Satisfactions
Par Alice, jeudi 21 novembre 2019 à 21:32 :: 2019
Belle sortie en huit. Voilà quatre fois que Vincent me met à la nage. Si cela continue, je vais être à la nage pour la coupe de Noël (course sur 9 km le 15 décembre à Tours, mais je ne trouve pas de lien sur google).
Cela m'effraie moins que cela ne m'aurait effrayée il y a un an (litote : cela ne m'effraie pas). Les heures passées à l'ergo paient (trois heures par semaine depuis juin, soit 30 à 40 km/semaine si on ajoute les sorties sur l'eau), mais aussi une conférence de Jérémie Azou sur la façon de surmonter les contraintes et une interview de sportif aux JO qui disait que le jour de la course n'était pas différent des autres jours d'aviron tant tout était devenu automatique: le but est donc de tout automatiser, les séances d'entraînement et les gestes.
Lorsque j'ai compris qu'il était possible que je sois à la nage (ce n'est pas sûr, Vincent peut changer d'avis, c'est une composition provisoire), j'ai commandé un compte-coups (stroke rate) pour la cadence. Il était arrivé ce soir, il est tout beau. Reste à apprendre à s'en servir.
L'ambiance a bien changé au sein du collectif au cours des six dernière semaines : plus retenue, plus concentrée, moins dans l'électricité survoltée (ce qui me paraissait factice — mais c'est peut-être simplement que cela ne correspond pas à mon tempérament). Les rameuses régulières sur le huit sont principalement des filles "du midi", c'est-à -dire qui travaillent à la Défense. Les filles du "week-end", celles qui habitent aux alentours, ont une vision davantage loisirs, elles viennent pour rencontrer leurs amis davantage que pour s'entraîner toujours ensemble en essayant d'améliorer leur technique.
Maintenant que chacune a affiché ses priorités (si cela a mis longtemps, c'est qu'aucune ne voulait les verbaliser, il a fallu attendre que cela se dégage de leurs actes), il est plus facile de s'entraîner sérieusement, même si cela fragilise le projet car nous sommes moins nombreuses: dès que l'une d'entre nous a un empêchement, c'est l'effervescence pour lui trouver une remplaçante disponible, motivée, ayant le niveau.
Autre sujet de satisfaction aujourd'hui: O. a enfin trouvé une chambre, à quelques pas de Denfert. Cela me soulage car je ne me fais aucune illusion sur ce qui nous attend en décembre: un blocage total des transports. Au moins lui pourra aller à la fac tout en dormant suffisamment.
Cela m'effraie moins que cela ne m'aurait effrayée il y a un an (litote : cela ne m'effraie pas). Les heures passées à l'ergo paient (trois heures par semaine depuis juin, soit 30 à 40 km/semaine si on ajoute les sorties sur l'eau), mais aussi une conférence de Jérémie Azou sur la façon de surmonter les contraintes et une interview de sportif aux JO qui disait que le jour de la course n'était pas différent des autres jours d'aviron tant tout était devenu automatique: le but est donc de tout automatiser, les séances d'entraînement et les gestes.
Lorsque j'ai compris qu'il était possible que je sois à la nage (ce n'est pas sûr, Vincent peut changer d'avis, c'est une composition provisoire), j'ai commandé un compte-coups (stroke rate) pour la cadence. Il était arrivé ce soir, il est tout beau. Reste à apprendre à s'en servir.
L'ambiance a bien changé au sein du collectif au cours des six dernière semaines : plus retenue, plus concentrée, moins dans l'électricité survoltée (ce qui me paraissait factice — mais c'est peut-être simplement que cela ne correspond pas à mon tempérament). Les rameuses régulières sur le huit sont principalement des filles "du midi", c'est-à -dire qui travaillent à la Défense. Les filles du "week-end", celles qui habitent aux alentours, ont une vision davantage loisirs, elles viennent pour rencontrer leurs amis davantage que pour s'entraîner toujours ensemble en essayant d'améliorer leur technique.
Maintenant que chacune a affiché ses priorités (si cela a mis longtemps, c'est qu'aucune ne voulait les verbaliser, il a fallu attendre que cela se dégage de leurs actes), il est plus facile de s'entraîner sérieusement, même si cela fragilise le projet car nous sommes moins nombreuses: dès que l'une d'entre nous a un empêchement, c'est l'effervescence pour lui trouver une remplaçante disponible, motivée, ayant le niveau.
Autre sujet de satisfaction aujourd'hui: O. a enfin trouvé une chambre, à quelques pas de Denfert. Cela me soulage car je ne me fais aucune illusion sur ce qui nous attend en décembre: un blocage total des transports. Au moins lui pourra aller à la fac tout en dormant suffisamment.