Mon moral est un peu remonté hier en constatant que parmi les cours flottants qui nous sont proposés, un est professé par Yara Matta. «Figures et ministères de femmes dans le nouveau testament», le genre de sujet que j'évite spontanément: je déteste ce que je ressens comme un hochet destiné à nous expliquer que nous sommes reconnues dans l'Eglise et que notre sort n'est pas à plaindre alors que la réalité est que, quelles que soient l'opinion et la valeur des hommes d'Eglise qui nous entourent, la structure nous laisse dans les marges en préférant penser à nous comme à des mères que comme à des personnes à part entière ("citoyen de seconde zone", diraient les homos). Mais bon, si c'est Yara Matta qui est le professeur, j'y vais sans hésiter. Je regrette encore d'avoir écouté les conseils qui en première année nous avaient déconseillé de suivre son cours sur les Psaumes au prétexte qu'il valait mieux attendre d'avoir fait le cursus sur l'Ancien Testament: l'année suivante, ce cours n'existait plus et j'en ai un regret profond.
Anne-Sophie Vivier-Muresan
spécialiste de l'islam (signe des temps, cette année son cours est recentré sur l'islam en France), Anne-Catherine Baudoin
spécialiste de grec et Yara Matta,
exégète bibliste, un trio exceptionnel. Quelle chance de les avoir comme professeurs.
Si je m'inscris en grec III (mardi soir toute l'année 19-20h), en cours flottant (mercredi jusqu'à Noël 20-22h) et en lecture grecque (un jeudi par mois, neuf jeudis au total, 19-21h), il va y avoir des semaines où je vais être en cours quasi tout les soirs (enfin, deux ou trois fois: en octobre, novembre et décembre).