageantes.

A ce propos, Françoise P*** à qui je demandais son adresse par sms m'a aussitôt appelée. C'est mon plus grand soutien depuis le début, elle trouve l'idée formidable.

Animation

Engagement de Domino pour le 28 juillet. Version bourrue du chanteur.
Il demandé cent euros, j'ai proposé trois cents.
J'espère qu'il est aussi bon que nous l'a vendu Mme Neveu car ce n'est pas son style téléphonique qui le laisserait deviner.

Angoisse

Trop tard pour le Cochon sans rancune : il a déjà deux mariages ce jour-là. Je commence à avoir peur de ne pas trouver de traiteur.

Deux invités de plus

Rendez-vous avec C. pour lui donner l'ostrich pillow : il part en Colombie vendredi. Discussion étrange sur les bisexuels.
C* Ch* appelle pour me dire qu'ils viendront aux 50 ans de mariage de mes parents. Je suis contente, j'avais été désemparée par son hésitation.

Les derniers invités

En fin d'après-midi j'ai passé les derniers coups de fil : j'ai enfin réussi à avoir les filles des voisins (l'une était au collège avec moi, l'autre montait à cheval, c'est bizarre de les contacter comme si elles étaient de complètes inconnues), la cousine éloignée qui me prêtait des Pifs pendant l'été quand nous rentrions du Maroc (elle va prévenir son père mais pas sa mère, de peur que celle-ci ait la langue trop pendue avec mes tantes que je ne préviendrai elles-mêmes que début juillet pour la même raison).
J'ai écrit en Pologne à une cousine venue deux fois à Vierzon, j'ai laissé un message à une cousine de ma mère mais je ne suis pas sûre qu'elle rappelle (c'est le deuxième message).
Il reste des voisins avec lesquels mes parents se sont brouillés en 2003 alors qu'ils étaient venus s'installer dans le même village spécialement pour être proches. J'hésite.

Deux invités de plus

Appelé François S à sa demande. La femme d'Edouard viendra peut-être (Edouard est mort, c'était un cousin de ma grand-mère, la seule famille polonaise en France avec la sœur de mémé). Il me propose également d'inviter Marila, qui est venue deux fois à Vierzon quand j'avais une dizaine d'années.
Quel rabateur et quel enthousiaste… Je ne peux lui parler de mon angoisse, que maman refuse de venir au dernier moment. C'est si lourd à porter.

Je me lance

Ecrit les six premières cartes postales pour inviter des gens hors de la famille aux cinquante ans de mariage. Un trac fou. J'en suis quasi malade.

Le vin est commandé

Passage près de chez Hardouin, achat de magnums de vin rouge que nous déposons au château.

H. rencontre M. Lépissier. Ça discute Tesla et développement durable (du jardinage pour se remettre d'un burn-out?)

J'ai peur. Je n'ai pas le nombre d'invités, je n'ai pas de traiteur, je ne sais pas qu'organiser comme "animations" (je déteste ce mot).

Un mail de ma soeur

Bonjour,
je reviens de quelques jours à Blois.
Je te cite maman (je n'ai rien dit, on était dans la cave à chercher des flûtes à champagne) :
«J'espère qu'il ne vous viendra pas à l'idée de faire une fête pour nos 50 ans de mariage. Je veux bien avec mes enfants et petits-enfants, mais il n'est pas question qu'il y ait xxx. Il m'a gâché le jour de mon mariage, je ne veux pas qu'il soit là».

Du coup, quitte à faire quelque chose ne faudrait-il pas mieux de changer de date et de faire quelque chose à l'anniversaire de papa par exemple?
Si maman part en vrille ça va gâcher la journée de tout le monde et de papa en particulier.
Bise
Je lui ai répondu que c'était trop tard, le château était réservé; de ne pas s'en faire, que je prenais la responsabilité de tout. Qu'elle arrête d'y penser.
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