Rijksmuseum
Par Alice, jeudi 12 février 2015 à 22:53 :: 2015
Je pensais que nous resterions jusqu'au week-end mais une réunion vendredi matin obligeait Hervé à rentrer.
Journée (mini-journée, de midi à quatre heures, le temps de se lever puis le temps de repasser par le B&B récupérer la valise) au Rijksmuseum qui était en grande partie fermé quand nous sommes venus en janvier 2013.
Nous retrouvons l'horloge de Maarten Baas qui fait rêver Hervé.
Je propose pour une fois de parcourir toutes les salles "en courant", afin d'avoir une idée générale, un peu comme on feuillette un livre, plutôt que prendre notre temps dans les premières salles pour se retrouver à court de temps pour les dernières.
Cette idée sera plus ou moins respectée, mais au moins nous commençons par le dernier étage (1900-1950) sans réussir à trouver "l'autre" troisième étage (le musée a un corps principal et deux ailes plus hautes, ce qui fait que les étages les plus hauts ne communiquent pas); nous avançons à marche forcée, retrouvons quelques vieux amis (le cygne, les Vermeer), de très belles natures mortes et des marines en grisaille, le hall principal est gigantesque, il y a des courants d'air, nous trouvons par hasard l'autre troisième étage, 1950-2000 c'est vraiment un autre monde, principalement hideux. Souvenirs des colonies, décolonisation.
Nous passons un long moment dans la dernière pièce à essayer de comprendre un film non sous-titré sur la mise en place d'une digue dans les années 1950 ou 60: d'énormes caissons flottants sont tractés par bateau à l'entrée d'un canal puis sont coulés en les laissant s'emplir d'eau. (Impossible de trouver une vidéo sur le net, je n'ai pas les bons mots clés). C'est très impressionnant. Je me demande quelles sont les réflexions de cette ville et de ce pays sur le réchauffement climatique. Se sont-ils rapprochés des îles du Pacifique qui risquent de disparaître? En quoi les problèmes qu'ils rencontrent sont-ils différents de ceux de Venise?
Nous redescendons, meubles, porcelaines, Renaissance. J'aime de plus en plus les objets. Je suis interloquée par le cartouche d'une sculpture de Saint Augustin: faut-il comprendre que la ville serait Hippone? Mais c'est faux, il s'agit de la cité céleste, cela me paraît évident, ce n'est pas pour rien qu'un ange souffle dessus. Est-ce que je me trompe?
Salle des maquettes, j'adore, c'est fou ce qui a été inventé, des "chameaux" pour porter les navires trop lourds et leur permettre d'accoster au port… Magnifique.
Librairie pour les cartes postales; comme d'habitude j'y découvre tout ce que nous n'avons pas vu (l'art oriental, Van Gogh,…) Il faudrait commencer par les librairies.
Cafétéria du musée, cartes postales, retour à la chambre, retour à la gare, retour en Thalys, retour, retour, retour.
Journée (mini-journée, de midi à quatre heures, le temps de se lever puis le temps de repasser par le B&B récupérer la valise) au Rijksmuseum qui était en grande partie fermé quand nous sommes venus en janvier 2013.
Nous retrouvons l'horloge de Maarten Baas qui fait rêver Hervé.
Je propose pour une fois de parcourir toutes les salles "en courant", afin d'avoir une idée générale, un peu comme on feuillette un livre, plutôt que prendre notre temps dans les premières salles pour se retrouver à court de temps pour les dernières.
Cette idée sera plus ou moins respectée, mais au moins nous commençons par le dernier étage (1900-1950) sans réussir à trouver "l'autre" troisième étage (le musée a un corps principal et deux ailes plus hautes, ce qui fait que les étages les plus hauts ne communiquent pas); nous avançons à marche forcée, retrouvons quelques vieux amis (le cygne, les Vermeer), de très belles natures mortes et des marines en grisaille, le hall principal est gigantesque, il y a des courants d'air, nous trouvons par hasard l'autre troisième étage, 1950-2000 c'est vraiment un autre monde, principalement hideux. Souvenirs des colonies, décolonisation.
Nous passons un long moment dans la dernière pièce à essayer de comprendre un film non sous-titré sur la mise en place d'une digue dans les années 1950 ou 60: d'énormes caissons flottants sont tractés par bateau à l'entrée d'un canal puis sont coulés en les laissant s'emplir d'eau. (Impossible de trouver une vidéo sur le net, je n'ai pas les bons mots clés). C'est très impressionnant. Je me demande quelles sont les réflexions de cette ville et de ce pays sur le réchauffement climatique. Se sont-ils rapprochés des îles du Pacifique qui risquent de disparaître? En quoi les problèmes qu'ils rencontrent sont-ils différents de ceux de Venise?
Nous redescendons, meubles, porcelaines, Renaissance. J'aime de plus en plus les objets. Je suis interloquée par le cartouche d'une sculpture de Saint Augustin: faut-il comprendre que la ville serait Hippone? Mais c'est faux, il s'agit de la cité céleste, cela me paraît évident, ce n'est pas pour rien qu'un ange souffle dessus. Est-ce que je me trompe?
Salle des maquettes, j'adore, c'est fou ce qui a été inventé, des "chameaux" pour porter les navires trop lourds et leur permettre d'accoster au port… Magnifique.
Librairie pour les cartes postales; comme d'habitude j'y découvre tout ce que nous n'avons pas vu (l'art oriental, Van Gogh,…) Il faudrait commencer par les librairies.
Cafétéria du musée, cartes postales, retour à la chambre, retour à la gare, retour en Thalys, retour, retour, retour.