Un samedi ordinaire
Par Alice, samedi 29 novembre 2025 à 22:06 :: 2025
Après cinq samedis particuliers, (deux week-ends en famille, un anniversaire, un opéra, une journée de conférences), retour à la routine: tai chi et travaux d'hiver au club de planeur.
Tai Chi. J'abandonne l'idée que nous retiendrons quoi que ce soit en cette première année. C'est étrange, très clairement nous entrons dans une phase de pré-retraite (c'est une activité de retraités, deux ou trois seulement doivent être plus jeunes que nous); toutes ces personnes aux cheveux blancs sont très aimables et encourageantes mais cela fait un drôle d'effet de se dire que bientôt nous serons dans leur camp: vous êtes sûrs? vraiment?
L'ambiance est très sympathique, mais cela me fait penser aux films où le visiteur naïf et inconscient est acceuilli à bras ouverts avant de se faire happer et dévorer au crépuscule. Je regarde trop la télé. Aujourd'hui nous nous sommes vu offrir — comme tous les nouveaux — un tee-shirt du club. A cette occasion nous avons commandé une polaire (14,50 euros). Chic, je n'ai jamais eu de polaire.
Passage à la maison, préparation de mon pique-nique, club. J'ai été initiée aux particularités du Nissan: «si tu roules au-dessus de 2000 tours, il n'y a pas de problèmes, mais en dessous, le moteur faiblit parfois, et il faut couper le contact et le remettre. — Quoi? Pendant que tu roules? — Oui, tu fais ça vite, ça prend un dizième de seconde.»
Comme je voyais mal ce que ça pouvait donner (j'ai connu les voitures où on repassait au point mort dans les descentes pour choisir sa vitesse, mais couper le contact pendant qu'on roule…), P. m'a accompagnée chercher du carburant. P. frileux nous a fait cuire à l'étouffé. «Ah, et il ne faut pas remonter la vitre conducteur d'une traite, sinon elle redescend. Il faut la remonter par à coups.»
Nous avons testé les feux de cinq remorques planeurs (ça n'a l'air de rien mais cela représente la manipulation de remorques de quinze mètres de long sous un hangar. Ce n'est pas un travail difficile ou fatigant, mais précis et consciencieux) et rangé un duo dans sa remorque.
Le soir, purée de potiron désormais classique (potiron lavé, coupé en deux, égrainé, sel, poivre, huile d'olive, mis au four trente minutes). C'est tellement reposant de ne plus l'éplucher qu'on ne s'en lasse pas.
Tai Chi. J'abandonne l'idée que nous retiendrons quoi que ce soit en cette première année. C'est étrange, très clairement nous entrons dans une phase de pré-retraite (c'est une activité de retraités, deux ou trois seulement doivent être plus jeunes que nous); toutes ces personnes aux cheveux blancs sont très aimables et encourageantes mais cela fait un drôle d'effet de se dire que bientôt nous serons dans leur camp: vous êtes sûrs? vraiment?
L'ambiance est très sympathique, mais cela me fait penser aux films où le visiteur naïf et inconscient est acceuilli à bras ouverts avant de se faire happer et dévorer au crépuscule. Je regarde trop la télé. Aujourd'hui nous nous sommes vu offrir — comme tous les nouveaux — un tee-shirt du club. A cette occasion nous avons commandé une polaire (14,50 euros). Chic, je n'ai jamais eu de polaire.
Passage à la maison, préparation de mon pique-nique, club. J'ai été initiée aux particularités du Nissan: «si tu roules au-dessus de 2000 tours, il n'y a pas de problèmes, mais en dessous, le moteur faiblit parfois, et il faut couper le contact et le remettre. — Quoi? Pendant que tu roules? — Oui, tu fais ça vite, ça prend un dizième de seconde.»
Comme je voyais mal ce que ça pouvait donner (j'ai connu les voitures où on repassait au point mort dans les descentes pour choisir sa vitesse, mais couper le contact pendant qu'on roule…), P. m'a accompagnée chercher du carburant. P. frileux nous a fait cuire à l'étouffé. «Ah, et il ne faut pas remonter la vitre conducteur d'une traite, sinon elle redescend. Il faut la remonter par à coups.»
Nous avons testé les feux de cinq remorques planeurs (ça n'a l'air de rien mais cela représente la manipulation de remorques de quinze mètres de long sous un hangar. Ce n'est pas un travail difficile ou fatigant, mais précis et consciencieux) et rangé un duo dans sa remorque.
Le soir, purée de potiron désormais classique (potiron lavé, coupé en deux, égrainé, sel, poivre, huile d'olive, mis au four trente minutes). C'est tellement reposant de ne plus l'éplucher qu'on ne s'en lasse pas.


