Billets qui ont '
Noël' comme
mot-clé.
Par Alice,
dimanche 24 décembre 2023 à 22:48 :: 2023
Journée à écrire des billets de blog et à chercher une nouvelle série sur Netflix. Rien ne me convient.
Je contemple également
cela avec intérêt (il me manquait le vocabulaire pour faire une recherche. Je l'ai trouvé en hashtag sur les vidéos FB). Je me sens tellement gauche. Le club référencé à Paris s'appelle
Pinkparkour, pour une pratique «entre femmes et minorités de genre». C'est une nouvelle encourageante, c'est moins impressionnant que se retrouver parmi des musclors, mais je me demande s'ils auraient la même bienveillance envers une vieille qu'envers les minorités de genre.
Par Alice,
samedi 23 décembre 2023 à 22:53 :: 2023
Thé à la menthe à 22 heures; mal dormi; préparé les valises. Arrivés chez mes parents en avance, pour une fois. Pas de sapin, pas de guirlande, pas de décoration, strictement rien. C'est tout de même très étrange.
Dormi une partie de l'après-midi dans un fauteuil du salon, puis tenté de sécher la voiture pour découvrir qu'elle était trempée plus haut derrière le siège conducteur. Je ne comprends pas quel est le trajet de l'eau, à quel niveau elle passe. Ce n'est pas la capote qui a un défaut, c'est plutôt la structure derrière le siège conducteur qui doit être fêlée. Le compliqué, c'est qu'il faudrait ramener la voiture où elle a été réparée au printemps dernier, à 80 km de la maison, et que le garage reconnaisse qu'il a mal fait son travail, le tout avec l'aval de l'assurance afin de faire jouer la responsabilité civile du garage. C'est une bataille de longue haleine que je laisse H. mener.
Terminé The recruit. Amusant, le personnage du naïf dans un film d'espionnage.
Par Alice,
jeudi 21 décembre 2023 à 20:00 :: 2023
Je suis en vacances deux jours, soit cinq, par la magie du week-end et du 25 décembre.
Je n'arrive pas à «redescendre», adrénaline au plus haut. Le plus gênant, c'est pour dormir.
Aujourd'hui, je suis allée chez le coiffeur, j'ai récupéré mon imperméable et le cadeau pour ma sœur, fait la sieste, étendu une machine, continué la saison 3 de
The Rookie tout en rédigeant un billet de blog, le premier depuis trois semaines; le tout avec un sentiment d'urgence que je ne maîtrise pas. Je n'arrive pas à redescendre.
H. a rapporté un sapin et l'a décoré. Il faut que j'installe la crèche.
Une grande photo pour un petit sapin. Je me suis toujours dit que le jour où nous ne ferons plus de sapin de Noël, nous aurons abandonné quelque chose.
Par Alice,
dimanche 1 janvier 2023 à 22:38 :: 2023
Levée tôt. Commencé un relevé des photos postées sur Télégram durant 2022, dans l'hypothétique ambition de reconstituer l'année de tous les billets que je n'ai pas écrits.
Puis petit déjeuner, derniers emballages de cadeaux, j'ai terminé I'm not okay with this et commencé Alice in Bordeline, valise, repas léger, départ.
Autoroutes, hôtel à Blois — l'hôtel installé dans un ancien couvent, à côté du restaurant ouvert par Christophe Hay (à cause de travaux dans la salle de bain il est difficile de loger chez mes parents).
Un tour dans la piscine (piscine faite pour nager, toute en longueur — eau presque trop chaude dès qu'on nage) puis chez mes parents.
Ma sœur est là , échange de cadeaux. Je reçois des chaussettes chauffantes (pour le planeur en montagne, avec des batteries à conserver dans une petite poche sur le côté) et de la confiture de tomates vertes.
Deux bouteilles de champagne et beaucoup de gougères, l'une des spécialités de papa. Nous circulons tant bien que mal entre les sujets de conversation sans trop nous disputer. Je ne sais pas pourquoi c'est toujours compliqué. Cela ne devrait pas être compliqué.
En y réfléchissant, je crois que nous ne nous sommes pas souhaités bonne année, et ce n'est peut-être pas plus mal. Depuis 2020, chaque année fait regretter la précédente.
Il ne faut pas trop y penser. Armons-nous de courage.
Par Alice,
dimanche 25 décembre 2022 à 21:54 :: 2022
Très bon Noël, calme, avec les enfants. (J'ai du mal avec Noël depuis les jeunes années des enfants, les rivalités entre grands-parents, oncles, tantes, cousins, cousines, pour la taille, le prix, le nombre des cadeaux, pour savoir qui marche ou parle à quel âge, qui est propre, qui fait du vélo… Noël me fait peur.)
Le système de liste mis au point par O. (googlesheet) fonctionne très bien. Il y a ceux qui sont contre les listes («et la surprise?») et ceux qui sont pour, pour être sûr de faire plaisir et de rendre service. Je suis plutôt de la seconde catégorie, toujours un peu triste qu'on ait trouvé indispensable d'être original alors qu'il était si facile de me faire plaisir de façon certaine.
Avec les enfants, je complète les collections en suivant les liens qu'on me donne : Pokemon (incomplétable, il y en a des milliers — je m'applique, c'est stressant quand on n'y connaît rien, surtout que je suis avertie qu'il y a de fausses cartes et de faux decks (je ne sais pas ce que sais)); Harry Potter (qui a si bien compris les produits dérivés que ça en devient écœurant); WoW (World of Warcraft) et mangas.
Oui, oui, tout ce petit monde approche la trentaine et reste accroché à ses dix et quinze ans. Mais sans doute est-ce notre cas à tous, simplement nous ne le voyons pas lorsque cela nous concerne.
Quant à moi, une bouteille de gin (pas sur ma liste (!)) et une grammaire grecque me paraissent assez représentatives de ma façon d'envisager la vie.
Par Alice,
dimanche 2 janvier 2022 à 22:42 :: 2022
Il fait très doux. Je barre le huit. A cinq cent mètres du club, le bateau heurte un bloc destiné à mettre en place des barrières de chantier, un bloc de 80x30x13 cm percé de trous pour mettre les pieds des barrières. L'étonnant est que ce bloc ne coule pas, il flotte à fleur d'eau, invisible.
Le bateau le heurte exactement dans l'axe et on entend le bloc passer tout le long de la coque. Question: la barre est-elle touchée?
Nous ramons, je fais des tests, la barre réagit. Cela prend du temps, comme toujours en huit. La difficulté est qu'il faut redresser avant que le huit ait pris la direction souhaitée. Je tire vers babord, je compte trois coups de rame puis je redresse avant même que le bateau ait pris la direction de babord. Il vire alors vers babord au quatrième ou cinquième coups de rame.
La sortie se passe ainsi, avec un coup de chaud lorsqu'une péniche apparaît face à nous alors que le bateau est au centre de la Seine. «On appuie à tribord, un coup», je tire sur la barre, le bateau dévie, c'est bon, nous sommes passés. La péniche fait des vagues, nous remplissons un peu.
J'ai tellement tiré sur la barre qu'à quelques mètres du ponton le câble en a rompu brutalement.
Une fois le bateau retourné sur les tréteaux, nous avons découvert que la dérive était partie. Il ne restait que la partie mobile de la barre, un aileron de quelques centimètres carré. Pas étonnant que le bateau réagissait lentement.
*****
Le soir O et Cy viennent dîner. Encore un gueuleton. L'indigestion est proche. Ça fait plaisir de les voir, ils sont cool et joyeux.
O. m'a offert les deux derniers Akira dans l'édition dans laquelle j'ai les quatre premiers. J'aurais au moins appris cela à mes enfants: la cohérence des éditions.
Par Alice,
dimanche 26 décembre 2021 à 10:53 :: 2021
source inconnue (vu sur FB)
Par Alice,
vendredi 24 décembre 2021 à 21:32 :: 2021
Premier Noël chez mes parents depuis 2018 (2019 au ski, 2020 couvre-feu et cartons de déménagement; je compte sur mes doigts le temps qui passe, j'ai perdu mes repères).
Partis en retard, il a fallu transmettre des justificatifs au comptable d'H. qui a envoyé un mail à huit heures du matin… (à sa décharge, il aurait dû les recevoir deux jours avant).
Il a fallu tasser les cadeaux qui tenaient à peine, mais tout est entré dans le coffre.
Je suis ennuyée de laisser la chatte seule trois jours. Quelqu'un passera la nourrir le 25 au soir, mais je me dis que ce doit être long.
Ma sœur et ses filles sont arrivées dans la soirée. Pas d'enfants de notre côté: le grand a décrété qu'il ne fêtait plus Noël, la suivante travaille samedi et lundi, le plus jeune est dans sa belle-famille.
Par Alice,
dimanche 5 décembre 2021 à 22:29 :: 2021
Etrange scène dans les vestiaires où une rameuse soutenait que le confinement avait commencé en 2019: les gens commencent à perdre complètement la notion du temps.
Sortie en yolette pour préparer les culs gelés. Il me manque encore une rameuse. Tout cela est assez fragile. Il s'agit d'encourager les rameuses les plus récentes sans vexer les rameuses les plus anciennes qu'il faut empêcher d'effaroucher les premières par des remarques techniques intimidantes.
Il faisait tout à la fois meilleur qu'hier (plus de soleil, moins de vent) et plus froid. France au quatre était bleue de froid.
Sorti les décorations de Noël (sans les installer — nous n'avons pas de sapin), vidé un carton du déménagement et déplacé la malle à jouets. J'ai l'objectif inavoué (inavoué car je n'ose y croire) de vider les derniers cartons avant la fin de l'année. Il n'y en a pas beaucoup, mais ils sont pleins de bric-à -brac, tout ce que je ne savais pas étiqueter et que j'ai fourré en vrac au moment de fermer les derniers cartons. Maintenant il faut ranger ce bric-à -brac — et cela me fait peur.
J'ai retrouvé quelques photos de famille, mon oncle et mon père en 2006 (c'est exceptionnel de réussir à les prendre en photo ensemble), le mariage de mes grands-parents maternels, mes grands-parents paternels sans doute en 1936 avec un troisième personnage non-identifié (le père de ma grand-mère? ou plutôt son beau-père? ou un frère?) J'avais quelques cadres d'avance, je les ai mis sur le piano (un piano droit, c'est raté pour l'effet château vieille demeure de France). Il manque des passe-partout adaptés, les photos sont de guingois et laissent voir les marges. Il faudra que je m'en occupe.
Cadeaux de Noël commandés.
Par Alice,
mardi 24 décembre 2019 à 23:36 :: 2019
J'ai skié avec les grands aujourd'hui (C., O. et Cam). Il neige toujours, la visibilité est quasi nulle ce qui est presque un avantage pour moi: cela m'évite de me poser trop de questions sur la façon de négocier les bosses.
Nous avons commencé par changer mes chaussures qui m'irritaient. (Pause pub: sur les conseils d'
Agnès Barthélémy1, nous avons pris nos skis chez
Goitschel qui scanne les pieds en volume et s'engage à changer les chaussures aussi souvent que nécessaire durant la location.) J'étais sceptique quant à la possibilité de trouver des chaussures qui ne me feraient pas mal (je me souviens des chaussures de mon enfance), mais le miracle a eu lieu.
Je suis tombée durement le matin, à la deuxième ou troisième descente. Impossible de dire ce qui s'est passé, je n'ai eu le temps de me rendre compte de rien. Je suis tombée de tout mon poids sur l'épaule droite et la tête a porté (bougeant avec précaution après le choc en me disant «Finalement j'aurais peut-être dû prendre un casque» et «zut, pourvu que je n'ai pas de commotion cérébrale»). J'ai mis un temps infini à rechausser. La neige s'était agglomérée en paquets sous ma chaussure et je n'arrivais plus à rechausser. C. a fini par remonter la pente pour voir ce qui m'était arrivé.
Les enfants sont attentifs et me baby-sittent. Ils s'arrêtent régulièrement pour m'attendre et Cam reste souvent derrière moi afin de me ramasser si je tombe. Je suis embarrassée de les ralentir; j'éprouve une pointe de regret quand ils m'appellent "maman", j'aimerais tant, juste sur les pistes, avoir leur âge. Je pense Ã
Alec Guinness et je souris jaune.
La journée se termine à la tombée de la nuit; les télésièges s'arrêtent à 16h30. Nous rentrons, goûtons, jouons. Mon épaule droite est très douloureuse, tous les mouvements qui éloignent le coude du corps me sont interdits, je ne peux plus enlever un pull ou porter un broc. Heureusement ça ne me gêne pas pour skier, sauf au moment de prendre les télésièges où il faut que je me souvienne de ne pas utiliser mon bras droit pour amortir l'arrivée sur les portillons. Surtout ne pas retomber sur cette épaule…
Quand nous descendrons en ville pour le réveillon nous assisterons au feu d'artifice de la station. A la demande d'H. nous prendrons une photo de famille devant le grand sapin de la place principale: chaque fois qu'il va aux USA ses interlocuteurs lui réclament une telle photo et il n'a rien à montrer.
Agnès nous a trouvé un restaurant pour le réveillon (alors que le même restaurant nous avait dit être plein) et nous passons une soirée animée, à base de fondue de légumes et de rôti de cerf.
Cadeaux de Noël:
Valérian et
Calvin & Hobbes.
Note
1 : un service de conciergerie était compris dans la location de l'appartement, ce dont je n'avais pas pris conscience au moment de louer.
Par Alice,
samedi 15 décembre 2018 à 17:20 :: 2018
Je suis allée chercher le sapin samedi : un petit (à cause des travaux) acheté auprès des compagnons scouts (ça leur permet de financer leur projet).
O. l'a décoré dans la semaine, ce qui fait que pour la première fois depuis très longtemps (première fois tout court?) le sapin est monté avant le 23 ou 24 au soir.
A 15 heures, réunion à l'église de Montgeron avec tous les élèves de catéchisme du secteur autour du texte
Luc 3, 10-18: «que devons-nous faire?»
Les réponses m'ont toujours frappée par leur bon sens: faire votre travail honnêtement, partager quand vous avez quelque chose en surplus. Il me semble que la comtesse de Ségur relaie le message, peut-être dans
Les Vacances.
Les Actes aussi auront ce genre de réaction: mettre en place des équipes pour s'occuper des veuves, envoyer certains prêcher, donner des conseils de bon sens et de moralité… Les évangiles sont encadrés par de la norme humaine, des réponses que nous pourrions trouver seuls. Il n'y a que Jésus qui fait éclater le message et fait ou dit toujours autre chose que ce qu'on attend.
Par Alice,
vendredi 14 décembre 2018 à 18:53 :: 2018
Des gilets orange (pour le footing, le vélo…)
(Et toujours je pense à la règle du Bled, «les noms de couleur provenant d'une chose (jonquille, émeraude, etc) sont invariables sauf rose». (Ils sont également invariables si composés: rose bonbon.))
Par Alice,
jeudi 6 décembre 2018 à 22:01 :: 2018
Je suis mes comptes dans un tableau Excel avec un onglet par mois et des onglets pour des graphiques, pour les prêts et pour les impôts. Chaque année je le duplique pour l'année suivante puis le vide des dépenses non structurelles ce qui me permet d’établir une sorte de budget prévisionnel.
C'est donc un tableau sérieux.
Aujourd’hui je lui ai ajouté deux onglets: un onglet
World of Warcraft et un onglet
Pratchett. Ainsi vais-je pouvoir suivre sur plusieurs années les commandes de cadeaux de Noël qui m’ont été faites. Je vais devenir spécialiste de livres que je ne lirai jamais (j’adore. En fait, ça me plais beaucoup. C’est comme un rêve dans lequel vous décidez de ne pas entrer mais qui reste disponible, à portée de main.)
J’ai établi mes listes, rêvé sur les noms, choisi une stratégie (dans quel ordre acheter? Et combien à la fois?), passé mes commandes et pensé qu’Amazon, c’était tout de même pratique.
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Agenda : sortie en huit (bof), grec Jn 11.
Par Alice,
mercredi 13 décembre 2017 à 15:52 :: 2017
Deux blondes coordonnent leurs agendas pour les vacances de Noël :
— C'est quel jour, Noël ?
— Un vendredi.
— Mon dieu, pourvu que ça ne soit pas un treize, ça porterait malheur.
Par Alice,
mardi 20 décembre 2016 à 22:53 :: 2016
Ou peut-être de course.
Avant 11 heures, à la banque pour un virement vers l'étranger (être restreinte sur internet pour les virements vers l'étranger m'agace);
St Ignace encore pour la méditation de l'Avent: un beau commentaire sur la parole et l'écoute («on peut jeter un coup d'œil, on ne peut pas jeter un coup d'oreille: écouter demande un investissement»);
coiffeur à La Défense (je devais y aller jeudi mais comme les commissaires aux comptes seront là et que j'ai prévu d'aller ramer… je ne vais tout de même pas partir à quatre et demie alors que je vais arriver à onze heures après un rendez-vous au siège);
cordonnier («ah, des Repeto… c'est du cuir gras, il faut une colle spéciale, sinon ça tient pas»);
quatre bouteilles de vin chaud (froid à faire chauffer) à la boutique
Affären rue Léon Jost;
Vélib jusqu'à Madeleine sur les pavés (et mes bouteilles qui s'entrechoquent dans leur sac en plastique);
une glace Soho chez Ladurée;
je retrouve O. rue Tronchet et nous allons choisir son cadeau de Noël — puis nous nous séparons;
errance chez WH Smith, achat de cartes de Noël (il y en a beaucoup moins qu'avant);
gare de Lyon.
Le soir m'attendait mon cadeau "Redditgift" qui a traversé un tiers de la planète sans être corné ni plié: une baleine.
Pomme, vin chaud,
Sicario, Hunger game, dont la philosophie me fait penser Ã
On achève bien les chevaux: «donnez-leur un peu d'espoir, mais contrôlez-le».
Par Alice,
mardi 23 décembre 2014 à 22:39 :: 2014
Matinée loin d'internet pour tenter d'en finir désespérément avec cette dissert de philo que je n'écrirai jamais, je crois. Enfin, le plan est fait. «Nous fuyons ce qui est important». Je ne vais tout de même pas rater ce cursus pour une dissert de philo, après une en exégèse et une en théologie? Eh bien il se pourrait que si. (Mais non. «Essaie encore, petit scarabée.»)
Derniers cadeaux de Noël. Il reste l'engrais pour les orchidées à aller chercher. Claude revient demain, mais qu'allons-nous faire demain soir, avec les tendances intolérantes de plus en plus prononcées d'Hervé? C'est stupide, nous devrions être en famille (élargie), la seule fois où nous avons manqué à cette règle a été d'une profonde tristesse (il y a longtemps, plus de quinze ans). En famille ou à l'église (ou les deux), sinon ce n'est pas Noël (ou rien, ce qui est aussi une possibilité. Plutôt rien qu'une pure fête de la consommation).
Par Alice,
dimanche 21 décembre 2014 à 21:30 :: 2014
Impossible de ramer la semaine dernière pour cause de brouillard.
Aujourd'hui, le courant est rapide et le niveau de la Seine a beaucoup monté. L'eau est brun sale et charrie beaucoup de déchets, à commencer par des débris végétaux, branches et troncs, dangereux pour nos coques. Les péniches semblent dévaler la Seine comme les enfants une pente: «Normal, explique quelqu'un, il faut qu'elles aillent plus vite que le courant pour être manœuvrables.» Mais oui, c'est évident, c'est une question de physique.
Je contemple les arbres et me dis que j'ai été absente trop de week-ends: je n'ai pas vu la dernière chute de feuilles.
Monté la crèche, décoré le sapin.
Je continue mes notes sur
L'Eglise de Congar. Livre aride, technique, dont le titre complet devrait être quelque chose comme
L'évolution de l'idée d'Eglise à travers deux mille ans de christianisme. Exemple : le détournement de la pensée de Gélase:
«Il existe en effet deux instances par la primatie desquelles le monde est régi: l'autorité sacrée des pontifes et le pouvoir royal. En cela, la charge des évêques est d'autant plus importante qu'ils auront à répondre, au tribunal de Dieu, pour les rois eux-mêmes» «Duo quippe sunt, imperator auguste, quibus principaliter mundus hic regitur: auctoritas sacra pontificum et regalis potestas. In quibus tanto gravius est pondus sacerdotum, quanto etiam pro ipsis regibus hominum (domino?) in divino reddituri sunt examine rationem.»
Yves Congar, L'Eglise, p.32-33 (Cerf, 1970)
Au VIII
e et IX
e siècles, cette citation est reprise dans un autre contexte:
Le Christ est à la fois prêtre et roi, selon le type biblique de Melchisédech. […] C'est pourquoi les deux pouvoirs, que le Christ réunit, se trouvent, mais séparés, dans son corps fait des fidèles. […] Et l'on cite le texte de Gélase, «Duae sunt» (supra, p.52)
Mais ce texte a subi ainsi un changement profond de sens. Pour Gélase, c'était le monde, mundus hic, qui était régi, comme par deux principes, par les évêques et par les rois. Pour l'épiscopat carolingien, c'est l'ecclesia-corpus Christi, l'Eglise-Corps du Christ. C'est au point que, si le texte de Gélase est souvent cité avec les mots originaux «mundus hic», «ce monde», bien que dans un contexte d'application à l'ecclesia, il arrive que les mots «mundus hic» soient remplacés, dans la citation même, par ecclesia ou, en tout cas, que le gouvernement de l'ecclesia soit attribué aux pontifes et aux rois. […] Ainsi ecclesia désigne, non plus (seulement) ce que nous appelons l'Eglise, mais le peuple des baptisés ou des fidèles, la société des chrétiens.
Ibid., p.52-53
Par Alice,
samedi 20 décembre 2014 à 20:09 :: 2014
(Le titre fait référence Ã
cet article.)
Voyage Tours-Mulhouse, à cinq, trois garçons, deux filles. Arrêt dans une station-service. Récit :
— Donc on est allé pisser. Quand on est entré dans les toilettes, il y avait un noir à quarante-cinq centimètres des pissotières en train de défaire la boucle d'un gros ceinturon. Il a descendu sa braguette, fourragé dans son slip et a sorti un sexe,…
(Il regarde autour de lui, saisi la baguette de pain entamée dont il reste vingt-cinq à trente centimètres, s'en empare, la brandit) …J'vous mens pas, grand comme ça…
(Il contemple la baguette pensivement, encore effaré à ce souvenir.) Il a pissé en visant la pissotière puis il a commencé à se rhabiller, c'était compliqué, ranger un engin pareil
(dit-il en essayant de nous faire partager la sensation de difficulté). A ce moment-là Steve est entré, il a vu ce black au milieu de la salle en train de fourrager dans son pantalon… T'aurais vu sa tête… Le black est parti et on a tous éclaté de rire.
Ensuite, quand on est revenu à la cafèt, on a raconté aux filles et Aline a demandé: «Pourquoi ça ne nous arrive jamais, à nous ?». Alors je lui ai indiqué le black qui prenait un café: «Be my guest».
On a discuté, on est parvenu à la conclusion qu'il ne devait jamais bander très dur, parce que tu te rends compte, si ce type remplit ça
(brandissage de la baguette de pain) de sang, il ne lui en reste plus au cœur, il s'évanouit (et Steve a dit que ce n'était pas grave puisqu'il était dans un lit).
— Ce que c'est qu'être entre scientifiques…
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Agenda:
Acheté un sapin. Retour dans la décapotable décapotée, le sapin sur les sièges arrières. Tête des passants.
Le soir un épisode de
Star Treck. Docteur Jekill et Mister Hyde. Incroyable dimension schmittienne: est le chef celui qui décide et prend la responsabilité de la décision.
Par Alice,
mardi 24 décembre 2013 à 23:26 :: 2013
Je passe la matinée sur ma version grecque. Je vais lentement, je ne connais pas assez ma grammaire. Je travaille beaucoup moins que l'année dernière, il va falloir que je me reprenne.
Nous déjeunons assez tard, et il est rapidement l'heure de partir à Paris pour aller voir le ballet de Prejlocaj
Le Parc. C'est alors que je découvre que A. est venue avec pour tout manteau un misérable kway blanc pour chercher les champignons à l'automne (sous lesquels elle entasse trois pulls — elle profite également d'avoir maigri pour porter deux pantalon l'un sur l'autre, mais comment fait-elle?)
Je lui dégotte dans mes armoire un manteau râpé que j'ai tant porté que je n'ai pas le cœur de le jeter. Elle le porte avec sa robe et ses Doc Martens, c'est très hype. Nous arrivons vers six heures place de l'opéra. Les grands magasins sont fermés, les rues désertées. Nous trouvons un magasin de chaussures ouvert, nous serons ses derniers clients. Nous achetons des chaussures à A., talons de trois centimètres, ce qui lui permet de se sentir sur échasses (
tous ces détails sont destinés à ceux qui la connaissent IRL, qui peuvent imaginer la scène.)
Quand nous sortons, des sirènes retentissent et nous voyons arriver plusieurs policiers à moto qui remontent le long de l'Opéra. Je commence à pester intérieurement contre cette démonstration de pouvoir qui doit accompagner le déplacement d'un ponte quelconque quand nous voyons passer… le père Noël en side-car, encadré par une vingtaine de gardes civils à moto.
La farce est très bonne.
Magnifique opéra (le bâtiment), spectacle parfait, avec Alice Renavand et Stéphane Bullion en vedette dans
le pas de deux final.
Le soir tard dans la nuit, alors que tout le monde est couché,
je monte le sapin et place les cadeaux. O. m'a fait honte et m'a fait de la peine. J'ai vu dans ses yeux au moment où il allait au lit qu'il croyait encore au miracle, qu'il espérait encore qu'il y aurait demain quand il se réveillerait un sapin décoré et des cadeaux dans des chaussons dans tout le respect de la tradition.
Alors je n'ai pas pu dormir, je me suis relevée, j'ai monté le sapin, j'ai cherché des chaussures et des chaussons dans la maison silencieuse et j'ai placé les cadeaux en me promettant de faire mieux l'année prochaine — et toutes les années à venir.
Par Alice,
dimanche 15 décembre 2013 à 22:14 :: 2013
L'année dernière j'ai acheté un sapin un soir en rentrant du boulot. Il a passé une semaine dans le salon et j'ai fini par le décorer en catastrophe avant Noël, cela n'intéressait personne.
Hier, le sapin a été livré par les scouts. Je l'ai rentré, j'ai coupé le filet qui retenait les branches et leur ai laissé de la place pour s'étendre.
Et maintenant j'attends. Si personne ne prend la peine de le décorer, c'en est fini des sapins à la maison: pourquoi s'ennuyer avec quelque chose qui n'intéresse personne?
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Le soir, départ de O. pour Florence en voyage scolaire. J'ai insisté pour qu'il y aille contre l'avis de H., j'espère que cela va bien se passer.
Par Alice,
mardi 25 décembre 2012 à 22:52 :: 2012
Mon fils, tout fort au milieu du salon encombré par mes parents, ma sœur et mes nièces:
— Papa, t'a déjà donné du sperme?
(Bon, je dois être la seule à avoir entendu, mais ça m'a fait un choc, dans une maison où les bébés naissent dans les choux.)
(Le contexte: je venais d'avoir un "big hug" des deux garçons, et je disais, faisant référence au film Starbuck: «ça manque d'enfants».)`
Et à part ça, ou ça compris puisque ça n'a pas eu de conséquence, Noël s'est bien passé. Très bien, même, moins de tension que d'habitude, presque pas de tension. Tant mieux, j'espère que nous y ariverons encore la prochaine fois.
(Apparemment ma mère ne parle plus à mes tantes. Enfin, peut-être, ce n'est pas très clair, puisque le sujet est tabou. «Pas une histoire d'argent», mais que se passe-t-il après la mort de mémé? Bizarre, on verra bien. Ma mère qui reproche à mon père de casser trop de vaisselle; mon père, que je soupçonne d'être très affecté par la mort atroce de son cousin, qui n'écoute ni son chirurgien ni son kiné après son opération de la hanche; ma sœur, divorcée, qui vient seule avec ses filles parce que ma mère refuse de voir son actuel ami (non, elle ne me l'a pas dit, elle l'a dit à un cousin en juillet 2011, je l'ai entendu parce que j'étais près) et qui —à quarante ans passés— lui téléphone (à son ami) dès que mes parents s'absentent… C'est compliqué une famille, ça donne finalement une idée assez juste de la radicale impossibilité de comprendre les autres — mais de devoir vivre au mieux avec eux.)
Par Alice,
lundi 24 décembre 2012 à 21:11 :: 2012
En écoutant la lecture de l'évangile de Noël (Saint Luc), je me disais que finalement je devais être l'une des rares de mon âge à avoir un souvenir de mangeoire, un souvenir chaleureux, dans l'odeur des vaches, des chèvres et le bruit des traits de lait dans les seaux.
Mon souvenir le plus ancien d'une messe de Noël est un sermon qui étrangement racontait un conte: il n'y a pas de chat dans la crèche car le jour de la naissance de l'Enfant il ne put s'empêcher d'attrapper et tuer un oiseau. Je ne me souviens plus comment se terminait ce sermon, le chat fut-il plus tard pardonné? C'était il y a longtemps, à Sainte-Anne, à Agadir.
Ensuite, rentrée en France, toute mon enfance, la quête de la messe de minuit fut destinée à l'entretien de la deux-chevaux du curé. Une année, au grand émoi des villageois, un Saint-Cyrien en grande tenue assista à la liturgie, faisant se retourner toutes les dames.
Par Alice,
lundi 31 janvier 2011 à 22:44 :: 2011
J'ai écrit les dernières cartes de vœux (non qu'il n'en manque encore deux ou trois, mais tant pis), enveloppé les deux derniers cadeaux de Noël (mais je ne les pas envoyés, poste fermée: demain), pas encore démonté le sapin.
J'ai réservé trois nuits d'hôtel à Venise pour la Vogalonga 2011.
Par Alice,
jeudi 24 décembre 2009 à 15:53 :: 2009
Pourquoi le Père Noël est-il si joyeux ?
Parce qu'il connaît l'adresse des filles pas sages.
source
Par Alice,
vendredi 18 décembre 2009 à 18:07 :: 2009
Cette après-midi m'est venu l'idée que l'année prochaine nous ne serons peut-être pas cinq à Noël.
Par Alice,
mercredi 16 décembre 2009 à 23:49 :: 2009
Le pub Renault (enfin...
L'atelier Renault) a choisi une décoration bleue pour Noël, en harmonie avec ma chère R8.
En terminale il y avait quatre redoublants. Laurent avait deux ans de retard (il avait eu un grave accident de moto dont le récit me fit donner du sang pendant des années), j'avais un an d'avance, il avait coutume de me dire qu'il aurait pu être mon père.
Notre amitié commença par une monumentale gaffe: un jour qu'en sortant de cours de physique il annonça qu'il était pressé car il devait aller se faire couper les cheveux, je répondis (jouant à celle qui connaissait la vie) que tant que sa mère ne trouvait pas ses cheveux trop longs, ça pouvait bien attendre.
— Ma mère est morte, me répondit-il très vite en me regardant à peine. Et il partit.
Je restai pétrifiée.
Au dernier rang, en cours d'histoire, il était à côté de moi et glissait des poils de barbe entre les pages de mon cahier en me disant que cela ressemblait à des poils de cul (Ils doivent y être encore si ma mère n'a pas jeté mon cahier). Il trouvait le prof trop gaulliste, lui dont le père était l'archétype de l'instituteur socialiste.
C'est lui qui m'a prêté le
Coran et un certain nombre de livres sur les religions orientales. Ils appartenaient à sa mère.
J'avais pris l'habitude, dans l'état de dépression vague où je me trainais, d'aller marcher le long de la Loire le mercredi matin, entre huit et neuf heures (au lieu de travailler comme le pensaient mes parents). Il avait pris l'habitude de me récupérer sur le chemin du retour, m'effrayant la première fois qu'il s'arrêta pour me proposer de monter tant je pensais être tranquille et loin du monde (moment de stupeur avant de le reconnaître, sortie brutale du rêve).
Il possédait une R8 bleue, pas Gordini, au volant et au levier de vitesse en bois.
J'espérais secrètement récupérer cette voiture.
Mais quelques années plus tard, quand le croisant je m'enquis de sa voiture, j'appris que j'arrivais trop tard: elle était partie à la casse.
Par Alice,
mercredi 9 décembre 2009 à 10:40 :: 2009
En 1951, l'Eglise brûle le Père Noël à Dijon : non au culte païen. Un lecteur a retrouvé
des traces de l'analyse de Claude Lévi-Strauss.
Pour ma part, la débauche commerciale, les Pères Noël par dizaine dès début décembre (ce qui est à peu près inexplicables aux enfants), la compétition des grands-parents au pied du sapin afin d'être ceux qui offriront le cadeau à la fois préféré (compétition pour l'amour des petits-enfants) et le plus cher, le plus grand, le plus clinquant
1 (compétition d'ordre social) m'ont écœurée depuis longtemps. Je crois que si la famille et l'école ne s'étaient pas chargés de me rappeler qu'il y avait un « secret » du Père Noël à cacher aux enfants, j'aurais totalement oublié de transmettre cette tradition, je n'y aurais même pas pensé : cadeaux mercantiles échangés le 24 ou le 25 décembre, voilà tout.
Une légende pour être légende a besoin d'autre chose que de publicités télévisées et de statistiques de consommation de l'INSEE.
1 ou tout au moins ne pas être celui qui offrira le cadeau le plus petit et le plus terne.
Par Alice,
lundi 30 novembre 2009 à 15:04 :: 2009
Je suis dans un angle de l'ascenseur, dans la tour de l'entreprise. Un homme et une femme entrent, lui grand, les cheveux déjà gris bien que jeune, le visage rouge des gens pâles souffrant du froid, elle petite et vive, les dents irrégulières. Il poursuivent leur conversation en se plaçant chacun contre une paroi, me transformant en sommet involontaire d'un triangle.
Elle : — Je me demande bien comment il a appris ça...
Lui, avec une certaine violence : — Oui, qui est-ce qui lui a raconté ces conneries...?
Puis, après un temps de réflexion : — Moi, je l'ai appris en fouillant dans un placard.
Mais de quoi parlent-ils? D'un changement d'organigramme, d'une réorganisation, d'une suppression de poste? Du prochain déménagement dont les dates restent floues? A quel étage sont-ils entrés, que se passe-t-il dans ce service?
Ils échangent un sourire de connivence, je suis gênée de paraître indiscrète, entre eux renfoncée dans mon angle, je balbutie alors qu'ils croisent mon regard:
— Je ne sais pas de quoi vous parlez, donc ne vous inquiétez pas...
L'homme me regarde droit dans les yeux, sourit, et dit:
— De la découverte du Père Noël.
Par Alice,
jeudi 26 novembre 2009 à 16:21 :: 2009
Je n'avais pas réalisé que nous étions si proches de Noël. Ce week-end, j'ai découvert que les pâtisseries vendaient déjà des marrons glacés.
Sapin lumineux à la Défense devant les portes d'une entreprise, premier sapin de l'année, accompagné de chants sirupeux :
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Par Alice,
mardi 13 janvier 2009 à 23:16 :: Phrases
Derrière moi dans la foule gare de Lyon, j'entends la voix claire d'une jeune femme:
— Moi, j'aime rien de ce qu'on nous a offert.
Et je dois avouer que ce que je redoute à Noël, ce sont ces cadeaux qui démontrent à quel point votre entourage n'a aucune idée de qui vous êtes, de votre vie et de vos centres d'intérêt. A ma grande surprise, cela tend à s'arranger après avoir été catastrophique il y a quelques années.
Par Alice,
jeudi 25 décembre 2008 à 23:53 :: 2008
Finalement, ce que je regrette le plus des Noëls de mon enfance, c'est la pénombre de l'église et les rues désertes et éteintes du village à la sortie de la messe.
Aujourd'hui il y a trop de bruit et trop de lumière. Tandis que j'aspire à un certain recueillement, on n'attend de nous toujours plus d'expansivité.
Cela ne me convient pas.
Par Alice,
dimanche 7 décembre 2008 à 12:18 :: 2008
Après-midi dans les gradins d'un dojo, à regarder des enfants passer leurs grades de karaté. J'ai mon Mac, mes Doc Martens, je suis plongée dans la reconstitution compliquée de certaines journées estivales.
Un petit garçon de sept ans environ se précipite hors d'haleine vers ses sœurs à côté de moi, adolescentes arabes au visage triste, patient, d'un ennui silencieux.
Le petit garçon suffoque, ravagé par l'information qu'il apporte:
— Y en a qui... y en a qui... y en a qui disent que le Père Noël n'existe pas!
Et je suis si triste de n'avoir rien à dire pour le consoler.
(Ce matin, O. m'a dit avec réalisme: «Il fallait lui dire qu'il passera quand même»).
Hier soir, Z. passant à côté d'un parc contenant des sapins à vendre, en face de Saint-Eustache :
— Ça sent le sapin !
Et je pense aux métaphores réanimées de RC (mais personne ne reconnaît jamais mes citations (d'autant plus que je ne me souviens plus de la citation)).
11/01/2009
Si voilà : «Je le remercie de "réinsuffler du sens dans les métaphores éculées"». Journal de Travers, p.634
Par Alice,
dimanche 16 décembre 2007 à 13:39 :: Revue de presse
A l'instar de Nadine de Rothschild qui a publié un manuel de savoir-vivre en société, la très sérieuse Royal Society for the Prevention of Accidents et le syndicat TUC, au Royaume-Uni, ont édité conjointement un guide de savoir faire la fête en entreprise afin d'éviter que la Christmas Party, événement incontournable chez les Anglais, ne tourne au désastre. «Cela peut sembler une bonne idée après plusieurs verres, mais danser sur les bureaux ou photocopier ses parties intimes lors de la fête de fin d'année avec ses collègues peut se révéler dangereux, avertit fort judicieusement le manuel qui s'engage à fournir les lignes de conduite d'une fête sûre et réussie. Car si la photocopieuse se casse, vous allez passer Noël avec des morceaux de verre dans des endroits douloureux.» Les deux organisations déconseillent aussi aux dirigeants de décorer les locaux avec du gui, de crainte que les baisers échangés ne donnent lieu à des plaintes pour harcèlement sexuel, des fois que... Les ballons de baudruche sont à proscrire en raison de l'allergie au latex, et il faudrait éviter bougies, gâteaux flambés et cigarettes du fait des risques d'incendie. C'est à se demander si on autorise la coupe de Champagne. Que l'on se rassure, à ce sujet, une seule recommandation : se montrer indulgent avec ceux qui ont trop bu...
L'Agefi, 15 décembre 2004 (feue la version papier)
Le guide (ne pas rater en dernière page l'affiche à punaiser sur la porte).